Pourquoi n’ai-je pas participé au concours 24h cette année?
Ayant depuis le début accepté de jouer la transparence, vos interrogations sont légitimes. Cette année, effectivement, je n’ai pas participé au concours Edilivre malgré un fort bon classement durant deux ans. Mea culpa, je ne peux être au four et au moulin. Déjà je n’ai pas échappé aux cochonneries microbiennes, avec en prime mon papillon qui fait des siennes, rajoutons à cela un travail de début d’année imposant ( les effectifs ne cessant de monter, la charge aussi), et la finalisation de Rouge pour Évidence éditions. Vous constaterez, peu de temps pour respirer ce we.
N’étant pas une spécialiste des nouvelles, pire je n’aime pas du tout ce genre littéraire, j’ai préféré m’abstenir que faire un mauvais rendu. Tout le monde le sait, je n’aime pas les concours ni la compétition, et même si j’ai toujours eu la chance de voir mes textes en haut de liste, je n’en éprouve pas une grande satisfaction. Enseignante avant tout, je trouve qu’un texte écrit avec son âme ne de rait pas être jugé. Qui est assez qualifié pour donner une note à une émotion pure ? Au niveau de mes classes, je n’ai jamais pu dire qu’un texte était meilleur qu’un autre, juste peut-être pointer le style moins bon, et encore, un mauvais style fait-il pour autant une mauvaise nouvelle ? Je pense à mon premier polar Rouge, ce brouillon qui s’est tellement vendu. Le travail que je viens ‘effectuer 4 ans après fut énorme, et j’en remercie encore l’éditrice de collection qui m’a vraiment aidée à pousser le style. Car toucher à un roman déjà construit, casser le style qui était bâtard, ne fut pas facile. Une petite victoire personnelle m’étant pourtant jurée de ne jamais reprendre ce premier manuscrit. Encore une fois un défi personnel réussi, un plongeon vers des mots issus d’une autre vie, d’un autre temps, permettant de fermer un livre resté trop longtemps ouvert.
Pas de participation au concours donc, mais Rouge, par qui ce blog a vu le jour, reviendra, mieux qu’avant, début 2018…
Reprendre un manuscrit, c’est déjà difficile. Quand il est un peu ancien, c’est encore plus difficile, je pense qu’on doit avoir l’impression de n’avoir jamais terminé de le rendre beaucoup mieux. Je te souhaite un second succès pour ROUGE. Bises.