L’amour fou
L’amour, l’amour, qui peut dire ne pas avoir aimé un jour ? Mais le plus fort n’est-il pas l’amour fou, celui qui nous fait perdre la raison, celui qui fait exploser nos convictions, celui pour lequel on serait prêt à briser nos plus lourdes chaînes. L’amour fou, c’est cette émotion passionnelle qui nous pousse vers l’autre, sentiment irrationnel, que l’on n’a pas choisi, que l’on refuse, et qui pourtant nous dévore. La véritable passion a toujours un lien avec un désir sexuel fort, violent, une frustration possible. On ne sait pas toujours pourquoi on désire cet autre pourtant on ne peut plus ordinaire, si semblable à des milliers d’autres, à cet autre parfois indifférent, pas toujours libre, mais nous avons cette certitude dans nos tripes, nous avons envie de lui à en crever. Alors, nous devenons fou d’amour. Notre corps s’embrase rien qu’en entendant sa voix, notre corps réagit au premier regard, l’amour devient souffrance surtout lorsque cette passion n’est pas partagée ou non destinée à durer.
Aimer cet autre, c’est aimer le son de sa voix, la caresse de son sourire, c’est vibrer sur ses mots, c’est se perdre dans son regard. Nous ne sommes plus « nous », mais emplis des mots de l’autre résonnant telle une merveilleuse musique. Notre bonheur s’inscrit dans cet amour, triplement sublimé s’il se termine entre des draps de satin. Le plaisir ne sera plus alors un simple fantasme, mais un lien magique qui va transcender toutes choses. L’amour fou est la plus belle chose qui existe, mais y succomber implique une réalité, nous nous offrons à l’autre, nus, sans limite, et nous lui offrons ainsi la possibilité de nous faire du mal. Une vraie folie ! Quelle personne irait consciemment prendre un tel risque ? Qui serait assez fou ?
Une personne me disait récemment que cela ne sert à rien d’aimer autant, peut-être bien, mais il y a tant de choses qui ne servent à rien, et pourtant … aimer d’un amour fou, franchement, je suis certaine que sans l’avouer vous seriez nombreux à signer de suite pour juste le vivre une fois encore, car bien triste celui qui se le refuse ! Ne vaut-il pas mieux cette douce folie quitte à souffrir du mal d’amour plutôt que de crever du sans amour ?
beau texte, on ne choisit pas la force de notre amour bises
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