Chaque personne est unique.
C’est récurrent dans mes romans, car j’en suis convaincue, rien n’arrive vraiment par hasard. Nous avons cette notion de choix, qui implique que nous avons notre libre-arbitre, et malgré cela, nous avons en nous cette intime conviction, que l’autre, cet autre qui nous a pris beaucoup, qui a pu nous faire du mal, n’est pas venu dans nos vies par hasard, et il va repartir lui aussi en emportant un morceau de nous, une leçon, un avertissement, ou simplement un sentiment.
Chacun de nous est unique, et trop de personnes oublient cette vérité. Être unique signifie que nous avons le droit de ne pas nous fondre dans un moule, d’être « trop quelque chose ou pas assez », de ne pas avoir envie ou à l’inverse de désirer, de rester muet ou d’être trop bavard. Être unique est ce qui fait notre identité. La société aime nous coller une étiquette. « La femme doit se comporter de telle manière, l’homme de son côté ne devra pas franchir certaines barrières. » ces différences sont des cadeaux qui nous permettent d’éviter de nous voir exclusivement en miroir, car comme ce serait ennuyeux sinon. Les jeunes cherchent à copier leurs idoles, ce fut le cas de tout temps, l’amoureuse cherchera à rentrer dans les critères qui comblent son amoureux, mais restera-t-elle « elle » ?
Nous avons tous, à un moment de notre vie, été fascinés par « un maître » qui nous aura enseigné, sans parfois le savoir, la clé de notre vie. Mais vivre, c’est se détacher de ces personnes qui furent notre moteur, c’est accepter d’être vraiment ce que nous sommes, même si c’est avec des traits de crayon d’imperfection. Vivre, c’est surtout revendiquer notre authenticité, notre manière unique d’être. Rentrer dans le monde est souvent une obligation sociale, notamment dans le monde du travail, mais pour ne pas être juste un mouton et rester cette personne unique, laissons choir notre manteau en passant la porte du boulot. Acceptons de croiser le sourire de cette personne, différente, unique pourtant, de cette autre qui nous intrigue, de cette troisième qui nous fait rire. Vous qui me lisez, sachez que vous êtes uniques, que je suis unique, et au fond, c’est vraiment super, vous ne trouvez pas de nous retrouver.
Votre prose est vraiment touchante. Merci à vous.