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( 21 octobre, 2017 )

L’attente

Je lisais dernièrement un article expliquant que plus l’attente est longue, et plus le désir est grand à se demander si parfois le plaisir ne serait pas simplement dans l’attente. Jusqu’à quelle limite ? Pouvons-nous vraiment attendre indéfiniment ?

Et surtout comment savoir si cela en vaut vraiment la peine ? Tout le tragique de cette attente qui n’aura son explication que le jour où l’acte sera, couronné alors de plaisir ou de déception. Rien n’est pire que de ne pas savoir si cette attente sera voluptueuse ou si ce temps perdu aura été vain. Je suis et resterai toujours une idéaliste. Je suis convaincue que le temps n’est rien qu’un instant, un souffle, qu’il faut apprivoiser , et qu’au final cette attente nous offrira des enseignements, parfois de jolis rêves, parfois même la réalisation de ces désirs, peut-être des déceptions, mais toujours ce que nous en faisons, nous. S’il s’agit d’une relation amoureuse, cela n’en sera souvent qu’encore plus long, le temps que les attentes de chacun arrivent à la seconde près à se rejoindre. Mais comme aurait dit Carla dans un de ses romans, attendre oui, mais à quoi sert-il de se retrouver en fauteuil roulant ?  À quoi un projet sera-t-il productif s’il n’a plus l’impact voulu ? Alors faisons de cette attente une vraie réalité, et agissons au lieu de rester à simplement rêver.

« Le seul bonheur que j’ai connu en ce monde est l’attente. »Giraudoux

( 20 octobre, 2017 )

La course aux éditions …

Cette course aux maisons d’édition me fait doucement sourire. Que l’on se rassure, j’ai été comme vous, avant. Il est vrai que ces des contrats, j’en ai reçus, j’en ai signés, ce qui me vaut aujourd’hui de publier dans plusieurs ME à compte d’édition, de faire le choix de poursuivre également pour d’autres genres de manuscrits chez Edilivre, et de prochainement tenter KDP juste pour le fun.

Que dire ? Je serai bien ingrate de cracher sur l’édition alternative qui m’a servi de tremplin, tout comme sur les autres éditions, car je vends bien, sachant que je fais peu de salons, et aucune dédicace. J’en ai fait, mais je n’en ai tiré aucune satisfaction, et je n’ai plus envie de faire ce qui m’ennuie. C’est donc un exploit là où beaucoup échouent. Même si j’en suis heureuse, je n’en retire aucun orgueil. Contrairement à beaucoup, j’écris juste parce que c’est une passion, un besoin de poser des mots, de faire passer des messages qui me tiennent à coeur. Je pourrais transmettre mes idées gratuitement, je le ferai, mais dans ce monde cynique, seul le label éditorial donne une apparence de qualité.

Dans les mois qui arrivent, plusieurs publications vont voir le jour. D’abord «  Juste une seconde » , la nouvelle version de « 5 Secondes », encore meilleure, un message auquel je tenais, qui ne devait pas mourir, celui de cette seconde chance à laquelle nous avons tous droit. Puis, une nouvelle aventure d’Antoine Bourgnon, chez Évidences édition, Pourpre, un polar que j’ai adoré écrire. Pour Noël, je l’espère, mon tout petit livre jeunesse illustré par Marie Texier, que je remercie encore, un message d’une importance capitale pour moi sur le harcèlement et la reconnaissance des maladies invisibles. Et je ne parle même pas de 2018 qui verra la version revue de Rouge, toujours chez Évidences édition. Que du bonheur ! Surtout que l’encre n’a pas séché et continue à courir, plusieurs idées de manuscrits, roman, polar, historique, jeunesse … Des mots pour toucher, des mots pour faire pleurer ou rire, des mots pour dire ce que la voix ne dit pas toujours, des mots pour vous, pour toi, pour tous ceux qui ont envie de continuer à mes cotés. 2018 ne pourra qu’être une très bonne année. Je le veux. Il le faut ! Enfin !

( 19 octobre, 2017 )

Lorsque les mots font des miracles

 

Écrire, c’est utiliser les mots dans un but essentiellement positif. Rien ne me fait plus plaisir lorsque je constate que mes histoires sont entendues, comprises. J’écris beaucoup, certains de mes livres sont pourtant plus importants que d’autres. Mon premier livre-jeunesse sortira aux alentours de Noël, si tout va bien. C’est un tout petit livre, que certains jugeront certainement sans intérêt, pour moi, il « est ».

Un jour, j’ai reçu une lettre d’une maman très touchante, une lettre qui m’a bouleversée.

(…) Vous savez dire ce qu’il faut, aidez mon fils. Il est atteint de la maladie d’Hashimoto, et harcelé par ses petits camarades. Vous êtes une maman, une maîtresse, et surtout vous vous battez pour une cause juste.(…) »

La lettre relatait toute l’histoire de ce garçon. J’ai été touchée. Je ne me sentais pas auteure pour enfants, certainement parce que je passe mes journées avec, et que l’écriture est un moyen de sortir de ce milieu. Pourtant, je ne pouvais pas ne pas entendre la douleur de cette femme. Voilà,comment ma plume a donné vie à « H et la plume de l’espoir ».

Au-delà d’un petit livre, j’ai voulu une fois encore, par le biais des enfants, mettre en avant les maladies invisibles, ces douleurs que l’on ne voit pas, dont des enfants sont aussi porteurs. L’incompréhension de certains enfants que la peur poussera à harceler, à critiquer, à se moquer. Ce petit livre de rien du tout sera j’espère bien plus qu’un simple livre, un pansement pour ceux qui souffrent

 

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( 19 octobre, 2017 )

Tu es ce que tu penses

 

Ce cercle vicieux qui nous entraine parfois vers ces pensées souvent trop critiques ou trop négatives, ces pensées qui nous aspirent nous entraînant vers le fond. Qui n’a pas eu un jour envie de se laisser simplement glisser, fatigué de toujours se battre ? Heureusement une petite voix est là qui nous chuchote : « Tape du pied, remonte, ne coule pas, on est là, dans l’ombre, pour toi ! »

Ces petits voix sont importantes, elles nous gardent en vie. Je connais pourtant des personnes très seules même au milieu d’un groupe de soi disant amis, qui n’arrivent plus à entendre ces voix. Elles ont trop tiré, trop espéré, elles sont arrivées au bout du chemin. Faute de pouvoir les atteindre, faute que mes mots se perdent dans leur silence, j’ai juste envie de leur dire :  « raccroche-toi ! Tu es ce que tu penses, alors chasse toutes ces pensées, cesse de rabâcher cette vie que tu n’aimes pas, ces douleurs qui vrillent ton âme. Nul n’y échappe avec l’âge, mais regarde autour de toi. Tu te penses inutile ? Tu ne l’es pas. Tu penses que tu as tout raté ? C’est faux, regarde bien. Chaque morceau de ta vie a son importance, et tu en fais partie. Peu importe ce que certains ont pensé de toi, et puis si tu n’as pas encore tout réussi, il te reste du temps, tu vas y arriver. Ne t’occupe pas des autres. C’est vrai qu’ils s’en moquent peut-être, c’est certain même, ils ont leurs propres problèmes, mais c’est toi qui est important, toi seul, alors pense positivement, et tu deviendras sans t’en apercevoir un rayon de bonheur pour quelqu’un qui à son tour va lâcher. »

Soyons tous les uns pour les autres à un moment, ces voix …

( 18 octobre, 2017 )

L’érotisme

 

L’érotisme est-il en voie de perdition ?

Encore une dérive de notre siècle, toutes ces photos obscènes lorsque l’on change de sites, ces images de pénétrations XXL offertes souvent, même avec un contrôle parental, au regard des enfants. Pourquoi ne pas promouvoir la beauté plutôt que ces scènes qui sauf pour les esprits souvent frustrés, n’apportent rien ?

L’érotisme, c’est différent, c’est la beauté d’un corps même usé par le temps, ce sera cette main qui va doucement bouger telle une caresse, cette bouche que l’on rêverait d’embrasser.

Contrairement à la pensée commune, nul besoin de se toucher, pour ressentir un vrai désir érotique, parfois un geste suffit, un regard posé sur un fessier bien fichu, un « beau petit cul » dans un pantalon bien moulant. On peut tous créer ensuite une ambiance érotique afin de donner, de redonner envie à l’autre, parfums enivrants, musiques langoureuses, objets inhabituels, tout est possible pour atteindre l’osmose, le plaisir suprême.

L’érotisme n’a ni sexe ni âge. Je connais un couple de septuagénaire qui s’éclatent comme des fous, couple illégitime, est-ce ce qui offre ce pigment gourmand ? Il a simplement cette qualité, la volonté de se faire dans un plaisir où tout ne sera que beau, où chaque geste sera un cadeau offert à l’autre.

Nul besoin de chambres d’hôtel au Ritz, un regard suffit pour allumer la mèche, une main qui frôle l’autre, un baiser dans le cou. L’érotisme, c’est l’amour du beau, la perfection dans l’imperfection, le désir de se faire du bien en donnant, en se donnant, en partageant. Dans cette société où tout va trop vite, les gens perdent cette notion pourtant indispensable, prendre le temps d’accéder pleinement, totalement au plaisir de l’autre, prendre le temps de fantasmer, perdre du temps à aimer tout simplement, ce qui ne sera pas au final du temps perdu.

( 18 octobre, 2017 )

Tu peux faire n’importe quoi si tu veux …

Ou pas, dirais-je, car peut-on vraiment tout faire ? Des barrières sont érigées par notre société contre lesquelles on ne peut pas nécessairement lutter, des choix qui s’imposent, qui se proposent, qui nous obligent à ne pas tomber dans le « n’importe  quoi ». Il y a ce qui se fait, ce qui ne se fait pas, ce qui ne peut-être, ce que l’on n’a pas le droit de faire, ce que l’on ne peut pas faire, ce que surtout la morale nous interdit de faire. Enfin, j’aurais bien aimé tout de même faire n’importe quoi, juste une fois, prendre une planche de surf pour escalader les silences, m’habiller d’une armure pour combattre les dragons cracheurs du feu de la médisance, ou simplement, te retrouver autour d’un bol fumant pour parler de n’importe quoi, de ce que vous voudrez, de ce que tu attendais, de ce qui aurait pu être, et qui sait, de ce qui sera, peut-être, si tu le veux ou pas. Laisser l’imagination, tout comme les émotions faire n’importe quoi, un peu de folie, tout simplement parce que cela fait du bien dans une vie d’être un peu fou. « Les fous c’est fait pour faire fondre les armures. Pour faire pleurer les gens dans les voitures » Louane

Alors, oui, si on le veut vraiment, on peut faire tomber des montagnes, déclencher un tsunami, ébranler les convictions les plus profondes. Si on le veut vraiment, on peut faire n’importe quoi à condition que cela n’engage que nous, et surtout, oui, on pourra même enfourcher une licorne pour aller jusqu’au bout de nos rêves, et jamais ces rêves ne portent le mot fin.

 

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( 17 octobre, 2017 )

Lorsque j’étais enfant …

 

Que c’est loin, tellement loin que j’ai bien du mal à dessiner un tableau de cette époque. Nos souvenirs s’effacent avec le temps, et la mémoire de ma maman aussi, résultat il ne me reste que des brides d’un passé lointain et quelques photos de la petite blondinette que j’étais. J’ai frotté ma culotte sur les siège de l’école où j’enseigne aujourd’hui, pas particulièrement sage. Je me souviens encore des punitions nombreuses que j’ai du faire, car déjà trop bavarde.

En grandissant, à force de me faire sans cesse gronder, j’ai opté pour l’ombre, déjà. J’aimais écouter les autres, évitant de donner mon avis, détestant déjà la polémique.

Je me souviens d’une enfance heureuse, et pourtant, c’était une vie sans smartphone, sans ordinateur, et sans télévision ! Comment ai-je pu survivre me demandent souvent mes élèves ? Étonnement, je ne m’ennuyais pas. J’écrivais déjà, beaucoup, des histoires, des poèmes sur la vie, sur l’amour, je lisais beaucoup. J’étais déjà une incurable romantique. Je rêvais du prince charmant, de l’amour qui dure jusqu’à la fin des temps. Lorsque j’étais jeune, je savais déjà que je voulais une grande famille, plein de bébés, j’ai été gâtée. Contrairement à beaucoup, je me moquais de l’argent, il m’indifférait, c’est toujours le cas. J’avais de merveilleuses amies, j’en ai conservé certaines durant ce demi-siècle, que je retrouve au moins une fois par an, nous bavassons en repensant à nos caches-caches au patronage, à nos crises de rire, aux garçons que l’on regardait en cachette.

Lorsque j’étais enfant, on ne s’ennuyait pas parce que l’on avait cet immense pouvoir, celui de rêver, celui de dessiner un avenir qui n’était pas falsifié par les médias ou les réseaux sociaux. On passait des heures à papoter sans être dérangé par l’arrivée d’un sms ou d’un téléphone qui vibre.

Au final, une autre époque, diriez-vous, mais contrairement à beaucoup de mômes que je croise, je n’attendais rien, je ne demandais rien, et qu’est-ce que j’étais heureuse, enfant !

 

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( 16 octobre, 2017 )

Ces médecins pas ordinaires

Les critiques virulentes envers le milieu médical inondent les réseaux sociaux. Trop de médecins ne respectent pas vraiment leur serment d’Hippocrate, allant parfois jusqu’au mépris envers le malade. Les différentes crises sanitaires n’ont rien arrangé, laissant planer le doute face à l’humilité de ces professionnels de santé.

Et pourtant, tous ne sont pas à mettre dans le même panier. Je voudrais rendre hommage aujourd’hui à un médecin hors norme. J’ai découvert très récemment qu’il avait quitté cette terre, il y a pourtant des années. Ce fut pour moi un choc. Le professeur Hartmann était cancérologue à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Il dirigeait le service des enfants qui se trouvait au neuvième étage. Qu’elle semblait longue cette montée en ascenseur, pourtant l’immersion dans ce service n’était pas si violent, car tout y respirait la paix, et la mort aussi.

Olivier Hartmann dirigeait, à l’époque où j’ai croisé sa route, le service des unités stériles nommé « la mer ». J’ai toujours trouvé étrange de donner un tel nom à des chambres où rien ne filtrait. Mon fils de presque trois ans fut hospitalisé durant huit semaines dans ce service de la dernière chance, des semaines enfermé dans une unité sans microbe, des jours d’enfer à souffrir le martyr, à saigner par le nez, les oreilles, des semaines à vivre au son de la télévision, seule réalité dans cet univers qui n’en avait plus.

Parmi cette vision d’horreur, un homme, cet homme, avec de superbes yeux bleus, la quarantaine à l’époque, un homme d’une gentillesse, d’une écoute, un médecin comme on aimerait tous en avoir. Je me souviens encore, trente ans après, de ces rendez-vous où il expliquait l’inévitable avec douceur, pour ensuite aborder des passions que nous avions en commun telle la lecture. Dans l’antichambre de la mort, ce médecin était un vrai Dieu qui colorait en couleur mes heures sombres de maman.

Il restera dans ma mémoire bien plus qu’un simple toubib, une vraie main qui m’a aidée à ne pas sombrer durant toute cette tragique année. Ingratitude humaine, je lui en ai voulu le jour où mon fils s’est définitivement endormi, comme s’il avait failli alors qu’il n’était juste qu’un simple humain.

De nos jours, la pénurie de professionnels de santé, le besoin de rentabilité, cette humanité disparaît peu à peu.

Et pourtant, le plus grand médicament ne serait-il pas cette main que certains médecins tendent dans l’ombre, ce sourire qu’ils prennent la peine d’offrir, ce temps parfois juste quelques minutes de plus mais qui font dire au malade «  enfin ! On m’a écouté ! »

( 16 octobre, 2017 )

Ces formes voluptueuses

 

Les courbes, les formes, ce sont comme des tracés faits avec volupté. Tentation de toucher, désir de posséder. Nombreuses sont les femmes qui voudraient ressembler à des mannequins d’un mètre quatre-vingts, longues, minces, voire squelettiques.

Lors d’une discussion bien sympathique, dernièrement, des hommes m’ont affirmé haut et fort, détester les femmes maigres voire adorer ces petits bourrelets qui font la vie.

Comme beaucoup de mes consœurs, j’ai toujours méprisé ceux qui fantasment sur les femmes parfaites, parce que je ne crois pas à la perfection. Je revendique le droit à avoir quelques kilos, tout comme pouf d’autres des cheveux blancs ou pas de cheveux du tout, un petit ventre ou une petite taille. La beauté ne se trouve pas là où elle se voit. J’ai fait des régimes, qui n’en a pas fait ? Mais voilà, je suis trop gourmande ! Alors j’ai accepté que je ne serai jamais mince ou squelettique, juste enveloppée comme diraient certains. J’ai découvert à la quarantaine que les vrais hommes se moquaient totalement de ces bourrelets, préférant le sourire, les paillettes dans le regard ou simplement le charme. C’est réconfortant quand on voit ces beautés qui déambulent sur les podiums. Au final, je crois qu’en dehors de certains hommes à l’esprit très étroit n’aimant pas « les boulottes », nombreux sont ceux prêts à se perdre dans les courbes sensuelles de leurs dulcinées.

Alors mesdames, acceptez votre côté rassurant, mettez-y une pincée de sensualité, et kilos ou pas, votre chéri, vous allez le faire vibrer !

 

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( 15 octobre, 2017 )

Si c’était à refaire …

Si c’était à refaire …

« Si c’était à refaire

Je passerais par toi

Si c’était à refaire

Tu passerais par là

Sur nos chemins d’hier

Qui d’autre mieux que toi » Céline Dion

 

Magnifiques paroles écoutées durant ce beau week-end ensoleillé. On a tous des moments où on doute. Tout le monde à un moment a la sensation de se trouver au bord du précipice prêt à tomber, cette impression d’être attiré par le vide. Dans ces moments-là, nous avons la sensation de rencontrer la loi des séries, cette sensation que nous sommes maudits. Celle de toujours croiser les mauvaises personnes, de faire les mauvais choix. On résiste mais vie continue pourtant de s’acharner, de nous jouer de vilains tours. Mais voilà, trop souvent notre orgueil nous interdit d’appeler à l’aide. Nous nous persuadons que c’est un passage obligé, car que serait notre vie si nous ne baissions pas les bras, puisque par définition, la vie ne peut-être parfaite ?

Alors, oui, « Le pire comme le meilleur. Non, je ne changerais rien. »

Je crois que c’est cela le secret de la vie, ne rien vouloir effacer, ne rien vouloir retirer. Juste conserver au fond ce qui a été afin de surtout pas changer ce que nous sommes devenus. Bien sûr, on a tous rêvé de rayer une blessure, de revenir en arrière, d’effacer totalement certaines rencontres ou personnages, comme si elles n’avaient existé,

mais ne changer qu’un seul infime élément pourrait transformer notre présent, pire notre avenir, alors moi, je préfère conserver dans une petite boîtes mes douleurs qui s’estompent avec le temps, mes larmes qui ont séchées, tous les bons moments qui m’ont fait tant de bien, les moins bons auxquels je ne pense plus, les trahisons, les mots qui n’ont pas été dits, et tous les autres, les éclats de rire, les complicités, les amours, les amitiés, les actes manqués, non, je ne veux rien changer, surtout pas la route qui m’a menée jusqu’à vous qui me lisez.

Si c’était à refaire ? Joli sujet d’inspiration pour un nouveau roman, non ?

 

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