L’auto édition.
Tout le monde veut un éditeur, mais tout le monde écrit, certains vont même jusqu’à vendre leur âme au Diable pour un contrat. Je suis un électron libre, et je revendique mes choix éditoriaux. Je publie dans plusieurs supports, par choix. J’ai la plume facile, qui se lit bien, j’ai de la chance, j’en ai conscience. Plus de dix livres en moins de quatre ans dans diverses éditions. Je ne suis pas à la recherche d’un best-seller, je n’y crois pas. Tout est tellement préparé à l’avance. Il faut tirer les fils au bon moment.
Pour mon roman « Juste une seconde », je me lance dans l’auto édition, non sans peur, sur les conseils de nombreux amis tombés dans la marmite. KDP, c’est un peu un tir d’essai, afin que ce manuscrit, précédemment publié pour le salon de Paris par FFD qui n’a pu suivre ensuite, ne meure pas. Pour parfaire aux lois éditoriales, ce manuscrit fut complètement transformé, la couverture est nouvelle, la quatrième aussi, et bien sûr le titre. J’espère que vous lui ferez bon accueil. Je n’ai rien à perdre. Si c’est un échec, c’est que cette histoire devait simplement dormir, que ce n’était pas son heure.
Rien n’est jamais gagné à l’avance, car comprendre cette plateforme est bien compliquée pour moi qui suis toujours aussi quiche en informatique, un travail de Titan, mais j’aime bien me dire que c’est un nouveau défi. Et les défis, c’est ce qui me fait me sentir vivante.
Contrairement à beaucoup d’auteurs qui comptent leurs ventes voire leurs recettes, je ne m’y intéresse pas. Ce que j’aime, ce sont les retours, le ressenti des lecteurs, est-ce que mon message est passé ? Est-il trop utopique ? Ou trop niais ? Ont-ils vibré ?
Le pouvoir de l’écrit reste une véritable arme que j’ai décidé de manier positivement.
Aller jusqu’au bout des mots, des émotions, ne pas juste faire des phrases dans le vide, donner la chance à une histoire d’exister pour faire du bien. Je fuis le négatif, les personnes nocives, pour simplement me remplir de belles choses. Rendons à César ce qui lui appartient. Ce manuscrit a reçu plusieurs propositions d’éditeurs connus, mais il devait prendre son nouvel envol sans chaîne à ses pieds. C’est tellement compliqué ensuite de les rompre en cas de problème.
« Juste une seconde » sera peut-être un échec, peu importe, je n’ai plus ce désir de prouver qui je suis. Il fut un temps où j’avais été tellement rabaissée que je devais me prouver à moi-même qui j’étais. Aujourd’hui, je le sais, et j’en remercie encore tous ceux qui ont cru en moi, et m’ont aidée à traverser ce désert.
En route vers un nouveau type de publication dans quelques jours si tout va bien … Entre nous, est-ce vraiment l’éditeur qui fait le livre ou la plume de l’auteur ?
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