( 6 novembre, 2017 )

Parce qu’un jour, tu fus

Inspiration des vacances

Pourquoi faut-il toujours des mots pour expliquer l’amour, pour s’en souvenir, pour ne pas oublier. Est-ce la raison pour laquelle tant de chanteurs en parlent ? Tant de poètes l’écrivent ? Y a-t-il vraiment une raison dans cette question « Pourquoi je t’aime, toi. »

Parce que je t’aime je regarde comme à travers des lunettes déformantes, la vie me semble irréelle, belle, souriante. Je m’attarde sur ces fleurs qui bourgeonnent, sur ces parfums oubliés, j’écoute le moindre bruit afin de me l’approprier. J’étais une coquille vide avant de te rencontrer. J’avais l’impression de m’enfoncer dans un labyrinthe sans jamais trouver l’entrée. Prisonnière. Je ne songeais pas à m’enfuir, j’avais construit des remparts de verre. Les faire tomber n’aurait nécessité aucun effort, pourtant l’envie me manquait. Et puis, tel un chevalier sorti d’un conte de fée, tu t’es imposé dans ma vie. Je ne voulais pas de toi. Tout était si compliqué. Tu as insisté. Je suis restée. Tu m’as charmée. Je t’ai aimé.

Parce que je t’aime, j’ai osé gravir des montagnes enneigés, traverser des océans, j’ai même prié un Dieu auquel je ne croyais pas, juste pour te voir sourire.

Parce que je t’aime, je n’ai jamais cessé de douter, même quand l’orage grondait, même quand la jalousie l’emportait. J’ai toujours cru en toi, j’ai toujours su que c’était toi.

Et puis le vent a tourné. Malheureusement, ce n’est pas pour cela que j’ai cessé de t’aimer. Tant de secondes de ratées…

 

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