Cette difficulté d’avancer
Nostalgie, découragement, déprime, bien des facteurs viennent par instant ralentir nos projets de vie. Ils interviennent suite à une remarque pourtant anodine, à une difficulté, à des routes qui s’éloignent, à une incompréhension. Pourquoi dans ce cas n’arrivons-nous plus à avancer ? Au fond de nous, rien n’a pourtant changé, nous sommes les mêmes, seulement nous nous heurtons à un mur invisible qui nous projette en arrière. Cette situation peut nous faire fondre en larmes , ridicule allez-vous me dire. Moyen de défense, je vous répondrai. Les larmes sont le reflet de l’âme, et si elles coulent, c’est une bien bonne chose. C’est le jour où elles ne coulent plus qu’il faut s’inquiéter. Cela signifie que le coup ne peut plus être évacuer. Il ne faut pas avoir honte de verser des flots de larmes, et surtout il faut cesser de dire aux enfants « Cesse de pleurer », sinon il deviendra un adulte sans empathie.( et notre monde en regorge). Les larmes ne sont pas un signe de faiblesse, au contraire, il faut de la force pour arriver à laisser son émotion exploser en public. Pleurer est déstabilisant pour ceux qui sont en face de soi, d’où l’express « aller pleurer dans son coin ». Bien sûr, il existe « les pleureuses professionnelles », ces personnes qui usent notre empathie pour atteindre leur but. À zapper.
Une fois les larmes séchées, le trop plein évacuer, nous allons pouvoir avec rationalité nous poser les bonnes questions. Nous avons tous à un moment une barrière infranchissable qui va surgir devant nous. Nous pouvons choisir de l’escalader quitte à tomber, se faire mal, et au final échouer, ou bien trouver une solution qui va prendre du temps, qui va peut-être s’éloigner pour une période de ce but, celle de contourner cette barrière, d’en faire le tour même si ses fondations sont profondes. Ce sera cette remise en question, ponctuée de larmes, d’envie de tout envoyer valser, qui sera salvatrice.
Avancer est certainement la chose la plus difficile qui soit, mais rester figé est bien pire car bien plus compliqué ensuite de faire ce fameux pas en avant.
Soyons conscients que personne n’avance sans effort, qu’aucun individu , sauf troubles mentaux, n’est exempt de doutes, et surtout que chaque personne que vous croisez dans la rue, sur le web, dans votre travail possède des failles. Qu’elle ne les montre pas ne prouve nullement sa force, simplement son orgueil à vouloir paraître forte.
Je rêve d’un monde où personne ne porterait de masque et serait ce qu’il est vraiment.
Je rêve de pouvoir avancer sans douter, sans souffrance, mais certaines doivent être franchies même si elles font mal. Alors acceptez-vous par moment mes larmes comme je vais accepter les vôtres ?
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