( 10 novembre, 2017 )

Écrire, cette addiction qui nous veut du bien.

 

Écrire, cette addiction, ce besoin de poser les mots. Passion, thérapie, peu importe, véritable plaisir. J’écris, pas que des romans, des idées, des morceaux de vie, du ressenti, beaucoup, trop peut-être, sur des papiers, sur des fichiers, j’écris des lettres que je n’envoie pas mais qui feront un jour un roman, j’en suis certaine, des phrases pour être en paix  avec l’Univers, des mots pour toucher.

« Écrire, c’est facile ! », non pas toujours car on se déshabille, on laisse place à l’interprétation, et c’est ce qui est dur.

« Écrire, c’est facile, il suffit de raconter sa vie, pourquoi tu ne racontes pas la tienne »

Parce que la mienne n’intéresse personne et elle m’appartient . C’est une fausse idée de croire que tous les auteurs font une biographie, à part si vous êtes les politiciens ou les stars. Seuls les livres destinés à « faire du bien » aux autres me semblent importants (comme les hommage à un disparu, les livres sur un fait historique )

Ceci n’empêche pas qu’il est important d’écrire si on en ressent le besoin. Écrire c’est se donner une chance de survivre à un choc, à sortir d’une autre façon que les larmes la douleur. Écrire, c’est mettre un point final. On ne peut écrire que lorsque la guérison s’annonce. Tout comme pour les AA où on demande aux personnes d’écrire parfois, de  réparer leurs erreurs, je crois en l’importance du pouvoir des mots.

Je crois qu’il faut écrire « à ses cauchemars » , à ceux qui nous ont fait du mal, même si on n’envoie jamais les lettres.

J’avoue que sans ce blog , je ne sais pas si je me serai relevée d’Hashimoto. Aujourd’hui encore, lorsque je subis un choc, un doute, j’écris. Je n’aime que les mots, rien d’autres. Je pose ses phrases pour faire passer de l’émotion, pour apporter quelque chose. Je n’écris pas pour l’argent vu qu’un livre ne rapporte même pas de quoi payer un resto à un petit auteur. J’écris pour que seule l’énergie positive reste en moi.

Écrire c’est un peu faire l’amour avec des notes qui dansent sur une partition. Il faut accepter de se laisse emporter, avec douceur, tendresse, sans se prendre la tête, sans céder à la facilité, en gardant juste en nous la beauté des mots.

« Je n’y arriverai pas », si, bien sûr ! Vous qui souffrez, écrivez, videz-vous, hurler votre douleur sur le papier. Vous qui aimez, dites le avec des poèmes, avec des rimes, mais surtout ne restez jamais avec une boule de haine qui vous rendra malade, qui vous plongera vers le fond.

 

Aimez écrire, notre vie, votre vie, le monde sera alors comme un champ de roses au parfum de plénitude.

1 Commentaire à “ Écrire, cette addiction qui nous veut du bien. ” »

  1. Jenny dit :

    Ce texte me touche beaucoup…. Parce qu’on m’a passé un message de mon ange de là-haut qui était le mot « écrire », comme quoi, tu vois juste. Ecrire ça aide ! Encore faut-il pouvoir y arriver à certain moments ! grrr! lol!

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