( 12 novembre, 2017 )

La fin justifie-t-elle les moyens ?

Durant mon demi-siècle, j’en ai rencontré des arrivistes, des personnes prêtes à tout pour arriver à leur fin, pour atteindre leurs objectifs. Ces dernières années, j’ai croisé dans le monde de l’édition des individus aux dents longues salivant à l’avance leur future réussite même si c’était après avoir écrasé les autres. Je me refuse à me fondre dans ce moule hypocrite, égoïste et surtout pervers. Je me souviens de mes années philos où la prof, une fanatique de Machiavel, s’égosillait à nous dire que pour réussir, il fallait être prêt à tout. Tricher pour réussir un examen ne m’a jamais semblé glorieux, mentir pour garder l’estime d’un amoureux m’a toujours écoeurée. Quitte à choquer, je préfère être victime que bourreau tellement la violence me répugne.

Déjà, je pense « que la fin » ne doit pas être une obsession sinon elle perdra sa valeur.

On ne peut s’autoriser à tout faire pour obtenir ce que l’on veut, d’abord parce que les autres risqueraient d’en subir le revers, et surtout parce qu’au fond, si on atteint cette fin, sommes-nous vraiment certains d’être ensuite heureux ? N’allons-nous pas vouloir toujours plus ?

Dans ma vie, je sais que j’aurais dû rendre les coups, être moins gentille, seulement je pense ( peut-être que je me trompe) qu’en agissant ainsi je me serai reniée.

Peut-être est-ce mon éducation ? Ma morale ? Mes croyances ? Mais non, en aucun cas je ne pourrais me fondre dans la pensée de Machiavel et affirmer que la fin justifie les moyens.

1 Commentaire à “ La fin justifie-t-elle les moyens ? ” »

  1. handiparisperpignan dit :

    j adore, c est si juste

    Dernière publication sur Les mots d'Ysabelle : Par terre...

Fil RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

|