Mettre du positif dans les réseaux sociaux.
Derrière l’anonymat d’un ordinateur ou d’un profil, les langues se déchaînent. Je suis toujours étonnée de constater que cela autorise pour certains une dérive, celle de s’inventer une vie, de dire n’importe quoi sur n’importe qui. Je participe très peu à ces discussions préférant rester dans l’ombre, mais j’avoue que parfois cela me démange d’exploser.
Les réseaux sociaux sont un merveilleux outil, on le voit lorsqu’un enfant disparaît ou qu’une personne a besoin d’aide. L’élan de solidarité fait chaud au coeur, mais par ailleurs, pour démolir une personne, une cause, il suffit d’une personne qui ameute les foules, et ils signent une descente aux enfers. Les médias en parlent de cette dérive, les insultes lancées sous couvert d’un profil dont nul ne peut vérifier l’identité. Notre société banalise les insultes. Où dans la vraie vie, l’autre prendrait des gants, Internet offre l’opportunité néfaste de cracher son venin, envers la terre entière.
Et puis il y a les autres, la grosse masse, ceux qui traînent sur les réseaux parce qu’ils s’ennuient. Ceux-là sont les pires ! Ils sont là pour combler un vide, pour se trouver une raison de vivre, parfois même en prenant notre place. Pendant plusieurs mois, une personne inconnue m’a fait une publicité d’enfer sur tous les réseaux existants. Je l’ai découvert quand on m’a informé que mes livres étaient sur Instagram, réseau que je ne fréquente pas. Je ne saurais jamais qui fut cette bonne âme qui m’a fait décoller en masse, et peu importe ses motivations. L’impact fut positif. Je regrette juste de ne pouvoir la remercier. Pour d’autres, le résultat pourrait être négatif. Dans le doute, peut-être devrait-on mieux sécuriser ces réseaux ? Obliger de fournir une pièce d’identité liée à un téléphone ? Je pense qu’il y a encore beaucoup à penser dans le domaine de la sécurité. Que l’on ne me parle pas de la sécurité des réseaux et des FAI. Dernièrement un jeune sur FB sur un groupe expliquait qu’en deux clics il était capable de pénétrer n’importe quel wifi de l’extérieur de la maison. Ça refroidit un peu ! Quand je pense aux prix que l’on paie en antivirus, protections en tous genres. Si on y pense, on ne fait plus rien. Personnellement, depuis trois ans, je protège tous mes manuscrits ou mes textes. Je ne le faisais pas au début, croyant innocemment que cela ne présentait aucun intérêt. Je ne suis pas certaine que cela me garantisse une sécurité, mais au moins j’ai l’impression d’avoir tout mis en œuvre pour vivre sereinement.
Car il ne faut pas oublier que les réseaux sociaux restent un outil indispensable à notre époque pour promouvoir un livre pour nous, petits auteurs, pour aider une association, pour créer une dynamique dans un projet. Alors oui, il y a du négatif dans chaque chose, c’est inéluctable, mais il y a aussi ce petit grain de lumière qu’il ne faut pas oublier.
Et vous qu’en pensez-vous ?
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