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( 29 novembre, 2017 )

Pourquoi les changements se font-ils toujours principalement dans la violence ?

J’aime l’Histoire, depuis toujours, et aussi loin que l’on recule, toutes les grandes transformations sociales se sont produites dans la violence. Je ne peux accepter cette idée, que seul le conflit apporte une solution. La violence n’amène un résultat que ponctuel. Bien sûr, toutes les révolutions furent sanglantes, pour ne choisir que la nôtre où la guillotine a tant servi. Seulement quelques mois plus tard arriva le règne de la Terreur, puis retour à l’empire napoléonien. En clair, que de sang coulé, que de morts inutiles. Je suis et resterai une utopique, mais pour moi, tout devrait se faire dans le calme, dans des échanges d’énergie positives. Le désaccord est une bonne chose, il aide à se remettre en cause, à avancer, mais sombrer dans la haine, les guerres, me semble dénué  intérêt. Les conflits sociaux comme les manifestations ont un impact positif, car ils peuvent alerter, informer, faire bouger les mentalités. La violence est-elle pour autant une solution pour résoudre un problème ?

Je pense, j’en suis persuadée que cette violence que l’on donne aux autres, est une violence envers nous-mêmes. La violence n’est pas humaine, elle est ce côté sombre que nous avons tous en nous, cette soupape que parfois nous n’allons pas réussir à contenir, souvent poussés par les autres. Les « tu n’en es pas capable », « quoi, tu es trop faible, tu la laisses faire », « si tu m’aimes, détruis-là »,  «tu n’es vraiment  Rien » et j’en passe. Vous êtes nombreux à m’en parler sur mon blog de ces poussées de violence qui vous habitent, qui vous incitent à changer ce que vous étiez, à dire ces mots que vous ne pensez pas. La peur apporte la violence. La jalousie apporte la violence. Les mots sont les pires armes, car ils vont vous ronger ensuite de l’intérieur. Peu importe s’ils furent vraiment pensés, le fait d’avoir été dits suffit. J’ai subi le choc des mots, j’aurais mille fois préféré des coups. Les bleus auraient disparu plus vite.

La violence ne peut apporter un apaisement que ponctuel, ensuite va naître le remord, la culpabilité, voire la frustration.

Je rêve d’un monde où chacun pourrait librement donner son avis sans blesser les autres, où les sentiments seraient à l’honneur, où les solutions ne seraient pas liées au pouvoir… Nous en sommes bien loin, mais qui sait ?

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