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( 2 novembre, 2017 )

Qu’est Qu’une personne forte ?

 

Ne vous inquiétez pas, je ne parle pas de kilos en trop, mais de cette force que chacun a en lui. On ne nait pas fort, on le devient, souvent à force de prendre des claques de vie. Récemment une personne m’expliquait qu’être fort, c’était ne plus avoir d’avoir d’émotions, et là je m’insurge. Être fort, c’est justement se servir de son potentiel émotionnel pour se maintenir debout. Une personne forte est une personne qui assume ses actes. Elle a fait un mauvais choix, elle l’a payé, certainement très cher, elle l’assume, en croisant les doigts pour ne pas refaire la même erreur. Une personne forte est une personne qui accepte que l’Erreur fasse partie de sa vie, qui fait de l’échec un sens, et qui ainsi va se féliciter de ses réussites, car nous réussissons tous quelque chose. Longtemps, j’ai pensé que pleurer était un signe de faiblesse, c’est pour cette raison que j’ai versé peu de larmes même lorsque je souffrais à en hurler. Et puis un jour, j’aime cette expression, car il y a toujours un jour où on comprend, j’ai pleuré, une déception, une main que je lâchais, une incompréhension, un coeur qui se brise, ce jour-là fut salvateur, j’ai compris que l’on pouvait pleurer et être très fort à la fois, simplement parce que la véritable force est de rester « soi », de ne pas sombrer dans la violence ou la haine, ne pas surfer sur la rancune. La vraie force est de regarder sa vie en face, droit dans les yeux sans jamais les baisser, au final reconnaître sa propre faiblesse reste certainement la plus grande force.

( 1 novembre, 2017 )

L’auto édition.

 

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Tout le monde veut un éditeur, mais tout le monde écrit,  certains vont même jusqu’à vendre leur âme au Diable pour un contrat. Je suis un électron libre, et je revendique mes choix éditoriaux. Je publie dans plusieurs supports, par choix. J’ai la plume facile, qui se lit bien, j’ai de la chance, j’en ai conscience. Plus de dix livres en moins de quatre ans dans diverses éditions. Je ne suis pas à la recherche d’un best-seller, je n’y crois pas. Tout est tellement préparé à l’avance. Il faut tirer les fils au bon moment.

Pour mon roman « Juste une seconde », je me lance dans l’auto édition, non sans peur, sur les conseils de nombreux amis tombés dans la marmite. KDP, c’est un peu un tir d’essai, afin que ce manuscrit, précédemment publié pour le salon de Paris par FFD qui n’a pu suivre ensuite, ne meure pas. Pour parfaire aux lois éditoriales, ce manuscrit fut complètement transformé, la couverture est nouvelle, la quatrième aussi, et bien sûr le titre. J’espère que vous lui ferez bon accueil. Je n’ai rien à perdre. Si c’est un échec, c’est que cette histoire devait simplement dormir, que ce n’était pas son heure.

Rien n’est jamais gagné à l’avance, car comprendre cette plateforme est bien compliquée pour moi qui suis toujours aussi quiche en informatique, un travail de Titan, mais j’aime bien me dire que c’est un nouveau défi. Et les défis, c’est ce qui me fait me sentir vivante.

 

Contrairement à beaucoup d’auteurs qui comptent leurs ventes voire leurs recettes, je ne m’y intéresse pas. Ce que j’aime, ce sont les retours, le ressenti des lecteurs, est-ce que mon message est passé ? Est-il trop utopique ? Ou trop niais ? Ont-ils vibré ?

Le pouvoir de l’écrit reste une véritable arme que j’ai décidé de manier positivement.

Aller jusqu’au bout des mots, des émotions, ne pas juste faire des phrases dans le vide, donner la chance à une histoire d’exister pour faire du bien. Je fuis le négatif, les personnes nocives, pour simplement me remplir de belles choses. Rendons à César ce qui lui appartient. Ce manuscrit a reçu plusieurs propositions d’éditeurs connus, mais il devait prendre son nouvel envol sans chaîne à ses pieds. C’est tellement compliqué ensuite de les rompre en cas de problème.

 

« Juste une seconde » sera peut-être un échec, peu importe, je n’ai plus ce désir de prouver qui je suis. Il fut un temps où j’avais été tellement rabaissée que je devais me prouver à moi-même qui j’étais. Aujourd’hui, je le sais, et j’en remercie encore tous ceux qui ont cru en moi, et m’ont aidée à traverser ce désert.

 

En route vers un nouveau type de publication dans quelques jours si tout va bien  … Entre nous, est-ce vraiment l’éditeur qui fait le livre ou la plume de l’auteur ?

( 1 novembre, 2017 )

Toutes les maladies thyroïdiennes ne sont pas identiques.

Halte au négatif !

Les médias, les groupes, beaucoup de choses sont rapportées, avec une part de vérité, mais pas toujours. Le désarroi augmente chez les malades qui ne comprennent plus rien, d’autres qui se posent en leader et tranchent. Aider, c’est le faire positivement et non en déversant la peur.

Nous ne le répéterons jamais assez, aucun malade n’est identique, aucune expérience ne peut servir à une autre personne surtout dans un dérèglement aussi complexe que celui de cette petite glande. Il n’y a donc aucune théorie, aucune certitude, et c’est bien pour cela que de nombreux médecins y perdent leur latin.

Prenons une simple hypothyroïdie faisant suite à une grossesse. Certains médecins choisissent de donner immédiatement du Levothyrox d’autres non,  tout dépend du confort du malade. 80% des hypos de grossesse rentrent dans l’ordre sans prendre de traitement, et l’arrêt de leur médicament ne sera pas mortel pour elles.

Pour Hashimoto, c’est bien plus compliqué. Beaucoup croient encore que cette maladie est soignée par le Levothyrox, mais pas du tout. C’est une maladie auto-immune qui va détruire la thyroïde, parce que les anticorps se dirigent vers elle.

Nous trouverons donc des Hashimoto avec une TSH dans la norme, sans aucun effet négatif, et qui sont sans traitement. Ces personnes sont nombreuses. Un jour, il est fort possible qu’elles aient besoin d’un traitement, mais ce n’est pas une obligation. Ce qui importe c’est comment elles se sentent !

La majorité seront des malades avec destruction massive de la glande, donc des effets secondaires pouvant être très pénibles, et donc seul un traitement pourra palier à ce manque hormonal. Là encore, le dosage sera différent pour chaque personne ! Ce qui vaut pour l’une, ne vaut pas pour l’autre. Et surtout le traitement dans ce cas sera à vie.

Quant aux dernières qui ont été opérée suite à un cancer ou des nodules et qui se retrouvent en hypothyroïdie, c’est encore un autre type de traitement, avec des normes différentes.

Vous saisissez mieux l’importance d’une reconnaissance de ces maladies ? Certains me disent régulièrement qu’Hashimoto a un nom donc elle est reconnue. Ce serait tellement simple de donner un nom et d’avoir ensuite le respect ! Une maladie reconnue est une maladie sur laquelle les chercheurs travaillent, sur laquelle les médecins s’interrogent, pour laquelle des choix différents sont proposés autant au niveau des traitements que du contingent travail.

Cessons de mettre tout le monde dans le même panier. Ce n’est pas une angine pour laquelle un protocole médical simple est mis en place, c’est un dérèglement d’une hormone indispensable à l’organisme. Les uns prendront du poids et d’autres en perdront avec le même dérèglement, les uns seront dépressifs, pas les autres, la liste est longue, si longue que seule l’écoute véritable peut aider à enrayer les dégâts.

C’est une maladie qui régit le système émotionnel, donc cessons de lancer des pics alarmants comme j’en ai lus « Tu vas mourir ! » «  tu es folle, faut te faire soigner » …

On mourra tous un jour, et non être atteint d’une maladie thyroïdienne n’est pas synonyme de folie.

Nous sommes juste TOUS des malades qui voudrions vivre le mieux possible !

 

( 1 novembre, 2017 )

La Toussaint

Chaque année je me dis que je vais publier un article sur la Toussaint, et puis je passe à autre chose. Les fêtes officielles, ce n’est pas ma tasse de thé, en dehors du jour férié toujours bon à prendre, je n’aime pas ce qui se noie dans le pur conformisme.

Déjà Halloween que l’on a directement relié à la Toussaint m’exaspère, on n’a fait que piquer cette fête à d’autres pays pour en faire une institution commerciale. D’accord, je n’ai plus d’enfants en âge d’aller quémander des bonbons, mais les citrouilles et les sorcières, ce n’est pas pour moi. Quant au jour des morts, c’est encore pire. Comme s’il fallait un jour spécifique pour penser à nos disparus. Lorsque j’étais petite, je devais avoir cinq ans, j’accompagnais ma mère sur la tombe de mon grand-père, un monsieur mort en héros pendant la seconde guerre. Ma maman passait l’après-midi à nettoyer la tombe, à agencer des fleurs, pendant que je m’ennuyais à mourir. Déjà à l’époque, je me demandais l’intérêt d’aller fleurir ainsi, une fois par an, un squelette dans une tombe.

Alors non, je n’irai pas au cimetière aujourd’hui, ni demain. D’abord, mes disparus sont tous incinérés, et puis ils vivent toujours dans mon coeur, ils portent ma plume, ils sont dans chacun de mes rires. Je n’ai pas besoin de leur réserver un jour particulier. Ils n’auraient pas voulu que je le fasse, tout comme je n’aimerais pas que l’on me le fasse.

La mort s’inscrit dans le cycle de la vie, simplement, comme une évidence, nul ne peut y échapper. Pourquoi inciter les hommes à être tristes un jour précis ? Apprivoiser la mort, c’est s’autoriser à continuer de vivre « après ». Et je ne parle même pas de ces fameuses « chrysanthèmes », ces pauvres fleurs que l’on a décidé qu’elles seraient « la fleur des tombes », et qui jamais ne pourront trôner sur une table de la cuisine.

Offrons des fleurs aux vivants !

Ceci étant, je reste respectueuse de chacun, et mes pensées accompagneront tous ceux plongés dans la douleur à cause des souvenirs que feront remontés cette fête

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