La génération Goldman
Je ne suis pas fan des biographies en tous genres, surtout celles des artistes, que je trouve toujours ennuyeuse, mais voilà que dernièrement je suis tombée sur un livre « Jean-Jacques Goldman : vivre sa vie ». Je suis de la génération Goldman, et j’ai rencontrée JJG en vrai comme disent les enfants. Je me suis reconnue dans les mots de ce livre, le parcours de plusieurs dizaines d’années où j’ai suivi chaque nouvel album. Je me souviens aussi du temps où j’allais avec mon amoureux de l’époque ( mon ex mari) acheter des tennis à Sport 2000 à Montrouge pour tenter d’apercevoir Goldman.
Le hasard, quoique comme vous savez, je n’y crois pas, m’a fait croisé « en vrai » la route de JJG. Mon fils Christophe âgé de 3 ans, en unité stérile, ne cessait d’écouter en boucle « La vie par procuration. » Après sa mort, j’ai écrit à JJ et déposé ma lettre dans sa boîte aux lettres. Il m’a répondu une superbe lettre manuscrite que j’ai toujours, pleine de mots qui font du bien, des mots qui m’ont aidée à me reconstruire. Pas simple de perdre un enfant.
Lorsque j’ai fait mon premier stage à l’IUFM, JJG venait de sortir sa chanson « Rouge » ( étonnant comme inconsciemment j’ai appelé mon premier roman Rouge)
J’ai donc fait bosser durant un mois les élèves sur ce thème et tout envoyé à JJG.
En retour, il a offert à la classe où j’avais fait mon stage des CD et des tea shirts.
Notre premier partenariat est né ainsi, et s’est renouvelé plusieurs fois jusqu’à cette rencontre au Zénith, l’apothéose, où il m’avait invitée avec ma classe pour assister à une répétition « des restos du coeur ». Telle une groupie, j’ai eu la première bise de JJG ( je dis première car je l’ai revu lors d’un concours organisé par ma ville des années plus tard, un nouveau plaisir de croiser sa route)
Il y a des personnes dans une vie qui marquent bien au-delà des simples mots, qui apportent sans le savoir cette pincée d’espoir qui nous aide à avancer. Artistes, inconnus, amis, peu importe au final, l’important est cette petite flamme qu’ils ont laissée en partant.
En tous les cas, Jean-Jacques restera toujours pour moi « un des plus grands » simplement parce que ses mots m’ont apporté bien plus que ceux d’une simple chanson.
« Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront prés de moi sur mon chemin
Te dire que c’était pour de vrai
Tout ce qu’on s’est dit, tout ce qu’on a fait
Que c’était pas pour de faux, que c’était bien.
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c’est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
(…)
Ça restera comme une lumière
Qui me tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s’éteint pas. »
Un jour, j’ai envoyé les paroles Confidentiel à une personne que j’aimais, qui n’en avait rien à faire ! Peu importe, il restera toujours cette chanson.
mon chouchou, j avoue, je suis jalouse mais il y a de koi LOL
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