( 16 décembre, 2017 )

Starmania

Dernièrement, je me suis replongée dans mes vieux albums, dont Starmania. J’ai depuis le début eu un véritable coup de coeur pour cette comédie musicale que j’ai vue au moins trois fois dans des versions différentes. Pour la première, j’avais juste dix-neuf ans, et c’était au Palais des Congrès. Pour moi, ce fut le premier opéra rock auquel j’ai assisté, et j’adorais déjà la philosophie avant gardiste de cette pièce.

Les jeunes générations fredonnent les chansons sans vraiment comprendre l’histoire.

Et pourtant, que de thèmes dans ce répertoire.

Dans un futur qui se voulait proche, tout l’Occident n’était qu’un même pays où la capitale Monopolis était terrorisée par une bande nommée les Étoiles Noires qui se rencontrent à l’Underground Café sous le regard amusé de Marie-Jeanne, la serveuse automate. Juste au dessus se trouve le building de Zéro Janvier un milliardaire voulant la présidence de l’Occident.

« J’aurais voulu être un artiste … »

Voulant redresser le pays, il devient l’ennemi des Étoiles Noires et de son chef Johnny Rockfort.comme toute pièce tragique, on assiste au trio, Johnny est sous l’emprise de Sadia une anarchiste, mais il tombe passionnément amoureux de Cristal, et va s’enfuir avec lui.Jalouse et furieuse, Sadia devient la nouvelle animatrice de Starmania, et décide de dénoncer Johnny et Cristal à Zéro Janvier le soir où celui-ci célèbre ses fiançailles avec Stella Spotlight au Naziland, les Étoiles Noires ayant choisi cette soirée pour faire exploser une bombe dans la Tour Dorée.

Tous les thèmes forts sont rassemblés. La passion, l’amour, la réussite, la révolte, l’amour impossible, celui de Marie-Jeanne pour Ziggie qui est homosexuel, etc

Je pense que cet opéra rock est immortel, dans le sens qu’il dénonce une société que nous retrouvons trente ans après avec la lutte des pouvoirs, le terrorisme.

Pourquoi un tel succès ? Peut-être grâce à la qualité des textes, car soyons francs, Berger et Plamondon savaient y faire. Peut-être également simplement parce qu’à cette époque, nous avions besoin de rêves, nous n’avions pas Internet, et tout passait par les livres ou la chanson. En tous les cas, cela reste pour moi la comédie musicale immortelle.

 

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Photo prise sur le lien

https://m.gralon.net/articles/art-et-culture/theatre/starmania-l-opera-rock-de-michel-berger-et-luc-plamondon-2716.html

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