( 20 janvier, 2018 )

Écrire, lire des histoires d’amour

 

Ne pouvant me plonger dans l’écriture d’un nouvel opus policier ( concentration trop difficile durant l’école), j’ai opté pour une nouvelle romance, inspirée par des visages qui s’invitent dans mes rêves pour écrire une histoire imaginaire.

 

Écrire une histoire d’amour, c’est à la fois difficile et simple, une façon de rêver tout éveillé, de crayonner des histoires qui n’existent que dans notre imagination.

Les gens lisent des romances depuis la nuit des temps. Qui n’a pas lu « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell ou « La nuit des temps » de Barjavel, des genres différents, qui pourtant nous ont tous fait vibrer. Je me souviens notamment de « Love story » d’Erich Segal que j’ai lu lorsque je n’étais qu’une ado et qui m’a fait verser toutes les larmes de mon corps. J’ai toujours aimé les histoires d’amour, certainement parce que j’aime l’amour, je trouve que cette émotion est magique, se définissant hors du temps. Tout le monde sait que j’aime surtout lire des polars, mais j’aime aussi plonger dans un roman d’amour, au sens le plus large, sentir ce lien qui se crée entre deux personnages, roman transpirant de positivisme, teinté d’érotisme sans n’être justement que de l’érotisme. J’aime les histoires d’amour qui parlent, qui chantent, qui font vibrer des cordes sensibles, qui emportent vers autre chose que la routine quotidienne.

Par contre, je ne suis pas attirée  particulièrement par les romans que l’on appelle communément les histoires guimauves à la Harlequin, tout comme les histoires d’amour trop compliquées où mille personnes tirent les ficelles pour au final se poser la question, qui aime vraiment qui …

J’écris peu d’histoires d’amour, car curieusement, j’ai bien moins de difficultés à pondre un polar qu’un roman d’amour, peut-être parce que les romans d’amour nécessitent de mettre ses propres tripes sur le tapis, ses émotions. Autant je ne rentre pas dans la peau d’un sérial killer, autant je me fonds avec l’héroïne d’une romance.

J’ai aimé écrire ma trilogie des Carla, parce que cette femme a vraiment aimé, tous les hommes de sa vie, surtout Lui qu’elle a tant aimé, jusqu’au dernier moment, tout comme ma Nadia dans « Juste une seconde ».

On peut vivre positivement sans amour, surtout sans être amoureux, mais quelle tristesse. J’aime tellement l’amour que par ma plume, je le crée, je le transforme, je l’invente.

Il n’y a pas de normes pour écrire une histoire d’amour, juste laisser l’encre couler, et ces jours-ci, elle coule, alors je la laisse couler …

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