Tes paroles sont tes pensées
Halte à l’agressivité ! Il est impératif d’apprendre à parler autrement, à mesurer ses mots, à faire preuve de bienveillance. Une pensée peut en un claquement de doigt se matérialiser en un acte qui fait mal, qui ne s’efface pas, seulement sans prise de conscience, ces actes se reproduiront inlassablement, jusqu’au moment, où cette façon de faire ne sera plus qu’une sale habitude. Je pense aux remarques que certains font aux enfants, propos parfois pinçants qui peuvent laisser des traces, ce sera le « qu’est-ce que tu es nul », adultes, enfants, ce sont des mots cruels. « Tu ne sers à rien », « Tant que tu existeras, tu seras un problème. »
La liste est si longue que cela en est inquiétant.
Changer ses pensées, c’est changer ses paroles.
Tout d’abord mettre l’agressivité au placard, se mordre la langue plutôt que de balancer un pic. Trop de personnes en souffrance vont se venger sur leurs enfants ou leurs partenaires, résultat l’autre encaisse souvent sans rien dire.
Arriver au travail, chez soi avec le sourire, même si la journée s’annonce pourrie, même si elle fut mauvaise. Prendre chaque évènements avec philosophie. Ne pas se prendre la tête. Trop de personnes s’inquiètent du regard des autres. Honnêtement, comme si les autres s’intéressaient vraiment. On le croit, c’est une pure illusion. L’autre va juger, sans regarder, sans s’interroger, pour le plaisir de parler. Ne pas s’en préoccuper casse rapidement ce jeu débile digne d’une cour de récréation. Je sais pour l’avoir vécue, c’est très dur au début. On cherche bêtement à se justifier, à vouloir expliquer, et plus on le fait, plus on alimente les rumeurs. Il faut savoir dire stop, regarder l’autre en face, et lui dire « Qu’est-ce qu’elle a ma vie ? Elle t’embête ? » plus de prise, plus de pouvoir, l’autre passe à autre chose.
Se dire ensuite chaque jour que l’on est heureux. C’est important ! Le bonheur, c’est nous-mêmes qui le façonnons, alors se le répéter plutôt que grogner dans son coin que tout va mal.
Et puis surtout il faut donner, sans se poser de questions, sans attendre un rendu similaire, juste donner parce qu’offrir un cadeau, cela fait du bien.
En dernier, remercier la vie, parce que quand on a fini de tout voir en noir, de râler tout le temps, et bien franchement, on se dit, elle est vraiment bien belle la vie !
J’ai toujours à l’esprit cette impériosité des » filtres » quand me vient à l’esprit une répartie : justesse, validité et utilité (vrai, bien, utile) et souvent je tais ce soupçon de velléité de reproche qui son à mon esprit.
C’est encore ce qui fait mon fréquent silence J’ai tellement la crainte d’être injuste, de lénifier le tord, de me perdre en inconsidération.
Ce n’est pas de la sagesse comme on a osé me le reconnaître parfois, c’est du bon sens. Quand on connaît tout ce que génère le « mal placé », on se gare des faux pas.
Et la paix ne saurait exister hors cette conception ^_^
Très bonne analyse …