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( 4 janvier, 2018 )

L’amour, la haine, deux sentiments identiques.

« je t’aime, mais non, je te déteste ! Je n’en ai rien à faire de toi ! »  On l’entend dans de nombreuses conversations, les livres dégoulinent de ces phrases, à se demander si L’amour et la haine ne seraient pas  deux sœurs jumelles, deux émotions passionnelles.

Malheureusement, certaines personnes passent rapidement de l’une à l’autre, pour finalement ne plus quitter madame la Haine. Cette dernière est redoutable souvent à l’origine d’une blessure narcissique, une façon de se convaincre de sa toute puissance.

Je ne comprends pas ces personnes qui haïssent ceux qu’ils ont aimées. C’est une chose qui m’est impossible. Lorsque j’ai aimé une personne, je ne peux la détester, au pire, elle m’indiffère, ce qui signifie que je n’ai peut-être jamais rien ressenti de vrai pour elle.

Je comprends souvent que l’on puisse ne plus aimer, que l’on puisse avoir été blessé ou déçu,  mais cela n’autorise pas un sentiment aussi violent que la haine qui implique inéluctablement un acte violent en retour, un besoin de faire mal pour moins souffrir.

 

On ne peut aimer tout le monde, c’est une réalité, et parfois on se retrouve sur le fil rouge, partagé entre amour, déception et tristesse, rancune. On se persuade que l’on déteste cet autre qui nous fait souffrir. Je pense que toute personne à un moment de sa vie va détester une autre personne. Ce n’est pas pour cela que ce sera de la haine, et surtout, sauf pathologie,  ce sera dans un temps limité. Je pense qu’il ne faut pas tenter de comprendre pourquoi quelqu’un, un jour, ne nous aime plus, voire nous déteste. Ce serait une véritable perte de temps.

 

La Haine vient souvent de la frustration de celui qui n’a pas eu ce qu’il voulait, du regret de ce qu’il n’a pas été. Haïr ou détester dans la durée n’est pas une option sur le long terme. Il faut s’éloigner des gens haineux qui sont nocifs, car ils véhiculent de mauvaises énergies. Ils s’alimentent de leur propre haine, s’en nourrissent à chaque seconde à tel point qu’ils ne parviennent plus à vivre autrement. Sans elle, ils ne sont plus rien alors ils continuent, excités par cette haine.

 

L’amour et la haine sont des passions qui font toutes les deux souffrir. Il faut apprendre à se séparer de ces émotions dévastatrices. Haïr est un sentiment négatif, cela peut finir par détruire autant celui qui ressent cette émotion, que celui qui la subit. Cela peut aussi avoir des répercutions sur l’entourage, transformant par effet boomerang des personnes adorables en monstres.

Le plus beau pied de nez que nous pouvons faire à la haine, c’est de vivre, tout simplement de vivre. Il est parfois nécessaire de passer à autre chose. On ne peut rester toute sa vie figé sur un évènement.

Il y a des portes à fermer, des clés à tourner, et des murs à enjamber, des choses à reconstruire, et au bout la sérénité. Cela vaut le coup, non ?

 

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( 4 janvier, 2018 )

Les enfants d’aujourd’hui

 

C’est une réalité, les gamins d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier, on ne peut le nier. La faute à la société ? à l’affluence d’informations ? Une chose est sûre, rien ne va plus ! Nos petits anges n’arrivent plus à se concentrer, ne peuvent s’empêcher de parler, ne peuvent rester attentifs plus de quinze minutes. Cette évolution en vingt-cinq ans me fait très peur. Comment peut-on envisager une vision positive de l’avenir, alors que « la base » est déjà instable ? Pourtant à la l’âge de la crèche, ils sont tous adorables, qu’est-ce qui les transforme ainsi ?

Je frémis chaque jour en constatant des enfants de plus en plus insolents, irrespectueux, moqueurs. Ils se délectent du bruit perpétuel, pire s’en alimentent. Que faire ? On les retrouve à vingt ans en train de lancer des pierres sur les services de l’ordre. Échec de l’éducation, de l’enseignement ? Personnellement, je n’ai plus de solutions ayant tout essayé en qualité d’enseignante, mais une chose est certaine, jusqu’au jour de ma retraite, je me battrais contre cette mentalité qui envahit nos vies, ces mômes qui arrivent le matin déjà énervés, parfois limites violents, se jetant à la tête des noms d’oiseaux, se lançant des blagues acerbes, blessantes, ces enfants qui ont perdu leur innocence.

Je rêve d’un monde où ces enfants seraient simplement des enfants, où ils apprendraient de nouveau à perdre du temps, à s’ennuyer, au lieu de rester figés devant la télé ou leurs jeux vidéos. J’aimerais retrouver des enfants qui au lieu de penser à se battre, pourraient simplement plonger dans l’imaginaire et avoir une vision positive de la vie.

Des enfants qui seraient tout simplement des enfants.

 

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( 4 janvier, 2018 )

L’hypothyroïdie et l’hypertension

 

Hashimoto depuis plus de quatre ans, je me bats aussi contre un autre fléau l’hypertension. Rares sont les médecins qui en parlent, qui font le lien, et pourtant, c’est un effet secondaire, dirais-je des plus complexe. Rappelons que notre thyroïde régule de nombreux organes dont le coeur, élément tout de même indispensable à notre survie. De ce fait, elle permet de réguler la tension, le rythme cardiaque et la température du corps. Le corps a besoin d’une certaine dose d’hormones thyroïdiennes pour maintenir une pression artérielle sous bon contrôle. Si le déséquilibre se fait, la tend artérielle augmente, avec en prime une montée du poids et du cholestérol qui cogne à la porte. En clair, en plus d’avoir des soucis de thyroïde, on se retrouve avec le couperet de la crise cardiaque.

Je tenais à faire un article dessus, car c’est un problème souvent que personne ne soulève, ce lien entre l’hypothyroïdie, le surpoids, et l’hypertension.

Solution facile, on bourre les malades de médicaments hypotenseurs et de Levothyrox, seulement on ne soigne pas vraiment, on met juste un pansement.

Je suis sujette à une tension de stress, qui peut me faire monter à des taux frisant les 20/13, mettant gravement en danger mon organisme. J’ai vécu dernièrement un premier avertissement. Seulement, je fais partie de ces cas rares qui sont allergiques au stérate de magnésium, et à ce jour, il n’existe aucun médicament allopathique sans cet excipient pour la tension. Seule ma thyroïde est mon indice. En cas de montée de cette tension, très reconnaissable avec des maux de tête, vertiges, fatigue, pouvant être pris pour des symptômes d’hypothyroïdie, je m’impose du repos, éloignant le stress, mais ce n’est pas simple.

Les malades de la thyroïde peuvent se soigner sans souci grâce à la Thyroxine, tandis que les Hashimoto vont subir les ravages de leur auto-immunité qui va frapper avec régularité. Beaucoup d’Hashimoto ont des problèmes de coeur, des extrasystoles, une fatigue liée autant à une hypo qu’à cette tension haute.

Des solutions ? Faire attention à ne pas ingurgiter trop de graisses, trop de café ou de thé, faire un peu de sport, mais surtout surveiller sa TSH. Il suffit parfois d’une petite montée de 0,20 pour que votre tension passe de 12/7 à 15/9 …

Prenez votre corps en main ! Soyez à son écoute sans pour autant être hypocondriaque. Bon courage à tous !

( 4 janvier, 2018 )

La délation et ses dérives

 

« Hashtag balance ton porc » inonde les réseaux sociaux depuis la dénonciation légitime du cinéaste américain à la queue baladeuse. Seulement, moi la délation, je n’aime pas ça ! On court droit à la dérive, aux règlements de compte. Des exemples montrent que certaines femmes sont allées porter plainte contre leurs chéris, puis se sont rétractées, tout n’était au final que vengeance pour un adultère ou une broutille. On a vu ce qu’était la délation durant la seconde guerre mondiale. Pas très joli. Certains se sont retrouvés directement dans les camps juste sur dénonciation

Bien évidemment, je ne cautionne pas le harcèlement aussi bien sexuel que psychologique, car c’est une atteinte à la liberté des femmes, et que l’on ne vienne pas me parler d’égalité dans ce domaine. Un homme a un pouvoir énorme, sexuellement, physiquement et psychologiquement, ce qui n’est pas le cas d’une femme qui va presque toujours subir, sans rien dire, par amour, pour ne pas perdre son travail, par peur tout simplement. Ces hommes doivent être punis, c’est une évidence, sinon ils recommencent, seulement ce #balance ton port me fait penser à une vendetta, un besoin de régler des comptes publiquement. La justice est là pour cela, mais les réseaux sociaux sont-ils vraiment l’endroit de vider ses poubelles sales ? À remuer tant de boues, parfois de la fausse, n’est-on pas en train d’offrir à ces porcs une jolie carte « sortie de prison » sans passer par la case départ ?Une nouvelle dérive du web ?

 

( 3 janvier, 2018 )

Juste une seconde

Image de prévisualisation YouTube

 

 

une jolie vidéo de Juste une seconde

( 3 janvier, 2018 )

La liberté de créer

Chacun a sa définition de la liberté, mais pour moi, la création est la plus grande liberté que nous ayons en notre possession. Créer, c’est s’autoriser à mettre à nue nos émotions, nos idées. Un peintre va mettre son âme sur une toile, usant de son pinceau comme d’une arme, mélangeant les couleurs au grès de son humeur. Un auteur se servira de ses mots pour peindre des histoires qui font faire pleurer dans les chaumières, rire, distraire, réfléchir. Pouvoir mettre des phrases sur le papier, c’est énorme, une sensation unique que seuls les auteurs possèdent, cette liberté de pouvoir donner la vie à des personnages, à des situations imaginaires. Utiliser le papier comme s’il était de l’argile. Le façonner, le modeler, pour en sortir tous nos désirs, tous nos rêves, toute notre âme. L’écrivain par ses mots ne peut-il se comparer à Dieu ?

( 2 janvier, 2018 )

De l’autre côté du mur

De l’autre côté du mur, on ne sait pas ce qu’il y a, on l’imagine, on l’espère, mais on ne peut pas le dire avec certitude. De l’autre côté du mur, il y a certainement des arbres et des fleurs, le soleil toute l’année, des arc-en-ciel même sans la pluie. De l’autre côté du mur, il y a toi, toi que je ne connais pas encore, ou si peu, toi qui est là, j’en suis convaincue, toi qui m’attends, peut-être ou pas. Seulement voilà, je ne peux franchir ce mur, lisse, sans aucune issue. Je ne peux transpercer ces pierres, m’échapper à la noirceur de ma vie. Mes mains saignent, le sang coule, et le mur ne bouge pas. Et puis, il me faudrait un signe, savoir que tu existes vraiment, que tu n’es pas une illusion, que tu n’es pas juste un reflet de mon imagination.

Je n’ai plus d’ongles, mes yeux ne voient plus, je n’entends plus, mon dos est courbé, et pourtant chaque jour je viens au pied de ce mur. Je cogne, de plus en plus plus faiblement, je crie, je voudrais tant voir cet autre côté avant de partir, sentir une fois dans ma vie le parfum des roses, entendre le chant des oiseaux, et surtout, surtout pouvoir courir dans tes bras, toi, qui m’attends peut-être, toi que j’ai aimé , je veux croire que de l’autre côté du mur, il y a l’espoir.

Mais le mur n’a pas bougé, il ne s’est même pas fissuré …

On m’a simplement retrouvé avec du sang séché sur les doigts à force d’avoir trop gratté.

 

Faisons en sorte de ne jamais avoir de murs que nous ne pouvons traverser …

 

Image pris sur http://ungarunefille.centerblog.net/m/6576874-Paysage-feerique-

Merci

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( 2 janvier, 2018 )

Certains combats doivent cesser …

 

Il y a des combats qui se justifient quelque soit le moment donné, et puis il y a les autres, ceux qui n’ont plus aucune utilité une fois la tempête passée. Continuer à prendre les armes, pour certains, est un besoin d’accepter leur vie, de se forger une certitude qui n’appartient qu’à eux. Pourtant, les violences et les guerres individuelles devraient se désintégrer avec le temps. L’homme n’est fait fait pour vivre avec un boulet de regrets ou de rancune à son pied. Cette énergie ne sera que destructrice à la longue pour les autres, mais pour lui également.

Se battre pour une cause collective juste, oui, c’est une énergie solidaire qui va souder les personnes. Se battre pour sauver son image ou son honneur est totalement désuet au XXI siècle. La terre est en danger, avec un réchauffement climatique qui augmente d’années en années, l’eau qui va dans vingt ans commencer à manquer, nos champs bourrés de pesticides. Toute cette énergie dépensée à titiller le voisin, à critiquer ou juger l’autre, comme ce serait bien de l’utiliser pour tenter un dernier geste désespéré pour sauver notre humanité. L’homme est fait pour Aimer et surtout les seuls vrais échecs sont ceux dont on n’apprend rien.

( 2 janvier, 2018 )

Il était une fois l’amour

Tous les contes de fées débutent de la même manière, et finissent par « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants », malheureusement le plongeon dans la réalité est bien différent. Certaines histoires se finissent dans les coups, le sang.

J’ai toujours du mal à comprendre comment une femme peut continuer à protéger un homme qui l’a frappée à plusieurs reprises. Certaines, et j’en connais, ont eu le courage de partir, de claquer la porte, d’autres restent encore, subissant avec dégoût les coups de reins de leur partenaire ou les claques en pleine figure. Et je ne parle même pas des violences verbales, de cet avilissement qui va pousser certaines vers la dépression ou l’alcool. Pourtant, le « il était une fois »avait existé un jour, l’émoi des premiers baisers, des premières fois. Qu’est-ce qui peut bien pousser un couple à se détruire ainsi ? Qu’est-ce qui incite l’amour à subsister malgré le sang qui coule ?

Est-ce le « il était une fois » qui ne veut pas mourir ?

Je pense à toi qui étais si jolie, pleine de vie, je pense à l’épave que tu es devenue aujourd’hui, aux remarques acides qu’il te faisait, aux larmes que tu as certainement versées, au jour où un verre de plus t’emportera vers l’abîme d’où tu ne reviendras pas.

Pourtant, il était une fois l’amour …

 

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( 1 janvier, 2018 )

Il serait temps de vivre vraiment …

 

Trop de personnes s’enfoncent dans une routine collante leur imposant des limites, des chaînes invisibles parfois bien lourdes à porter. Détruire ces certitudes, ces habitudes, lever le bouclier contre ces peurs qui ralentissent, et oser, enfin, l’impensable, ce qui nous avons toujours cru irréalisable, impossible, vivre, simplement vivre en pensant à soi, voilà ce que doit être 2018. Prendre une paire de ciseaux et découper le voile moralisateur qui obscurcit nos désirs, nous contraignant à faire de choix, par loyauté, par amour, par nécessité. Vivre, simplement s’autoriser à vivre autrement que gouverné par l’argent ou la réussite, vivre  chaque minute en se disant que le meilleur reste à venir, vivre en dessinant des arcs-en-ciel de toutes les couleurs même avec des couleurs qui n’existent pas, vivre afin de n’avoir jamais rien à regretter.

Vivre tout simplement …

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