Ces personnes qui offrent bien plus que du temps.
Ces blouses blanches qui courent dans les couloirs des hôpitaux, ces mains qui se tendent par moment, ces sourires offerts parfois trop vite parce que le temps manque.
Derrière ces professionnels, un coeur qui bat, une âme qui vibre. Trop souvent on catalogue médecins, infirmières, aide-soignants dans la case indifférence, aujourd’hui j’ai envie de vous rappeler que ces personnes ne sont simplement que des êtres humains avec une vie parfois compliquée, une fois la porte passée, des personnes qui absorbant tellement d’énergies négatives qu’elles en emportent des morceaux avec elles. Rentrer chez soi après avoir vu toute la douleur du monde, il faut une sacré force morale pour tenir debout, s’occuper avec le sourire de ses enfants, faire l’amour à sa femme. Ne les enviez pas ! Beaucoup sont au ras du burn out ou de la dépression, beaucoup n’en peuvent plus, et pourtant ils l’aiment leur travail.
Les malade, les personnes âgées, restent des jours voire des mois allongés sur un lit ou dans un fauteuil à écouter le bruit de leurs pas, à ne vivre rythmés que par leur parfum, le son de leur voix, la caresse d’une main, l’histoire lue même si les larmes ne coulent pas. Ces ombres qui s’occupent de vos proches sont bien plus que de simples professionnels, ils sont ce mince fil rouge entre la vie et la mort, même s’il faudrait tellement plus de temps pour dessiner un arc-en-ciel, mais comment offrir un peu plus humanité lorsqu’une aide-soignante a un trop grand nombre de malades, lorsque les toubibs ont leurs cabinets médicaux qui ne désemplissent pas, prenant à bout de bras ces vies en sursis, toutes ces souffrances.
Alors oui, bien sûr, de l’extérieur, la critique est facile, comme toujours, mais il faut rester lucide. Notre société est difficile, la souffrance des soignants égale parfois celle des patients. Soyons donc plus tolérants envers ces personnes qui offrent souvent bien plus que des actes médicaux, du temps, de l’écoute. En ce qui me concerne, j’ai l’immense chance d’avoir de fantastiques médecins ( que ce soient mes spécialités ou médecins traitants), des personnes hors du commun, à l’écoute, avec qui un vrai lien existe. Sachons que parfois avec juste un sourire, le malade apporte aussi au médecin.
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