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( 24 février, 2018 )

l’insouciance

Pas un jour sans une ligne, malheureusement les caprices des hébergeurs ont failli me faire mentir. Tans pis ! Une preuve encore que l’informatique n’est vraiment pas une chose fiable, alors conservons juste cette insouciance, celle des petits enfants, innocents au coeur tendre. Pourquoi tant d’adultes perdent-ils donc ce bien précieux ? Ce don merveilleux de s’extasier de tout et de rien, de ne pas se prendre la tête, d’être ce qu’ils sont, tout simplement. Tellement de personnes en grandissant deviennent des stéréotypes façonnées par leur éducation, la société, voire ce qu’ils pensent devoir être. Ils abandonnent ainsi leur insouciance, refusant de prendre le plus petit risque, posant des barrières tellement hautes qu’ils se retrouvent dans l’incapacité de les franchir.

L’insouciant n’est pas un inconscient contrairement à la pensée commune, c’est juste une personne qui sait faire des choix sans se poser trop de questions, c’est quelqu’un qui vit sereinement sa vie, car capable de se moquer de ses erreurs, d’être philosophe, de ne pas être touché par la méchanceté des autres.

J’admire les personnes dotées de cette qualité qui peuvent ainsi vivre pleinement leurs passions, leurs projets, sans avoir cette peur d’échouer, en se relevant toujours sans égratignures. Est-ce inné ou reste-t-on innocent parce qu’on le travaille ? En tous les cas, j’essaie de l’être de plus en plus, mais c’est un long chemin que de lâcher ses rêves pour ne vivre que l’instant.

( 23 février, 2018 )

Les maladies invisibles sont elles une fatalité ?

 

Trois ans jour pour jour que je me bats pour la reconnaissance des maladies auto-immunes, dans l’ombre. Je ne lis que trop souvent des langues de vipères qui disent que c’est inutile. C’est la critique qui est inutile et non l’action ! Se battre, c’est avancé, c’est surtout ne pas accepter une fatalité. L’important est de semer doucement des graines qui vont un jour germer. Le recueil « Hashimoto, mon amour » a ouvert des portes dans certains foyers, une meilleure compréhension de la maladie, tout comme « H et la plume de l’espoir » a été lu par beaucoup de maîtresses dans les écoles afin de faire prendre conscience aux enfants que de nombreux maladies invisibles font souffrir.

Alors oui, c’est de continuer, car cela en vaut la peine. Ce n’est pas une fatalité. Tant de personnes sont touchées dans la société, tant de personnes se cachent surtout par peur de montrer leurs faiblesses. Nul n’est responsable de porter une maladie génétique ou un handicap de naissance, nul ne doit se sentir coupable d’avoir développer une maladie auto-immune suite à un divorce, une séparation, un deuil, un choc.

Savez-vous qu’une énorme majorité de femmes victimes de pervers narcissiques développent des dysfonctionnements de la thyroïde ? Ce ne sont pas elles les coupables, mais ces hommes ou ces femmes, manipulateurs qui ont profité de leurs failles. Je fais partie de ces victimes qui ont cru vraiment que « les autres » étaient gentils. Aujourd’hui, je n’ai presque plus de thyroïde, mon corps se mettant en défense à la moindre attaque, au moindre stress, je me sentais coupable de me détruire ainsi, alors que j’ai une force morale positive. Il m’a fallu faire un long chemin pour comprendre que je ne pouvais rien faire contre des personnes dénuées d’empathie, ayant des blessures liées à l’enfance, ne songeant qu’à ce qu’elles veulent, elles.

Nous ne sommes jamais dans une fatalité, nous vivons des expériences, mais on ne peut prévoir comment vont réagir ces personnes « hors normes », sans émotion véritable. L’important est de se reconstruire, d’oser en parler, de se faire aider, et ensuite de savoir écouter les autres.

 

Je vous rappelle qu’il reste une fin de stock sur le site fnac

https://livre.fnac.com/a9389468/Sylvie-Grignon-Hashimoto-mon-amour

 

Et que H est en vente sur le site Edilivre

 

https://www.edilivre.com/h-et-la-plume-de-l-espoir-sylvie-grignon.html/

( 23 février, 2018 )

Sociétée connectée

 

Dernièrement, je me suis rendue dans un collège, et qu’elle ne fut pas ma surprise en me retrouvant en pleine cour de récréation des troisièmes. Rien d’anormal allez-vous me dire, seulement au lieu de voir des minettes en train de ricaner comme des bécasses comme toutes les filles de cet âge, je n’ai vu que des enfants assis sur des bancs ou à terre, un smartphone dans les mains, certains allant même jusqu’à discuter via un réseau Wattsapp ou d’autres, avec leur voisin direct. Est-ce que je suis tellement hors circuit que je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse préférer discuter sur un écran que face à face ? Le portable n’est-il pas en train de tuer là communication ? Comment peut-on mener une discussion saine lorsque l’on ne regarde pas l’autre dans les yeux ? N’est-ce pas justement le sourire, les paillettes dans le regard, les petites rides qui se dessinent qui rendent notre interlocuteur intéressant, plutôt qu’un banal SMS sur un écran ?

Société connectée derrière des pseudos, derrière des profils, monde qui ne cesse de se cacher derrière un masque, n’es-tu pas en train de perdre l’essence même des relations ? Qui ne s’est pas déjà demandé au moins une fois qui se cache derrière un message ? Qui a vraiment envoyé ce texto dont le ton n’a rien à voir avec ce que l’on sait de l’autre ? Et je ne parle même pas de ces mails trop souvent piratés … On y perd cette sensation «  d’intimité ». Plus personne n’arrive à faire confiance à personne, alors ne serait-il pas temps de ranger vos fichus téléphones, de vous retrouver autour d’une table pour papoter et rire, les yeux dans les yeux. Même si c’est parce que je suis née au siècle dernier, c’est ce que je fais, et croyez-moi, j’ai passé une période « connectée », je me suis perdue entre réalité et illusion, aujourd’hui, je redonne à mon Iphone son rôle premier, celui juste d’un objet utile, mais certainement pas un prolongement de moi-même. Tout comme je mets une vraie limite aux réseaux sociaux, à Internet. Je ne donne plus aucun pouvoir à ceux cachés derrière leur profil, à ceux qui traquent ma vie, à ceux pour qui je ne fus qu’un simple objetau même titre que ce téléphone qu’ils ne quittaient jamais. Se déconnectée, ce n’est pas survivre, c’est vivre.

 

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( 22 février, 2018 )

Ces relations qui ne sont seulement qu’intéressées.

Quelque soit le milieu socio-culturel, quelque soit l’âge, nous passons notre vie à croiser des personnes intéressées, non par « nous » mais par ce que nous pouvons leur apporter. Ce sera « l’ami » qui ne va cesser de quémander un arrêt de travail ou un médicament à son ami médecin, la super copine auteure qui va « être notre amie » puis qui va disparaître en un claquement de doigts, le collègue qui fera du lèche-botte jusqu’à obtenir ce qu’il veut. Toutes ces personnes ne seront là qu’à un moment, bien présentes, puis disparaîtront quand elles auront obtenu ce qu’elles veulent.

Comment les reconnaître à temps allez-vous me dire ? C’est loin d’être facile ! Trop souvent ces personnes sont dénuées d’empathie, mais ce sera invisible à l’oeil nu. Elles sauront mettre en avant leurs malheurs, mais ne seront jamais à l’écoute des vôtres ( perte de temps), elles seront paranos, toujours persuadées que l’on ne les aime pas, que l’on ne s’intéresse pas à elles, simplement parce qu’elles reproduisent ainsi leurs propres attitudes, et surtout elles auront une très haute opinion d’elles-mêmes. Tout ce qui brille différemment, tout ce qui pense autrement, ne sera pour elles d’aucun intérêt sur le long terme. Je devrais rajouter, elles mentent comme elles respirent, tellement bien qu’elles croient dans leurs mensonges. Ces personnes ne sont pas assidues ni dans leurs relations amicales ni même en amour. Elles se contentent de prendre.

Pour une raison que j’ignore, j’attire ces parasites comme des mouches sur du miel, l’ennui est que je ne suis pas assez perspicace pour m’en apercevoir à temps.

Pour exemple, une anecdote d’il y a vingt ans, lorsque je bossais en binôme avec une collègue « géniale », qui m’adorait disait-elle. J’aurais dû faire gaffe à ces effusions amicales « trop »… Nous avions fait un super projet avec un séjour autogéré, un boulot titanesque. Je n’ai pas compté mes heures ni le temps que j’ai passé à me rendre à 200 km pour préparer le jeu de piste sur place etc. J’ai adoré ce projet, et j’étais contente de partager mon travail avec « cette amie-collègue ».

Lors de restitution, cette personne a simplement enlevé mon nom et ma classe du rendu final, comme si nous n’avions pas participé à cette grande aventure. Elle a eu tous les lauriers, et n’a pas compris pourquoi ensuite, j’ai coupé net notre coopération.

Difficile quand on a tant donné, mais surtout révélateur.

La vie n’est pas une chimère, c’est un voyage compliqué, où nous croisons des routes différentes qui peuvent nous aider à avancer, mais le sens unique n’apporte rien à personne, et fait souvent plus de mal que de bien. En amour comme en amitié, il faut que le vase communiquant soit régulier, pas constant car chacun vit sa propre vie, mais linéaire.

Une personne vénale n’apportera ni bien-être ni apaisement, alors avant de s’engager, il est nécessaire de bien observer, car après il est parfois trop tard, et on peut payer une note salée des années plus tard. Se dire surtout que nous ne sommes pas là pour combler des manques, sinon ce ne sera jamais une relation saine.

( 22 février, 2018 )

J’accuse ces manipulateurs de l’ombre.

 

Bien cachés sous des masques de fausse générosité, j’accuse ces manipulateurs et manipulatrices de l’ombre qui frappent sans vergogne, qui font mal, qui jouent des sentiments, qui séduisent puis brisent.

J’accuse l’opinion publique d’entretenir les fantasmes de pouvoir de ces personnes, de rajouter souvent quelques ingrédients, pas toujours comestibles pour faire monter la mayonnaise, et conduire à l’indigestion.

J’accuse le monde de n’avoir plus aucun esprit critique personnel et de toujours juger celui qui crie le plus fort.

La vie est bien assez difficile pour que certaines personnes en rajoutent, on se bat tous pour ce qui nous manque, c’est un sentiment humain, que ce soit un besoin d’amour ou simplement un geste que l’on désire. On serre vite les poings pour ce que l’on n’a pas, pour ce que l’on ne comprend pas, pour ces réponses qui n’arrivent pas, pour ce temps qui bousille tout.

On maudit cette chance qui nous fuit, ce courage qui nous manque, on hurle contre la vie. C’est vrai au fond, pourquoi cela n’arrive qu’à nous, les pires choix, les mauvaises rencontres, ces manipulateurs de l’ombre qui nous dévorent le coeur.

Et puis, un jour, on se réveille comme si on sortait d’un coma qui nous aurait emporté durant des mois. On se dit qu’il ne faut surtout pas renoncer, que l’on n’a pas fait tout cela pour rien, que peu importe au fond ce que l’on veut obtenir, l’important est d’essayer, quitte à se rétamer, quitte à se faire mal, quitte à devoir courber la tête un temps, l’important est ce combat que l’on a eu le courage d’oser, car ce qui compte c’est d’avoir essayé, ce petit rien qui fait que l’on a déjà gagné.

( 21 février, 2018 )

Vivre plutôt que Survivre

 

Lorsque la maladie nous frappe, on ne s’y attend pas. C’est une grosse claque dans la figure que l’on ne peut esquiver. Que ce soit une dépression, un cancer, une maladie auto-immune, le résultat est toujours à l’identique, la vie change complètement du jour au lendemain. On passe de la case « en forme » à celle de « malade », et qui dit malade, dit vulnérabilité donc faiblesse. Rien n’est pire que de se montrer faible, surtout lorsque l’on a toujours donné une image de roc, de solidité.

L’ennui est que l’on peut croire que tout va bien parce que l’on prend régulièrement un traitement, on peut se tromper sur toute la ligne. On occulte souvent « le pourquoi » de la maladie. On ne tombe pas malade par hasard, en particulier pour les maladies auto-immunes. Le corps se retourne contre lui-même, se détruit, alors on doute de soi. On se pose de nombreuses questions, sommes-nous responsables de notre propre destruction ? Cherchons-nous à mourir pour répondre au désir de certaines personnes ? Voulons-nous vraiment le savoir ? Ne pas savoir est bien pire que savoir.

Il faut cesser de croire que seule la maladie est difficile, parfois, il y a des problèmes bien plus graves que notre maladie, des blessures qui durent depuis des années, qui semblent s’effacer parce que l’on a le sourire, mais qui sont toujours là enfouies au fond de nous. Alors, il faut enfiler ses gants de boxe, et frapper autant que l’on peut contre le destin. On doit affronter la vérité, celle que l’on se cache, celle que l’on refuse. Faire éclater cette vérité, c’est se trouver face à ce que l’on est, quelque chose de difficile à accepter. On a toujours tendance à se dire que ce n’est pas le bon moment, donc on refoule, on garde, mais il y a toujours un moment où cette vérité doit éclater, pour nous, pour redevenir ou du moins pour essayer de redevenir ce que l’on était, et le jour où le vase est plein, où la vérité explose, vient le moment d’assumer tout ce que l’on a fait pour cacher notre faiblesse et surtout de l’assumer.

Vivre plutôt que Survivre, tel doit être notre but !

 

 

( 21 février, 2018 )

Notre psy qui nous veut du bien

 

Notre « psy », cette petite voix qui est dans notre tête et qui nous pose souvent bien des problèmes, nous faisant avancer d’un pas, reculer de deux, nous mettant toujours dans un sentiment d’insécurité. Qui ose encore dire que c’est simple d’être en accord avec ce que l’on pense, avec ce que l’on veut, avec ce que l’on dit, avec ce que l’autre veut, pire avec ce que l’on pense que l’autre veut.

C’est ainsi que pauvres humains que nous sommes, nous nous trouvons enlisés dans une gigantesque toile d’araignée qui nous limite. Notre « psy » nous dit « avance », les autres nous disent « recule, tu vas te planter », la vie nous pousse vers ces mots « danger », « méfiance », résultat nous nous retrouvons pris aux pièges de nos propres émotions.

Avez-vous constaté qu’en vieillissant, nous sommes de plus nombreux à inconsciemment serrer les dents ou les doigts, comme si notre psy nous disait de bloquer toutes les issues,? Notre « psy »nous protège des agressions extérieures, nous préparant à l’attaque symbolique, parce qu’il nous veut du bien.

Seulement, il faut savoir sortir de son entrave, briser ces chaînes, ouvrir les mains afin que l’énergie passe, sourire au lieu de nous crisper. Écouter son corps, oui, écouter ce que l’on a dans la tête, souvent blindé de morales, de choix impossibles. Harmoniser son « psy » et son corps, c’est la meilleure solution pour vivre heureux en se faisant du bien. Seulement il y a la théorie et la pratique …

Rien n’est impossible dans les rêves, et si on va bien, mais le plus petit grain de sable peut sacrément enrayer l’engrenage. Tentons donc de nous faire confiance, ce sera un vrai début, et certainement pas le pas le plus facile.

( 20 février, 2018 )

Le monde de l’édition est-il un mythe ?

Tout le monde écrit au XXI eme siècle, et c’est bien, seulement tout le monde ne sera pas auteur, et encore moins écrivain. Le chemin est long, avec de nombreuses embûches, et une fois que vous avez un pied dans la marmite, rien n’est gagné.

Publier un livre ne veut pas dire pour autant vendre son livre. Il y a tellement de livres sur le marché que les chances sont minimes. Faut-il donc viser les grosses éditions pour être certain d’avoir sa tête sur les autobus ? Certainement si c’est une fin en soi.

Mais ne pas oublier qu’une édition de renom reçoit en moyenne plus de cent manuscrits par mois, et au final, il n’en publiera qu’une poignée, et il faut surtout cesser de se leurrer, le copinage est bien réel dans ce milieu. Si vous connaissez le copain d’untel, vous aurez peut-être une petite chance de voir votre manuscrit en haut de la pile lu par le comité de lecture, et encore, on vous fera attendre des mois. En clair, si vous avez trente ans et la vie devant vous, alors effectivement vous pouvez rêver à la célébrité. Sinon, cherchez plutôt pourquoi vous écrivez, car là est toute la raison. Écrivez-vous pour vous, pour les autres, pour faire passer un message ou pour l’argent ? Car si c’est pour le dernier point, ne pas trop s’illusionner. Il n’y a pas grand monde qui peut vraiment vivre de ses ventes de livres de nos jours, pour ne pas dire presque personne. On ne devient pas auteur de best-sellers avec une baguette magique. C’est d’abord, une affaire d’éditeurs, de promotion, de chance, je n’y crois plus.

 

Les pièges à éviter ?

Surtout ne jamais payer pour se faire éditer. Pour mon second roman, j’ai cherché diverses éditions, et j’avais découvert une maison d’édition qui semblait bien et avait accepté mon manuscrit. Lorsque j’ai appris qu’il fallait payer en achetant 50 livres, j’ai été énormément déçue car je n’avais pas l’argent de nécessaire pour avancer une telle somme, voilà comment j’ai découvert qu’il existait une différence entre une maison d’édition à compte d’éditeur et une maison à compte d’auteur. Et j’avais frappé à la porte de la dernière catégorie. Je l’ai vite refermée.

Ensuite, j’ai découvert diverses petites éditions qui débutaient, inconnues. Une aventure intéressante que je ne regrette, mais qui a eu aussi ses limites avec une diffusion réduite à néant, une publication numérique invisible, etc. J’en ai conclu que tout le monde ne pouvait être auteur tout comme tout le monde ne pouvait diriger une édition.

J’ai aussi tenté l’autoédition, encouragée par des amies auteures, en publiant Juste une Seconde en numérique sur Amazon, et ce petit livre a très bien marché ( curieusement, j’ai touché autant d’argent qu’avec une petite édition avec laquelle j’ai travaillée). Par contre, je ne sais pas si je recommencerai. Je n’ai absolument pas réussi à gérer le concept n’étant pas une pro informatique, et ce livre n’a pas été mis en papier, tout comme le temps demandé à la promotion fut trop important. Mais pour ceux qui sont férus de nouvelles technologies et qui ont du temps, je pense honnêtement que c’est l’avenir.

Au final, je suis donc retournée à la chasse à l’édition classique pour mes polars, et je suis très heureuse pour le moment de cette jeune édition qu’est Evidence Éditions avec laquelle j’ai signé. L’équipe est jeune, dynamique, l’offre est totalement gratuite et de qualité ( j’adore mes couvertures, et tout le monde sait à quel point je suis difficile ayant une fille graphiste).

 

Aujourd’hui encore, je me demande pourquoi mes livres continuent d’être lus avec si peu de promotion, mais je m’en moque un peu du « pourquoi ». J’écris et c’est le plus important.

Au début j’écrivais par besoin, pour vider mon âme, juste pour combler un vide, puis j’ai écrit par plaisir pour mettre un peu de bonheur dans la vie de mes lecteurs. Je ne sais pas si j’ai réussi à mettre de la pommade sur certaines solitudes, à faire passer mes idées, mais ce serait mon plus grand bonheur d’apprendre un jour que mes mots ont servi.

 

Alors mythe ? Peut-être si on pense qu’il suffit d’enfourcher une Licorne pour réussir.

Réalité, si on se contente « d’être » tout simplement, sans changer qui on est.

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( 20 février, 2018 )

Ce monde procédurier

 

Nous vivons dans une société étrange où les gens ne fonctionnent que par la violence ou la menace d’un procès. Nous frôlons souvent l’absurde. Dans le milieu de l’enseignement, nous passons l’année à entendre des parents se plaindre, aller porter plainte pour un manteau emprunté ou un coup donné par un autre enfant souvent involontairement. Je n’arrive pas à comprendre ce besoin de se faire justice pour des pécadilles quand on sait à quel point les services de la police sont surchargés.

Je ne parle même pas des cas graves comme des accidents de cars ou de camions où quelques jours après le décès, les familles attaquent. Se battre pour des causes justes, oui, mais pour réclamer de l’argent, cela me semble hors contexte. Cela ne ramènera pas la personne perdue tout comme cela ne soulagera pas la peine. Même pour l’affaire du Lévothyrox, nous assistons à des dérives qui me glacent. Se battre pour la reconnaissance d’une maladie, oui ! Prendre une cause pour se faire de l’argent, cela me hérisse. Quand je pense à mon fils, à l’erreur médical de sa fin de vie, cette erreur de dosage de radiothérapie, j’aurais pu à l’époque me faire un paquet d’argent, mais lui, mon petit ange, est-ce que cela me l’aurait ramené ?

Toutes ces personnes qui pensent avoir le pouvoir en choisissant de sortir les armes sont bien pathétiques. Serait-ce la peur qui les pousse à ces extrêmes, le besoin d’argent ou de pouvoir ? La platitude de leur vie ? L’ennui ?

Une chose est sûre, à force de cautionner ces violences absurdes, notre société va droit dans le mur. Il serait peut-être temps que l’humain prenne du recul avant de monter au créneau. Le fameux manteau sera sûrement de retour le lendemain, les mômes n’ont certainement pas un si mauvais fond, faut-il les cataloguer à vie pour un simple geste. Les causes médicales doivent être combattues dans la dignité et non dans l’agressivité et la violence, tout comme toute relation qui devrait avant tout passer par la communication, et non par des tiers. Le médiateur devrait-être privilégié à l’attaque. Tirer sur plus faibles que soi, le détruire avec le pouvoir des mots pour couvrir ses problèmes faiblesses est indigne.

Juger, condamner, trancher, c’est aliéner notre propre liberté. Choisissons la communication saine, honnête et sincère. Serait-ce donc si compliqué ?

( 19 février, 2018 )

Appelez-moi Camille.

 

Respect pour mes fidèles lecteurs qui ont relevé une analogie dans presque tous mes romans, ce petit personnage sorti de nulle part, Camille. Camille, la fille de Lui dans mes Carla, la fille d’Adelyse, la fille de Nadine dans Juste une Seconde.

Pourquoi ? Un hommage à ma maman qui perdit son père, orpheline le jour du débarquement, mon grand-père fut blessé, et vu qu’il était hémophile s’est vidé de son sang et est mort à trente ans. Elle devint « Rosière » ( ne me demandez pas trop ce que c’était !) , pupille de la nation et fit serment à douze ans d’appeler sa première fille Camille. Ma mère détestait ce prénom, et sur l’était civil, je suis « Sylvie, Marie, Camille », ainsi elle respecta « son vœu «  de manière détournée. J’ai toujours adoré ce grain de fantaisie chez ma mère, grain de folie qu’elle m’a certainement légué.

Contrairement à elle, j’aime beaucoup ce prénom, et un peu comme un peintre qui signe ses tableaux, mes livres ont ma signature. Camille c’est un peu la grande soeur que je n’ai pas, qui oserait ce que je n’ose pas, qui aime sans aucune peur, le meilleur côté de mon âme.

Ainsi s’est forgé l’idée de ma prochaine romance, une histoire ordinaire, peut-être pas tant que cela … « Appelez-moi Camille » ( titre déposé à la SDL.)

En mode écriture qui avance bien  donc peu présente les jours prochains sauf pour mon article quotidien …

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