Les médecins sont perplexes, les spécialistes tout autant, personne n’arrive aujourd’hui à avoir un avis commun sur les maladies auto-immunes, sauf en ce qui concerne ce fameux stress qui serait nocif pour le corps. Soi-disant passant, même pour une personne non malade, le stress est aussi mauvais que l’alcool ou le tabac !
Pourquoi ? Actuellement, nous n’en sommes qu’au stade de recherche, et j’ai envie de secouer les scientifiques, de leur demander pourquoi ils ne s’intéressent pas plus à ce problème. Un jour nous finirons par être devant une lourde porte fermée où le désastre sanitaire ne sera qu’une réalité. Il semblerait que le stress agisse directement sur l’hormone du stress nommée le cortisol. Après c’est très compliqué, mais pour faire court, le corps réagirait au niveau intestinal provoquant une perméabilité qui favoriserait les maladies auto-immunes.
On arrive à une constatation, c’est le chat qui se mord la queue. Les maladies auto-immunes comme Hashimoto ou Basedow vont dérégler la thyroïde, et ainsi provoquer des symptômes pénibles qui vont susciter la peur, l’angoisse et au final du stress qui lui va en rajouter une couche. Un cercle sans fin.
Le stress va pousser le corps dans ses retranchements, l’usant, autant physiquement que psychologiquement. À un moment, plus de marche-arrière possible. Trop de médecins associent le stress à des pathologies psychiatriques, ce qui est une absurdité. Le stress a toujours une cause réelle. C’est une réaction face à une peur, un danger, une façon de se protéger ( même si ce n’est pas la bonne). Un choc, un deuil, une rupture, un surplus de travail, et l’organisme va réagir, parfois tellement violemment qu’il va tout bloquer. « Plusieurs études montrent que des personnes fortement stressées (par un décès, le chômage, le surmenage, etc ) présentent une baisse significative des lymphocytes (cellules chargées de produire les anticorps) dans le sang. »
Après est-ce qu’il existe un profil prédisposé ? Là encore c’est le flou total. Certaines études montrent que les personnes fortement emphatiques sont sujettes à moins bien recevoir les coups, à les encaisser sans rien dire, même si le corps, lui, n’en peut plus.
Trop souvent pourtant on associe le stress à un syndrome dépressif, ce qui n’est pas fatalement le cas. On peut fort bien vivre au ras du burn out, parce que le corps lâche, et ne pas être en dépression.
On peut donc constater que l’on est encore bien loin de tout savoir, et que tout va donc se jouer sur le diagnostic médical, l’écoute du spécialiste. Ne pas tirer des conclusions trop hâtives comme mettre directement sous antidépresseurs ou conclure à des maladies psychiatriques, alors qu’il ne s’agit que d’un désordre hormonal.
Une fois la maladie auto-immune déclarée, elle est irréversible. On ne peut l’effacer, on ne peut pas la soigner, on peut pester contre elle ou contre les raisons qui nous ont conduits là, mais au final, on va devoir vivre avec.
Vivre mieux reste donc la seule issue, veiller à son alimentation, apprendre à lever le pied, à fuir tout ce qui est nocif, tout ce qui fait du mal. Apprendre à écouter son corps, sa fatigue. Fuir les propos médisants qui ne feront qu’enclencher une nouvelle crise.
Éviter le stress en favorisant des moments de relaxation, d’équilibre d’énergie.
Puisque rien n’a été trouvé pour éviter à ces anticorps de ne pas faire leur travail de destruction, aidons notre organisme grâce aux médecines naturelles : homéopathie, ostéopathie, auriculothérapie, olfactithérapie, acuponcture, sophrologie, la liste est grande. Et surtout, ne pas hésiter à se faire aider par des thérapeutes. Il faut cesser de se croire seuls. Des milliers de malades souffrent en silence, sont en colère contre eux-mêmes. Se faire aider permet d’accepter sa condition, et ainsi de voir son stress diminuer.
Notre objectif de vie n’est pas de tomber malade, mais de vivre le mieux possible.