Suis-je une espionne ? Ah ah ah …
Quand le lecteur s’interroge ne sachant plus si c’est la réalité ou la fiction, un auteur de polar jubile, le pari est atteint ! Bingo !
Afin tout de même de ne pas laisser colporter de fausses rumeurs ( j’ai donné déjà dans ce domaine), je vais rendre à César ce qui lui appartient !
Alors non, désolée mes petites chroniqueuses qui y croyaient dur comme fer, je ne suis pas une espionne ! Je ne planque pas de micros chez les gens, et je ne me balade pas sur le dark web. Je vais même vous dire, je suis archi nulle en informatique ! Mais j’ai passé des mois de recherches pour être le plus proche de la réalité. Curieuse comme je suis, j’aime comprendre, et j’aimerais percer le mystère de cet univers tellement secret, celui de cet Internet caché, mais pour cela il faudrait déjà que j’apprenne à faire une adresse mail ou à comprendre la programmation (et c’est du pur chinois pour moi) comprendre aussi comment les gens peuvent pirater les autres, découvrir les secrets que beaucoup trop d’individus cachent. Ce n’est pas mon domaine de compétences donc je me contente d’inventer une histoire grâce à Google, mais je sais que « la vérité » sur ce milieu, seuls les vrais geeks la connaissent.
Ben non, j’en parle dans Pourpre, mais je ne fréquente pas les clubs échangistes, ce n’est pas mon truc, mais j’ai une amie qui s’y connaît super bien et qui m’a aidée à ne pas écrire n’importe quoi. Il semble que le résultat soit à la hauteur car j’ai reçu plusieurs propositions depuis.
Un livre, c’est un travail d’équipe. Quand je doute d’un fait, je lance des SOS et mes amis sont toujours là pour m’aider à faire de mes romans des écrits proches de la réalité.
Sinon non, je ne fréquente pas d’Hortense, même si vous avez été plusieurs à vous reconnaître, ce personnage me touche beaucoup, car il représente ces femmes que la vie a abimé. Par contre, j’ai croisé beaucoup de personnes pouvant lui ressembler lorsque je travaillais en crèche dans le VII arrondissement. Il y a presque 40 ans …
Des Adélaïde non plus, je n’en fréquente pas, ces femmes qui quittent tout pour parcourir le monde. Je ne les envie pas. J’aime beaucoup trop mon cocon. Et puis, faire tourner les bols tibétains, je ne connais personne, j’ai juste lu un article, cela m’a amusée et ensuite j’ai passé des heures à me documenter. Je ne suis pas allée au Pakistan ( pas trop des encroits qui me plaisent), toujours de la documentation, tout comme le Paraguay dans Bleu. J’aime ce travail de documentation. Même ma forêt de Brocéliande, je ne l’ai jamais visitée.
Quant à Antoine, Matt, Karim, ce ne sont que des stéréotypes qui collent à des hommes de notre société. Des personnages que j’ai aimé sculpter parce qu’au delà de leurs défauts, se cachent des sensibilités, intéressantes, attirantes flirtant avec un côté sombre et mystérieux. Je ne suis pas certaine que de telles ambivalences existeraient dans la vie. C’est bien pour cela que ce ne sont que des personnages de roman.
Je profite de ce mea culpa pour lancer un clin d’oeil à ma série des Carla dont j’ai repris mes droits, et que je vais tel un marionnettiste, remodeler. Là aussi j’ai eu depuis trois ans des retours hilarants.
Alors non, je ne suis pas homosexuelle, même si j’ai beaucoup de respect pour des amies gays.
Je ne suis pas une adepte « du bondage » ou des séances sadomasochistes. J’avais simplement une éditrice qui aimait les scènes chocs.
Je n’ai pas de chéri qui m’a trompé avec un string rouge !
Et surtout « Lui » ne représente pas une personne en particulier, mais l’homme dont chaque femme rêve !
Moralité, un auteur écrit juste pour offrir du rêve, et il ne sert à rien de chercher une vérité là où il n’y a que de l’imagination … J’espère que cela ne va pas vous empêcher de continuer à me lire
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