Les polars ne sont que des romans de gare .
Quel raccourci facile ! Un polar n’est pas un vrai roman, juste un roman de gare. « Les têtes bien pensantes » ne cessent de le clamer haut et fort avec des arguments à la mords-moi le noeud. Le polar n’est pas un genre qui laisse indifférent tout comme le thriller, mais cela ne vaut-il pas une romance ou un livre historique ?
Je fais partie de ces plumes qui aiment écrire de tout, aussi bien des romans policiers que des romances ou des livres jeunesse. Mes mots arrivent selon mes émotions, le lieu où je les écris. Honnêtement, je me moque que l’on qualifie les polars de roman de gare, mais ce qui me dérange, c’est ce côté négatif susurré dans ces mots comme si on rabaissait un genre littéraire au simple niveau d’un torchon.
La littérature n’est pas perçue de la même manière par tous. Je pense à une discussion dernièrement avec un ami qui ne mettait pas Zola dans les grands écrivains, alors que personnellement j’adore cet auteur. Tout n’est que question de goût.
Qu’est-ce qu’un roman de gare allez-vous me dire ?
C’est un genre littéraire se caractérisant par des ouvrages se lisant facilement et rapidement, distrayants mais superficiels, qui tirent leur nom du fait qu’ils sont réputés être achetés dans les gares pour s’occuper en attendant son train .
Déjà, je ne prends pas souvent le train, ensuite je n’aurais jamais le temps de lire un polar entier dans un train car j’ai besoin de concentration pour tenter de trouver le coupable ou anticiper les rebondissements, mais quand je pense à des Agatha Christie, quelle élégance dans l’écriture … Certains romans primés de ces dernières années avaient un bien moins joli vocabulaire.
Romans de gare ? Si c’est vraiment le cas, je revendique les aimer voire les adorer !
Des romans purement littéraires, dès Goncourt, j’en ai lu des tonnes, mais inéluctablement, je reviens à mes premiers amours, les polars et les thrillers, et à bien dire, j’en suis fière !