( 3 mars, 2018 )

Les polars ne sont que des romans de gare .

Quel raccourci facile ! Un polar n’est pas un vrai roman, juste un roman de gare. « Les têtes bien pensantes » ne cessent de le clamer haut et fort avec des arguments à la mords-moi le noeud. Le polar n’est pas un genre qui laisse indifférent tout comme le thriller, mais cela ne vaut-il pas une romance ou un livre historique ?

Je fais partie de ces plumes qui aiment écrire de tout, aussi bien des romans policiers que des romances ou des livres jeunesse. Mes mots arrivent selon mes émotions, le lieu où je les écris. Honnêtement, je me moque que l’on qualifie les polars de roman de gare, mais ce qui me dérange, c’est ce côté négatif susurré dans ces mots comme si on rabaissait un genre littéraire au simple niveau d’un torchon.

La littérature n’est pas perçue de la même manière par tous. Je pense à une discussion dernièrement avec un ami qui ne mettait pas Zola dans les grands écrivains, alors que personnellement j’adore cet auteur. Tout n’est que question de goût.

Qu’est-ce qu’un roman de gare allez-vous me dire ?

C’est un genre littéraire se caractérisant par des ouvrages se lisant facilement et rapidement, distrayants mais superficiels, qui tirent leur nom du fait qu’ils sont réputés être achetés dans les gares pour s’occuper en attendant son train .

Déjà, je ne prends pas souvent le train, ensuite je n’aurais jamais le temps de lire un polar entier dans un train car j’ai besoin de concentration pour tenter de trouver le coupable ou anticiper les rebondissements, mais quand je pense à des Agatha Christie, quelle élégance dans l’écriture … Certains romans primés de ces dernières années avaient un bien moins joli vocabulaire.

Romans de gare ? Si c’est vraiment le cas, je revendique les aimer voire les adorer !

Des romans purement littéraires, dès Goncourt, j’en ai lu des tonnes, mais inéluctablement, je reviens à mes premiers amours, les polars et les thrillers, et à bien dire, j’en suis fière !

( 2 mars, 2018 )

Cette vie privée qui s’étale sur Facebook.

 

Une fois encore, je vais paraître d’un autre siècle, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi sur un réseau social comme Facebook, les gens distillent leur vie privée en mode public. Facebook, on aime ou on n’aime pas, là n’est pas le débat, mais ce réseau possède des paramètres permettant de ne partager des informations intimes qu’avec son réseau amical. Qu’un auteur diffuse des informations publiques, à partir d’une page ou un profil spécifique, c’est un passage obligé, une opération marketing, mais que des personnes dites ordinaires déblatèrent sur leur dernier câlin avec leur amant ou la soirée ratée avec truc en mode public, je n’arrive pas à comprendre. Suis-je stupide ?

Quel est ce besoin de raconter à toute la terre que l’on est partis en week-end à tel endroit ( si ce n’est de faire savoir à la femme officielle que l’on est bien avec son petit mari ?), ou de faire la liste des fringues et des magasins où on a passé son week-end jusqu’à faire exploser sa carte bancaire ? (Si ce n’est de montrer que l’on est plein aux as).

Autant que les amoureux des livres parlent de leurs achats, cela peut intéresser ceux en panne d’inspiration, que les amateurs de photos partagent leurs créations, c’est un vrai bonheur, mais pour les autres, peut-être suis-je ringarde, mais les « ma chérie », les « sans toi que serais-je » en mode public, on s’en fiche complètement, et pour ma part, même si certains s’amusent à m’en parler, je ne regarde pas ces profils, je trouve cela tellement enfantin, comme si au final, ces personnes se sentaient tellement seules qu’elles avaient besoin de faire savoir à de parfaits inconnus, des contacts qu’elles n’ont pour la majorité jamais rencontrés, qu’elles sont aimées.

 

Je sais que cela en fait rager certains, mais ma vie privée, vous ne la saurez jamais, même en fouillant bien, elle n’appartient qu’à moi. Après si vous faites partis de mes intimes, vous découvrirez peut-être mes pensées, mes idées, mon petit monde, en mode privé, mais en aucun cas, en mode public, vous ne verrez une photo, vous ne saurez avec qui j’ai déjeuné durant ces vacances etc. Et puis honnêtement, sauf si vous avez un petit grain, vous êtes censés vous en moquer complètement ! Tout comme moi !

Parce que lorsque l’on a une vraie vie à vivre, et non une vie virtuelle,  on fuit ces faux profils dégoulinant de curiosité simplement là avoir « des choses » à colporter, des rumeurs à amorcer, des critiques à enclencher.

Alors ne cherchez pas, ne tentez même pas, ce sera toujours sans moi !

( 2 mars, 2018 )

Nul ne peut plaire à tout le monde.

 

Certains ont besoin d’amour et sont prêts à tout pour être aimés. Ce sont des individus ayant un besoin de reconnaissance, d’affection ou simplement qui sont narcissiques. Le commun des mortels, lui, sait que nul ne peut plaire à tout le monde.

C’est très important d’en avoir conscience et de l’accepter. Rien n’est pire que de subir ces sangsues qui s’accrochent, qui ne veulent pas comprendre que l’on ne les aime pas, que leur hypocrisie, on ne la supporte plus.

S’accrocher est une ineptie. Lorsque le lien est rompu, c’est définitif. On n’est plus sur la même longueur d’ondes, on n’a plus rien en commun. C’est compliqué de prendre conscience qu’une personne qui nous a intéressés se fiche complètement de nous, mais il faut l’accepter. On ne peut plaire à tout le monde, c’est une vérité.

Nous avons cette immense chance d’être tous différents, et c’est cette différence qui est si importante. Cette affirmation se retrouve dans les goûts littéraires, on ne peut aimer tous les genres, tous les livres et tous les auteurs.

 

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( 2 mars, 2018 )

À qui peut-on vraiment faire confiance ?

 

Il est de plus en plus difficile de faire confiance. Serait-ce dû à l’ouverture sur le monde via les réseaux sociaux ou simplement à l’égoïsme humain de plus en plus fort de nos jours ?

Dans ma vie, j’ai toujours fait confiance aveuglement, pendant longtemps je ne me suis pas trompée sur les autres, la confiance était réciproque, sincère, spontanée, jusqu’au jour où … J’ai bien essayé d’offrir une seconde chance voire plus, mais je me heurtais à un mur, l’ami qui n’en était pas, cette autre qui ne cessait de mentir. Je ne savais plus qui croire.

J’ai enfin appris et accepté que je n’étais pas responsable de n’avoir pu anticiper les réactions de ces personnes, que j’étais à des années lumières de ce qu’elles étaient, simplement parce que le mensonge et la volonté de nuire n’ont jamais fait partie de mon vocabulaire.

Sans confiance, les relations sont impossibles. Je les ai donc stoppées, et quel bonheur, cette liberté !

J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps sur cette confiance universelle, et je pense qu’il faut surtout se faire confiance à soi-même. Ce n’est pas parce que l’on s’est trompé sur une ou deux personnes que toutes ne sont pas fiables. Il faut simplement rester prudent, sans devenir pour autant parano.

Il est important de ne faire confiance que si on le sent vraiment, tout en gardant une parcelle de doute afin de ne pas se briser. Cela implique la confiance dans tous les domaines, professionnels, médicaux … Je pense entre autre au secteur médical qui est de plus en plus en problème. Les médias parlent tant d’erreurs médicales, de nouveaux médicaments qui ont de graves effets secondaires , de médecins qui ne s’investissent pas ou qui n’ont aucune empathie, alors faire confiance est difficile. Il ne faut pas hésiter à changer de médecin jusqu’à trouver le bon, car douter ne pourra conduire à une guérison.

Pareil avec l’alimentation, on ne sait plus quoi manger. Il y a tant de pesticides, de cochonneries que si on se pose trop de questions, on ferait sans cesse la diète, et on ne peut malheureusement pas manger que du bio ( clin d’oeil à un ami … )

 

En résumé, faire confiance est primordial dans toutes relations, mais il faut se laisser le bénéfice du doute au début d’une relation, autant en amitié qu’en amour. Ne pas foncer tête baissée simplement parce que le feeling passe bien, car les manipulateurs rentreront directement dans cette faille.

Prendre le temps surtout de faire connaissance, de poser des pierres afin de savoir s’il est vraiment sincère. Notre société va vite, trop vite, tout le temps. Il faut savoir prendre son temps, créer comme le Petit Prince, du lien, du vrai.

Ensuite, et seulement à ce moment-là, on peut donner sa confiance à l’autre.

Ne surtout jamais oublier qu’une confiance brisée peut se réparera une fois, mais pas à l’infinie, et un jour, on passe à autre chose, tout simplement.

( 1 mars, 2018 )

Pourquoi je serai cette année au salon de Paris ?

Je sais, j’avais dit « plus jamais », seulement, il y a eu Pourpre, un polar que j’ai vraiment aimé écrire, le plus abouti de tous, et puis la rencontre avec cette sympathique maison d’édition, un vrai bonheur de travailler avec, où je vais pouvoir croiser des auteurs avec qui j’ai sympathisé, des membres de l’édition qui est trop loin de Paris sinon. Et puis, ce n’est pas comme les deux dernières années où je devais assurer 48 heures de salon, là, c’est juste un petit créneau, ce qui me réjouit, car je vais pouvoir également mettre ma casquette lectrice, user mes souliers dans les allées, oublier surtout l’an dernier.

Un salon, c’est comme un livre, on ne peut pas toujours l’aimer ou se sentir bien, mais cette année, j’y serai heureuse et sereine.

Bien sûr, je connais bien ce salon, et je sais que ce n’est l’endroit idéal pour vendre des dizaines de livres, sauf si on fait une sortie unique ( comme l’an dernier pour 5 Secondes), mais l’important est de mettre des visages sur des noms, et c’est franchement déjà super sympa !

Alors oui, j’y serai ! Et j’espère que vous aussi … et la morale de l’histoire, ne jamais dire « plus jamais ». Je serai donc là, et j’ai vraiment hâte de prendre un verre avec tous ceux qui me l’ont proposé (quitte à faire un pot groupé)

En tous les cas, si vous n’avez pas encore lu Pourpre, ce sera le moment de passer l’acheter. Rappelez-vous que je ne fais pas de séances de dédicaces dans l’année, et que ce sera donc un immense privilège de me voir ! Ahahah …

À bientôt donc ?

 

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( 1 mars, 2018 )

Atypical

Image de prévisualisation YouTube

 

Durant mes vacances, j’ai découvert cette série originale. C’est l’histoire de Sam, un jeune autiste, une histoire dramatique d’un jeune homme qui devient adulte. Une série qui sort vraiment de l’ordinaire puisqu’il traite vraiment d’un sujet grave, la vraie différence, un handicap qui va conduire à des situations que tout le monde ne peut comprendre.

C’est une série que je n’ai pas lâchée, qui met autant en avant les adultes qui vivent avec un autiste, leurs émotions, leurs investissements. Le rôle difficile des soeurs qui ont un frère porteur d’handicap, qui se sentent de trop, de qui on ne s’occupe pas toujours. On s’attache beaucoup à la famille Gardner et cette série pose le grave problème de l’autisme. J’aime particulièrement « la fête sans bruit », une délicieuse idée …

L’autisme est un trouble du développement qui se manifeste par une inadaptation à communiquer avec son entourage.

Vivre avec un autiste n’est pas simple. On a beau aimer son enfant ou son compagnon, cette différence n’est pas facile à vivre comme le prouvent de nombreux livres. Ces personnes ressentent les choses différemment, et il faut beaucoup d’amour et beaucoup de confiance pour ne pas se perdre. Et ce n’est pas simple.

La maladie peut tout détruire sur son passage, peut éloigner les gens, peut aussi faire en sorte que l’on se perde, que l’on s’oublie tout simplement.

Alors, une petite série à visionner sur Natlfix juste pour une fois se poser les bonnes questions … Que ferai-je moi dans ce cas ? Que feriez-vous, vous ?

 

( 1 mars, 2018 )

Société culpabilisante

 

Une fois encore la moutarde me monte au nez lorsque je lis certaines remarques acides envers des personnes rechercant de l’aide « Quoi, tu n’as pas voulu faire d’enfants ? Qu’est-ce que tu es égoïste ! » « Comment osez-vous placer vos parents dans une maison de retraite, votre devoir était de vous en occuper » « Quelle égoïste ! Tu passes ton temps à pleurer sur ton sort ou à te suicider, as-tu pensé à tes proches ? » «  Tu ne penses qu’à toi en ronchonnant, tu as un mari adorable même s’il te tape de temps à autre » etc

La liste est longue ! STOP à ces phrases insultantes. Si une femme a choisi de ne pas avoir d’enfants, c’est son droit. Vous êtes loin de tout savoir sur sa vie, tout comme vous ignorez ses raisons. De même trop de personnes culpabilisent les familles qui placent leurs parents. Il faut cesser de se croire dans le monde des Bisounours. Je peux personnellement parler du second cas, étant concernée. Prendre son père ou sa mère atteints de vieillesse ou de démence implique d’avoir des moyens financiers, un logement suffisamment grand, des ressources pour s’occuper de la personne. Qui à notre époque en dehors « des bobos » vivant dans un superbe appartement dans le VII arrondissement aura les moyens financiers ? On ne parle plus ni de devoir ni d’amour, simplement de survie, car chacun a le devoir de vivre pour lui, de s’occuper de lui avant de s’occuper des autres. (Ce n’est pas de l’égoi, juste de la survie)

Je ne supporte plus ces personnes qui dans leurs commentaires osent dire d’un ton pompeux à des personnes souvent déjà traumatisées par la découverte d’une maladie qu’elles sont redevables à leurs parents. Nous ne sommes plus au dix-neuvième siècle. On ne fait pas un enfant pour qu’un jour ces derniers se sentent obligés de nous garder près d’eux. Je me refuse personnellement à être un jour un poids pour mes enfants. Je les aime trop pour leur infliger une telle charge, et j’espère vraiment que d’ici vingt ans, le suicide assisté sera légalisé.

Quant aux remarques sur la violence conjugale, je frémis …

Toutes ces personnes qui culpabilisent ainsi les autres ne font que déverser leurs propres peurs, et rien d’autre.

Culpabiliser est une façon de dire à l’autre « Et moi, si ça m’arrivait, que devrais-je faire ? »

Je me souviens, il y a plus de trente ans lorsque j’ai annoncé que j’attendais un bébé alors que mon fils était atteint d’un cancer. Que de critiques j’ai entendues, que de violences mêmes comme si j’avais signé un pacte avec le diable. Je devais être sacrément « protégée » à l’époque, car tous ces pics ne faisaient que m’effleurer, sachant au fond de moi que je faisais le bon choix, celui qui permettrait de mettre un peu de lumière dans cette fin de vie difficile. Je n’ai jamais regretté lorsque j’ai vu le regard plein d’amour de cet enfant sur sa soeur, mon bébé lumière, qui m’a aidée à rester en vie « après » …

Alors, langues de vipère culpabilisantes, ravalez vite votre verve, occupez-vous un peu de vos oignons, et cessez sans cesse de pointer les failles des autres. Chacun est libre de ses choix, et certains choix ne sont pas faciles à faire mais ils n’appartiennent qu’à ceux qui les font.

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