( 19 avril, 2018 )

Cette peur de perdre la mémoire.

 

Les maladies de la mémoire se retrouvent première cause nationale, ce qui n’est pas fait pour éradiquer la peur. Dans une société où tout va trop vite, les hommes se retrouvent à un moment ou un autre « vidés », face à des difficultés de concentration. Qui n’a pas déjà oublié son code de CB ? Ou simplement son numéro de téléphone ?

Est-ce pour autant un signe d’Alzeihmer ? Fort heureusement, non ! Face à un partiel, 50% des jeunes étudiants ont peur de ne pas se souvenir, même des lycéens aujourd’hui savent leurs leçons et « oublient » face au stress.

Le vie est « une bouffeuse de mémoire ». Notre cerveau est sans cesse sollicité, pour écouter, pour survivre au bruit, pour affronter le monde extérieur, pour supporter le travail, pour répondre à tout ce qui nous est proposé, Internet, les livres, les émissions de télé, Youtube et j’en passe. Alors pour survivre, nous oublions parfois, une manière de simplement « vivre mieux ».

Dans le cas de syndrome de stress post traumatique, souvent lié à des syndromes douloureux chroniques mal expliqués et des maladies auto-immunes, on démontre de plus en plus un rapport entre le mental et le physique, le malade peut avoir des moments où le cerveau se met en pause, une façon de moins souffrir.

Ayant subi ce type de traumatisme, il m’est arrivé de chercher mes mots. Un dérèglement thyroïdien affecte également la mémoire. J’ai toujours refusé les traitements allopathiques, d’abord parce que je suis allergique aux comprimés, et surtout parce que « la solution est en nous ». Je n’ai pas peur d’Alzeihmer. Ma mère est atteinte de démence de corps de Lewy, et c’est encore pire ! Lorsque mes mots se bousculent (souvent la sixième semaine de classe lorsque la fatigue pointe son nez), je fais le vide grâce à un savant mélange de sophrologie et de EMDR, avec l’aide d’une thérapeute, et j’effectue un recul nécessaire, qui permet ensuite à mes mots de sortir calmement.

Il est très important de ne pas rester angoissé face à ces troubles de la concentration, car ils vont empirer. C’est agaçant, surtout quand on est enseignante, d’oublier sa leçon, mais la respiration aide beaucoup parce qu’aucune énergie négative n’est véhiculée, ainsi les réactions des élèves ne seront ni agressives ni impatientes, juste bien veillantes. La peur engendre la peur, le calme apporte le calme.

Notre société a tendance depuis quelques années à oublier la bienveillance, à réagir sans communiquer juste sur des informations triées, parfois mal comprises, alors qu’un mot peut avoir des multiples interprétations.

 

Tout le monde oublie un jour ses clés quelque part, son téléphone, son sac. Il faut apprendre simplement à en rire, à accepter que la fatigue, le stress, la vie altèrent autant nos capacités d’analyse que de concentration, et surtout refuser que la peur s’invite, car ensuite pour qu’elle nous quitte, il faut vraiment la pousser vers la sortie

( 18 avril, 2018 )

Peur de rien

Image de prévisualisation YouTube

J’adore cette chanson deJean Jacques Goldman qui me motive en pleine écriture de mon polar … je remplace inconsciemment « avec une guitare à la main » par « avec un stylo à la main … »

 

Y’a les choses qu’on peut faire

Et puis celles qu’on doit pas

Y’a tout c’qu’on doit taire

Tout c’qui ne se dit pas

Des vies qui nous attirent

De brûlures et de clous

Oui mais ne pas les vivre,

C’est encore pire que tout

De sagesse en dérive

De regrets en dégoûts

Y’a qu’une guitare à la main

Qu’j'ai peur de rien

 

Quand les juges délibèrent

Si j’fais mal ou j’fais bien

Si j’suis vraiment sincère

Moi j’sais même plus très bien

Quand les rumeurs « vipèrent »

Quand l’image déteint

Il m’reste ce vrai mystère

 

Et ça, ça m’appartient

Quand je frôle la lumière

Qu’un instant je la tiens

Avec ma guitare à la main

J’ai peur de rien

 

Y’a des choses qu’on pense

Qu’on voyait pas comme ça

Mais on garde le silence

Et on presse le pas

Des regards qu’on détourne

Des gestes qu’on fait pas

La conscience un peu sourde

Et pas très fier de soi

Quand la dose est trop lourde

Quand l’blues va un peu loin

J’prends ma guitare à la main

Et j’ai peur de rien

( 18 avril, 2018 )

Doit-on devenir paranoïaque ?

 

Depuis presque dix ans, j’ai peur de l’informatique et de ses dérives, certainement parce que n’étant vraiment pas douée, j’ai l’impression d’être un pigeon ( ce qui s’est révélé plus d’une fois le cas). Depuis le scandale de FB et de l’intrusion dans ses données, les journalistes y vont de leurs petits secrets qui font froid dans le dos.

Qui ne s’est pas connecté à un réseau public ? Un hôtel ou un resto ? Grave erreur, il semblerait que ce soit un moyen idéal d’ouvrir notre téléphone à des intrus, un peu comme si on leur tendait directement la le mot de passe. Pire encore, un informaticien chargé d’intervenir en urgence lors d’attaques informatiques et capable de retrouver la trace des assaillants, explique que « la pose d’un mouchard » est d’une facilité digne d’un enfant. « Ecoute des appels, lecture des messages, géolocalisation, prise de photos à distance, surveillance des applications, intrusion dans les mails, sur les réseaux etc »

N’importe quel expert en informatique va soupçonner une faille, mais les andouilles comme moi, et nous sommes nombreux, nous n’allons rien voir, surtout si nous avons avec notre progéniture un partage d’icloud alors l’apparition d’une application inconnue ne va même pas nous surprendre.

Je n’aime pas l’informatique, je ne suis pas une informaticienne, et j’en ai un peu assez de devoir me poser sans cesse des questions sur la sécurité de mon réseau. Enseignante, je travaille sur clé usb depuis des années pour des échanges de fichiers éducatifs, pour des films que je fais en coopération, lors de réunions pédagogiques ou autres. Comment savoir si ces échanges sont sans risque ? Et je ne parle même pas de tout ce que l’on reçoit par We transfert autant scolairement que dans le milieu de l’édition. J’ai été maintes fois piratée (un peu trop à mon goût), j’ai du changer de FAI, de PC, de disque dur. Honnêtement cela commence à être un peu coûteux.

Comment peut-on avoir des données totalement sécurisées ? Comment faire confiance et surtout doit-on faire confiance ?

À notre époque, la plupart des personnes utilisent des VNP. Je m’y suis toujours interdite d’en utiliser car se cacher pour agir est de la pure lâcheté. À une époque, mon IP avait été hackée, des mails envoyés, le pire est que « parce que j’étais une femme et une idiote », on m’avait jugée suffisamment stupide pour avoir commis ce délit, alors que mon antivirus possédait un VNP intégré, et même si je ne l’utilisais jamais, si j’avais voulu nuire, je l’aurais bien évidemment fait ! Seulement, je ne sors pas masquée ! Même lorsque je regarde une série en streaming, j’assume ! D’un autre côté, je serai incapable de vous dire comment ça marche alors si un jour il s’affiche ou s’enclen, dites le moi :) :)

J’assume mes erreurs, j’en fais, vous aussi, non ? mais par ailleurs, je n’aime pas cette idée que mon ordinateur ou mon téléphone se transforment en un libre-service où n’importe qui peut se promener sans mon autorisation.

Alors doit-on friser la paranoïa ? Je suis contre cette idée, mais jouer la carte de la prudence, cela devient nécessaire. Je n’ai rien à cacher hormis mes manuscrits en cours, et je me retrouve contrainte de tout transférer sur des clés, ce qui est hyper contraignant, surtout que j’ai le chic de ne jamais savoir où j’ai dépos ma coé. Un manuscrit volé et non enregistré il y a sept ans m’a largement suffi. Après, vivre dans la peur n’est pas vivre, mais comme je l’ai toujours dit n’importe qui de doué peut manipuler, détruire des relations, s’amuser voire pire par le biais de l’informatique. Vivre, oui, mais avec prudence.

 

7B489EEB-0635-4414-81D7-35E97C6A765F

( 17 avril, 2018 )

Quand le virtuel croit flirter avec la réalité …

Être auteur, c’est emporter les lecteurs vers son propre univers. Quand l’imaginaire devient une réalité pour eux, c’est amusant, et légèrement gênant.Un récent retour de Rouge «  J’ai adoré votre polar, résultat j’ai acheté sur Amazon vos deux ebooks suivants, Blanc et Bleu. La fin de Bleu, trop forte ! Mais dites-moi, vos personnages sont si vrais qu’ils semblent exister. Cette pourriture d’Adelaïde, ce pervers de Matt, cette Adelyse allumeuse, et Marie, est-ce vous ? Dites-moi tout … »

Que des personnages, jeune fille, que de simples personnages. Comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, j’attrape un physique au vol auquel je peins un bout de personnalité d’une personne, un bout d’une autre, même Marie n’est pas moi. Le seul fait « vrai » est l’histoire de Chris, qui s’apparente à celle de mon fils, il est « mon moteur à jamais « donc je voulais lui donner un léger hommage. Comme je l’ai souvent dit, des Hortense, j’en ai croisées lorsque je travaillais dans le 7e, j’ai toujours eu une grande affection pour ces femmes naïves et riches, en souffrance. Depuis 2014, j’ai reçu de nombreux témoignages, certaines ont pris leur envol. Des Matt aussi, arrivés à nos âges, les hommes se déplument, et va-t-on savoir pourquoi, cela décuple leurs infidélités. Le personnage d’Adelaide me fut inspiré lors de la venue d’une intervenante lorsque je finalisais Rouge. Je cherchais un personnage « bizarre ». J’étais aidée à l’époque par un collègue qui m’a soufflé l’idée, un personnage clé de l’ombre. Quand à Adelyse, je la voulais devenir le fantasme des hommes et des femmes, la faire évoluer au fur et à mesure des romans. Il semble que ce soit réussi.

Après c’est du virtuel, de l’imaginaire, rien n’est vrai. Pas de micros cachés, pas de bébés avec les yeux bleus, pas de complot, ou alors franchement, c’est un pur hasard.

Mon nouveau polar se dessine déjà sous la même forme, des personnages qui évoluent, qui interagissent, comme dans la vie. Des drames possibles qui pourraient exister, peut-être, ou pas. Je ne nie pas que dans la réalité les vaudevilles n’existent pas, que les non-dits pourraient faire un excellent roman, mais ce que j’aime c’est emmener le lecteur à décrocher du réel, à s’envoler dans mes mots.

En tant que lectrice, j’ai toujours adoré ces bouquins que je n’arrivais pas à fermer le soir, qui me tenaient en haleine jusqu’à la dernière page, et dont je sortais heureuse.

C’est ce que je tente, à mon petit niveau, d’offrir à mon lectorat, et je suis ravie quand la flèche atteint son but.

Continuez à savourer mes romans policiers, car le prochain risque de vous surprendre, encore !

Et puis si vous voulez vous faire du bien … Juste une Seconde est pour vous …

Là encore suis-je cette Faiseuse de bonheur ? Là, peut-être que j’essaie depuis toujours de suivre les pas de ma grand-mère, qui elle était une vraie faiseuse de bonheur … Malheureusement, pas si simple d’offrir le bonheur à notre époque, c’est trop souvent mal perçu …

 

https://www.amazon.fr/Juste-une-seconde-Sylvie-GRIGNON-ebook/dp/B0773THGQC/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1523952992&sr=1-1&keywords=Juste+une+seconde

 

 

https://www.amazon.fr/Pourpre-Sylvie-grignon-ebook/dp/B0785Q5PF8

 

https://www.amazon.fr/Rouge-Sylvie-Grignon-ebook/dp/B077K7FFN3/ref=pd_sim_351_1?_encoding=UTF8&psc=1&refRID=WJE4FS2TRD9NCF39ZAZW

 

https://www.amazon.fr/Bleu-Sylvie-Grignon-ebook/dp/B00X5BJUZ2/ref=pd_sim_351_1?_encoding=UTF8&psc=1&refRID=QAYD3HXNBXMR8B8065X

 

 

https://www.amazon.fr/Indigo-Sylvie-Grignon-ebook/dp/B06WWC5NJZ/ref=pd_sim_351_3?_encoding=UTF8&psc=1&refRID=1WZTFSRHMKK9BF0XZG96

 

https://www.amazon.fr/Noir-frontières-lâme-Sylvie-Grignon-ebook/dp/B01DB891VG/ref=pd_sim_351_1?_encoding=UTF8&psc=1&refRID=WA3PKJB2AFEP7ZXPHNHT

0952ED86-F5AA-4F11-A6DB-E388AF867DFE

( 17 avril, 2018 )

Vivre heureux par la pensée positive.

Notre société se veut culpabilisante, stressante, et pourtant ce lien entre notre psy et nos émotions peut s’avérer néfaste voir dramatique pour notre corps. Il est donc important d’apprendre à vivre heureux dès le plus jeune âge. Régulièrement, je propose à mes élèves d’écrire des phrases qui « font du bien », nous en discutons ensuite, cherchons les mots les plus « gentils » qui existent. On pourrait penser que c’est facile, il n’en est rien. Dire du bien des autres, penser positivement, n’est plus instinctif. Les gens jugent, tranchent, sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. Un mot violent peut détruire une vie. Si cela arrive, il ne faut pas laisser ces souvenirs perdurer et apprendre à les effacer pour pouvoir avancer.

« Pourquoi on souffre » me demandait un écolier la semaine dernière. Que répondre si ce n’est avec des phrases fleuries. Le pourquoi importe peu, l’espoir de s’en sortir est bien plus important.

Cela ne se fera pourtant pas en un jour, après quelques mois d’écoute de votre corps, vous allez apprendre à vous aimer de nouveau, à aimer surtout la vie. Pour ceux qui n’arrivent à tenir debout que blindés de médicaments, il faut vous dire que cette période est révolue. Fini les petites pilules de toutes les couleur, place aux véritables couleurs de la vie. Le passage final sera celui où vous oserez enfin vous réconcilier avec l’enfant qui est en vous,  surpassant cette frustration qui vous rend si négatif. Autoriser « cet enfant » à hurler sa douleur, sa peine, à parler de ses blessures, des pertes qu’il a subies, de ses désirs, de ses envies, de ses rêves.

Une fois ce trajet effectuée, presque par magie, vous ne serez plus attiré par les pensées négatives. Tel un tableau dessiné par de jeunes enfants, vous sourirez un peu bêtement à la vie, heureux simplement d’exister, heureux de savoir aussi que vous rendez d’autres personnes heureuses, et surtout, et c’est un des points les plus importants, heureux du bonheur des autres. C’est même cela le plus important. Se dire que ces autres n’auraient pas aussi bien évolué sans passer par nous, et s’en réjouir.

Vivre positivement ne serait-il pas le secret d’une vie épanouie ?

 

( 16 avril, 2018 )

Merci d’exister

 

On ne dit pas assez souvent merci, autant à la vie qu’à ceux qui furent tel un souffle là pour semer les graines qui aujourd’hui ont poussé laissant place à de magnifiques fleurs. Dire des mots qui font du bien, donner sans attendre en retour, juste un petit peu quand même, car on reste des humains, avoir envie de dessiner des soleils immenses, des coeurs partout, désirer envoyer des milliers de baisers simplement pour imaginer un sourire. Les gens ne cessent de pester contre le gouvernement, contre leur boulot, contre leurs voisins, leurs enfants, mais être heureux d’être en vie reste tout de même une bien jolie réalité. Il n’y a de hasards, je ne cesse de le dire, juste des épreuves parfois destinées à nous inciter à changer notre routine. Ce sera untel qui partira sur un coup de tête faire ses fromages au fin fond de la France, unetelle qui quittera son job pour un travail plus emphatique lui correspondant mieux, cet autre qui prendra simplement le pinceau pour barbouiller la vie en Technicolor, ou pour remplir des pages blanches. Des milliers de choix existent, des dizaines de possibilités souvent ignorées et qui parfois se dessinent qu’après une épreuve difficile. Alors au lieu de continuer à haïr ces autres qui au final n’ont fait que passer même si nos vies en ont conservé des traces parfois encore douloureuses, peut-être serait-il bon de changer nos pensées en disant simplement merci … si tu n’étais pas passé par moi, je ne serai pas là aujourd’hui à réaliser ce rêve …

Alors qui que tu sois, tu te reconnaîtras ou pas, peu importe qui tu es, qui tu fus, tu as fait de moi ce que je suis, merci à toi d’avoir existé …Merci à vous amis du présent « d’être » Tout simplement …

( 15 avril, 2018 )

Pensées positives …

Vacances j’oublie tout, je me plonge dans la finalisation de mon prochain recueil « Maladies thyroidiennes, dévoreuses de vie » qui paraîtra courant 2018 chez Evidence éditions, puis ce sera le début de l’écriture de mon prochain polar, puis le bruit des vagues … le tout loin des réseaux sociaux. Je prends une pause bien méritée, même si mes articles continueront à être postés, seul moyen dans notre société d’être lus. Justement parlons d’elle, culpabilisante, stressante, influant sur ce lien  psy et émotions,  pouvant s’avérer néfaste voir dramatique pour notre corps. Apprenons à être vraiment heureux, à aimer tout simplement sans rien attendre en retour, à sourire au soleil même si on nous prend pour des fous. Ceux qui me connaissent savent que la route de ma vie fut toujours peuplée d’obstacles, hier, ma maman a franchi encore une étape vers le non-retour. Mon corps en souffre, heureusement que j’ai appris à pratiquer aussi bien la sophrologie que la EMDR. Heureusement aussi que vous êtes nombreux à me dire ces mots qui font du bien. Justement, il est donc important d’apprendre à vivre heureux très jeune. Régulièrement, je propose à mes élèves d’écrire des phrases qui font du bien, nous en discutons ensuite, cherchons les mots les plus « gentils » qui existent. On pourrait penser que c’est facile, il n’en est rien. Dire du bien des autres, penser positivement, n’est plus instinctif. Les gens jugent, tranchent, sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. Un mot violent peut détruire une vie. Si cela arrive, il ne faut pas laisser ces souvenirs perdurer et apprendre à les effacer pour pouvoir avancer.

Cela ne se fera pas en un jour, mais après quelques mois d’écoute ce votre corps, vous allez apprendre à vous aimer de nouveau, à aimer surtout la vie. Pour ceux qui n’arrivaient à tenir debout que blindés de médicaments, cette période est révolue. Fini les petites pilules de toutes les couleur, place aux véritables couleurs de la vie. Le passage obligé sera celui où vous oserez enfin vous réconcilier avec l’enfant qui est en vous pour surpasser cette frustration qui vous rend si négatif. Autoriser cet enfant à hurler sa douleur, sa peine, à parler de ses blessures, des pertes qu’il a subies.

Une fois cette route effectuée, presque par magie, vous ne serez plus attiré par les pensées négatives. Tel un tableau dessiné par de jeunes enfants, vous sourirez un peu bêtement à la vie, heureux simplement d’exister, heureux de savoir aussi que vous rendez d’autres personnes heureuses, et surtout, et c’est un des points les plus importants, heureux du bonheur des autres. Vivre positivement ne serait-il pas le secret d’une vie épanouie ?

Un élève m’a fait ce dessin « pour que je ne me trompe pas de chemin » durant mes vacances … mignon, non ?

 

8FB7A862-25E0-4B92-8CEA-451579698029

( 15 avril, 2018 )

La sophrologie et les maladies de la thyroïde.

 

Depuis quelques années, les sophrologues s’interrogent aux répercussions que peuvent avoir les chocs ou les traumatismes sur un dysfonctionnement de la glande thyroïdienne. L’association l’Envol du papillon est très heureuse d’avoir plusieurs sophrologues partenaires, car ces maladies déstabilisant tout l’organisme nécessitent diverses thérapies, non pour soigner l’auto-immunité qui est irréversible, mais pour aider simplement à aller mieux. Dernièrement j’ai parlé des thérapies psychologiques comme la EMDR très efficace après un traumatisme, aujourd’hui, je vais parler de la sophrologie. Inutile d’en choisir une plus que l’autre, c’est l’ensemble qui va aider à tenir debout.

Qu’est-ce que la sophrologie ?

C’est une prise de conscience par la respiration, une respiration « en conscience » comme me disait ma praticienne. La sophrologie ne peut se baser que sur la pensée positive, associée à une relaxation musculaire.

Ne croyez pas que c’est simple, le lâcher prise ne l’est jamais. J’aime beaucoup cette thérapie car elle pose l’individu en tant que personne unique, et non en tant « que cas ». Un sophrologue me disait recevoir aussi bien des malades n’acceptant pas leur maladie, que des personnes dépressives ou au ras du burn out, ou bien des victimes de traumatismes ou de violences conjugales.

Tout comme la EMDR ( et en ce qui me concerne, j’associe les deux ce qui me permet de vivre beaucoup mieux), la sophrologie aide à traiter un symptôme, mais aussi à le prévenir voir l’anticiper. Inutile de vous dire que dans ma profession où le stress est à son maximum, cette thérapie s’avère salvatrice. Suite à mon alerte AVC, j’ai vraiment mis en place ce protocole, et même si mes élèves n’ont pas changé, la respiration m’évite de tout « avaler ».

La sophrologie est une philosophie de vie. Les personnes qui la pratiquent sont généralement positives, emphatiques, qui comprennent parfaitement les dégâts faits par notre thyroïde déficiente. Comme partout, il y a de bons sophrologues et de moins bons. Il faut toujours être en phase avec son thérapeute pour que des résultats soient visibles.

Le seul inconvénient, une fois encore, le coût, non remboursé par la sécurité sociale, et donc malheureusement les faibles revenus ne peuvent bénéficier de ces bienfaits ( ce qui est souvent le cas dans les cas graves rencontrés dans notre association, en arrêt longue duré etc)

En tous les cas, continuez amis papillons à nous envoyer vos retours concernant toutes ces thérapies bienfaitrices, à conseiller des bons praticiens.

Et surtout croquez la vie ! Elle est bien trop courte pour ne pas en profiter.

( 15 avril, 2018 )

Cette confiance égratignée.

Faire confiance lorsque la confiance  a été égratignée, pas si simple. Étais-je naïve ou simplement je me contentais de percevoir le monde comme je le sentais, avec une pincée d’indulgence, de tendresse aussi, mais je faisais confiance, sur un sourire, sur un regard. Je n’exigeais rien des autres parce que j’ai toujours perçu que créer un lien impliquait de savoir donner sans rien attendre, tout simplement parce que l’autre est différent, avec ses propres casseroles, ses douleurs, ses désirs, ses sautes d’humeur. Je me suis donc promenée sur le chemin de la vie en tendant généreusement la main, restée à l’état de petite-fille qui croyait encore au monde merveilleux des fées où tous ceux que l’on aime, nous aiment en retour. Ce petit bonheur qui réside dans ces relations où on s’oublie les yeux fermés. Seulement voilà, hommes ou femmes, les trahisons amicales existent, et là, comme si on passait une éponge mouillée sur le tableau, tout s’efface brutalement, et la confiance avec. La perte de confiance entraîne la méfiance. Alors on essaie, on tente des secondes chances, et c’est toujours à l’identique, d’autres fois, on lance des bouteilles à la mer pensant voir des signes, certains de nos intuitions, et la bouteille ne fait que rebondir et se casser.

Ces confiances égratignées nous poussent à douter de nous. « Pourquoi tombons-nous systématiquement sur des personnages manipulateurs ? Qu’est-ce qui cloche chez nous ? Pourquoi ne pouvons-nous pas offrir notre amitié ou notre amour sans en payer le prix lourd ensuite ? »

Il m’a fallu longtemps pour comprendre qu’il n’y avait rien à comprendre. Les rencontres ne sont pas un hasard, il y a toujours une véritable raison pour laquelle deux personnes se prennent d’amitié ou d’amour. La trahison, le rejet va inviter l’autre dans une souffrance où la confiance sera réduite en miette. Tant que la douleur sera présente, tant que la rancoeur sera reine, il y aura une confiance égratignée.

La communication sincère reste la clé qui ouvre toutes les portes. Nous avons besoin des autres pour vivre tout comme ils ont besoin de nous. Ces sentiments partagés n’ont nul besoin d’être manipulés s’ils sont sincères. Après on est tous de potentiels pigeons, et on peut tous se faire plumer. Plus on aime la personne et plus cela fait souffrir, l’intelligence est de ne pas généraliser. Une confiance égratignée nous rend malheureux, et au final nous perdons des morceaux de nous-mêmes. Certains sentiments pourtant ne meurent jamais comme je l’écris souvent, d’autres disparaissent pour notre plus grand bien. Faire la paix avec son passé permet de vivre heureux et d’avancer dans le présent.

Heureux ces souvenirs qui restent dans nos mémoires, ils sont l’essence de nos rêves et de notre plume.

 

0CEABD7C-9FC4-4689-A596-88663FAB8F11

( 15 avril, 2018 )

Nous sommes tous coupables de quelque chose.

Il n’y a malheureusement pas que les enfants qui rejettent toujours la faute sur les autres. J’ai connu des adultes qui n’arrivaient pas à assumer leurs erreurs, mais curieusement j’en ai rencontré beaucoup plus dans celui des mots, peut-être parce que trop habitués à jouer un rôle, ils ne savaient plus faire la différence entre la réalité et leur image.

Nous sommes des êtres purement imparfaits, et à ce titre, nous ne pouvons faire que des erreurs. Seuls les pervers narcissiques, hommes ou femmes, n’ont pas cette vision, restant sur leur ego, refusant d’écouter ou d’entendre.

La culpabilité est une souffrance que l’on porte longtemps, une douleur qui s’infiltre comme un poison. Qui n’a pas vécu ces « si »… « si j’avais fait un autre choix », « si je n’avais pas écouté cet abruti », « si j’avais eu un peu plus confiance en moi » …

Nous portons inconsciemment parfois cette culpabilité comme un lourd fardeau qui nous ralentit, qui entrave nos actes. Souvent, à cette culpabilité s’associe la faiblesse ou une certaine peur. « Je n’ai pas réussi, je suis donc nul, donc pourquoi continuer? »

Le monde est plein d’énergies culpabilisantes, de mots qui nous mettent la tête sous l’eau jusqu’à nous faire boire la tasse.

Il faut sortir de ce cercle, sans nier cette culpabilité, car elle existe, elle est, mais on ne peut pas la changer, alors faute de pouvoir remonter le temps, juste dire à l’univers qui nous entoure «  Je suis désolée, je ne voulais pas, la prochaine fois, je ferai un autre choix »

123456
« Page Précédente  Page Suivante »
|