( 31 mai, 2018 )

La terre des morts Grange

La terre des morts de Jean Christophe GRANGE

 

Fan des premiers Grange, j’avais été très déçue par ses deux derniers Congo Requiem et Lontano, question de goût.

Dans ce nouveau polar, j’ai retrouvé la plume de l’auteur, sa manière de nous emporter.

 

Le lieutenant de police Corso, homme à la fois attachant, ambivalent, va se lancer dans une enquête de meurtres de femmes, meurtres classiques sauf que … il va s’acharner sur un suspect, un peintre dépravé, et nous conduire à la limite de l’horreur.

Nous plongeons dans les milieux SM, bondage etc jusqu’au dénouement final, peut-être que l’on avait deviné, mais peu importe, c’était bien ficelé, bien joué.

 

Un excellent cru, bien écrit, bien pensé que l’on a plaisir à lire sans s’ennuyer !

Pas un coup de coeur, mais très proche.

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( 31 mai, 2018 )

On ne peut pas toujours faire ce que l’on veut.

Idéaliste, jusqu’à une dizaine d’années, j’étais convaincue que l’on pouvait faire ce que l’on voulait, si on y croyait, si c’était nos nos rêves. Et puis mes convictions se sont heurtées à un mur, celui de la médisance, de la méchanceté. Je suis alors, malgré mon grand âge, entrée dans le monde des adultes. On ne fait pas ce que l’on veut parce que les autres existent, sont là, soit pour nous en empêcher, soit pour détruire nos rêves ou nos illusions.

Alors, j’ai mis mon armure avec les larmes aux yeux, car ce n’était vraiment pas mon genre de devoir me protéger des autres. Alors, non, on ne peut pas faire ce que l’on veut mais on a toujours le choix. Je n’ai pas changé là dessus, je suis toujours aussi convaincue que nous avons toujours le choix.

Notre vie est faite de choix, bons ou mauvais , mais ce sont nos choix.

Nous choisissons de vivre notre vie ou de rester dans notre malheur. Nous choisissons de rester ou de partir. Nous choisissons de nous battre contre la maladie ou non.

Tout est un choix, et c’est une façon de faire au fond ce que l’on veut.

Nous choisissons d’aimer ou de ne plus aimer, de partir ou de rester, de tendre la main ou de la reprendre, d’ouvrir notre coeur ou de le fermer.

Nous choisissons de croire ou d’étendre sceptique, d’avancer ou de reculer, de changer et d’évoluer ou de stagner.

Faire des choix implique de se tromper, de passer parfois à côté de quelqu’un ou de quelque chose, mais je suis convaincue que rien n’est figé. Tout arrivera, si cela est bon pour nous, parfois cela prendra un peu de temps.

Parfois on choisit le bonheur des autres plutôt que nos propres désirs. Si cela rend heureux, ne jamais regretter ce choix. Parfois on est impulsif, et on va dire ou faire des bêtises. C’est moche, car on peut faire beaucoup de mal, mais ne jamais regretter ces choix.

Personnellement je n’en veux pas à ceux qui ont fait des choix qui m’ont fait souffrir. C’était leur choix. Je le respecte. J’espère juste qu’aucun ne l’a fait volontairement pour faire du mal, que ce fut juste un acte de survie ou d’impulsivité. J’ai aussi certainement fait tout au long de ma vie de mauvais choix, mais ils m’ont fait avancer, ils ont fait de moi ce que je suis.

En tous les cas, même si j’ai grandi, je continue de croire dans mes combats pour le bien des autres, je continue de m’accrocher à mes rêves.

Au final, savoir faire des choix positifs, n’est-ce pas quelque part, faire ce que l’on veut ?

 

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( 31 mai, 2018 )

Harmoniser ses Chakras

 

Plus je vieillis, et plus je constate l’importance de bien gérer son énergie, de s’en servir comme d’une source positive. Notre société est négativisme, bloquant ce flux, et on s’étonne que tant de personnes se retrouvent malades, angoissées voire agissant parfois à l’encontre de ce qu’elles sont.

 

Que sont les Chakras ?

Ce sont des points d’énergie extrêmement importants.

Le mot Chakra est issu de la langue sansktrit qui signifie « roue », ces roues qui transforment l’énergie à travers des courants au niveau de la conscience n du psychisme, de la santé. Notre santé serait lié à un équilibre de ces Chakras qui vont souvent se dérégler suite à un stress, une fatigue …

 

Combien existe-t-il de Chakras ?

Ils sont au nombre de 7, répartis de la façon suivante.

Le premier se trouve au nouveau du périnée et du coccyx lié à la Terre. Un blocage à cet endroit et seront affectés les pieds, les jambes, les organes génitaux, la force vitale du corps. Sa couleur est rouge.

 

Le second est situé entre l’ombilic et le pubis est en rapport avec l’élément eau, l’orange. Il gère la sexualité et plus particulièrement nos hormones sexuelles. Il est en rapport avec la féminité, l’intuition, le rapport à la mère. Il est orange.

 

Le troisième se trouve au niveau du plexus solaire est en rapport avec l’élément feu, les organes digestifs. Il gère nos émotions, notre confiance en soi, notre capacité à prendre notre place et à rayonner tel un soleil. En excès, il développe un égo et un pouvoir sur l’autre excessif. Il gère le masculin et le rapport au père. Il est stimulé par la couleur jaune.

 

Le quatrième est le chakra du coeur situé au centre de la poitrine est en rapport avec l’élément air. Il régit le coeur, la circulation, les poumons, les membres supérieurs. Il gère l’amour. C’est là qu’iront se nicher nos peines de coeur si nos émotions ne sont pas bien digérées. Il est vert et rose.

 

Le cinquième est au niveau de la gorge, c’est le chakra de la communication. Il est en rapport avec la thyroïde, la gorge, le nez, les oreilles, la bouche et le cou. Il favorise l’expression par la parole, la relation avec l’extérieur (communication de notre vie intérieure par la parole et les arts), la créativité par le son, l’imagination. Sa couleur est bleu clair.

 

Le sixième est le fameux troisième oeil de la connaissance. Coukeur bleu indigo.

 

Le septième est celui de la plénitude et sa couleur est violette, blanc et or.

 

Comment harmoniser nos Chakras ?

Il existe plusieurs façons : la méditation sur des musiques ( beaucoup de choix sur Youtube), les points de pression, le magnétisme etc

 

Nous devrions savoir nous-mêmes harmoniser nos Chakras. Personnellement, ce n’est pas encore gagné ! Tout comme la méditation ou la sophrologie, j’ai énormément de mal à lâcher-prise. Des restes de mon traumatisme où mon corps s’est mis en auto-défense. D’autres d’entre vous réussiront certainement plus vite que moi.

 

Mon père travaillait beaucoup sur les Chakras, Il magnétisait ces points pour faire couler l’énergie. Un coup de fatigue, on l’appelait, il nous remettait sur pied. Cela peut sembler « magique » voire irrationnel et pourtant il se trompait rarement. C’était comme si l’énergie passait sans heurt. Il était l’objet qui passait cette énergie. J’aimerais tellement retrouver cette sensation. L’énergie donne ce que le patient a besoin et est capable de recevoir. En tous les cas, je regrette d’avoir laissé tomber si longtemps, car je suis de plus en plus convaincue que nous avons tout pouvoir sur notre corps, le pouvoir de le détruire, tout comme le pouvoir de lui donner un bien-être …

 

(Documents extraits de livres sur ce thème et photos prises sur le net. Si elles appartiennent à quelqu’un, me le faire savoir)

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( 30 mai, 2018 )

Certaines personnes …

« Certaines personnes entrent dans notre vie et laissent une empreinte sur notre cœur, et nous ne sommes plus jamais les mêmes. » On n’a rien fait, on ne voulait pas nécessairement les laisser entrer, ils se sont imposés comme une évidence, malgré nous. Certaines personnes entrent dans notre vie, on ne sait pas toujours pourquoi. Ils ne viennent pas par hasard, ils sont là pour nous faire savoir que nous existons.

Nul besoin parfois que ces personnes s’installent des années dans notre vie, elles peuvent simplement le temps d’un été, le temps d’une respiration, nous changer totalement. Certaines rencontres sèment le bonheur, nous remplissant de joie, de rêves, nous poussant à devenir plus fort, à nous surpasser, à réaliser des défis, à nous accrocher en nos rêves.

Nous avons tous en mémoire ces personnes extraordinaires que nous avons croisées, qui nous ont tant apporté, grâce à qui nous sommes ce que nous sommes.

Parfois un événement éloigne. En aucun cas cela n’enlève cette trace laissée dans notre cœur, et parfois, avec bonheur, ces routes qui ont bifurqué se retrouvent des années plus tard. J’ai eu l’immense chance dans ma vie de rencontrer des personnes uniques, que j’ai patfois retrouvées des années plus tard, même si le silence s’était installé, parce que la vie est ainsi. J’en ai rencontré d’autres qui par de simples mots m’ont donné vie. Je n’oublierai jamais toutes ces personnes, je ne chercherai jamais à effacer leur passage, je continuai à danser sur leurs sourires, à garder dans ma mémoire un petit jardin où ils seront toujours là.

Peu importe les erreurs, les chutes, les claques que l’on peut se prendre, l’important est d’aimer, d’avoir aimé, d’avoir eu des ami(e)s, des amoureux, des amants, d’avoir vécu tout simplement. Par moment, on serait prêt à donner n’importe quoi pour retrouver ces odeurs du passé. Mais une chose est sûre, quoique l’on fasse, l’important est de ne jamais rien regretter, car ces personnes furent les racines de notre présent, la plume de nos écrits, le sang de nos émotions …

 

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( 30 mai, 2018 )

L’inspIration de la nuit …

« Appelle-moi, et je te répondrais, je te confierais de grands secrets que tu ne connais pas, des mots doux que tu n’as jamais entendu, je réaliserais tes désirs les plus fous. Viens, simplement, comme si le temps s’était figé un jour, viens sur la pointe des pieds, en secret, je t’attendrais. »

Fais-moi un signe.

Manuscrit copyright@

 

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( 30 mai, 2018 )

Vivre heureux

Nous souhaitons tous vivre heureux, tout commz nous sommes souvent prêts à sacrifier nos désirs pour voir ceux que nous aimons heureux. N’y a-t-il pas de plus grand amour que de laisser partir celui que l’on aime parce que l’on sait qu’il sera plus heureux sans nous ?

 

Pour y arriver, il faut savoir aimer, totalement, sans rien attendre en retour, même si c’est un peu utopique, car au fond on attend toujours, un peu de temps, un peu de plaisir, un peu de toUt … Pour y arriver, il faut surtout être heureux soi-même, sinon la frustration va naître, et là, c’en est fini du bonheur. Un pas de trop, et la souffrance prendra la place, un pas de moins, et nous passerons pour des égoïstes. Comment aimer vraiment tout en restant pleinement heureux ?

J’ai toujours essayé de fonctionner en me disant qu’il faut vouloir être heureux. Je rencontre trop de personnes foncièrement négatives, déprimées, ruminant leurs échecs. L’échec fait partie de la vie, et comme je le dis sans cesse à mes élèves, pour savourer la réussite, il faut être passé par l’échec. Il faut apprivoiser l’échec.

 

Nous ne sommes pourtant pas nécessairement programmés pour être heureux, car notre patrimoine génétique a été façonné pour la survie de l’espèce. En cas de danger, nous aurons peur, prendrons la fuite, que des émotions négatives. En cas d’agression verbale, nous ressentirons de la colère, parfois l’inverse. Donc ces émotions pas bonnes du tout pour notre bonheur envahissent bien malgré nous notre vie. Certaines personnes passent leur temps à se plaindre, à tel point qu’elles n’ont plus comme référence que ce statut de victimes. Elles ne vivent que dans leurs propres malheurs, s’en délectent même, et finiront par dire que toute leur vie fut malheureuse. Mais elles l’ont inconsciemment cherché. C’est bien plus facile d’être triste qu’heureux, car le bonheur fait peur. Triste, vous trouverez des bonnes âmes pour vous écouter. Heureux, les gens vont vous fuir.

Regardez simplement les réseaux sociaux, un post triste va apporter des dizaines de commentaires, tandis qu’un post heureux en aura très peu.

Ce qui signifie que vouloir être heureux, c’est accepter d’être bien avec soi, en sachant que l’on sera peut-être beaucoup plus seul. Aimer, donner sont primordiaux. Trop souvent les gens retournent leurs émotions négativement au travers de sentiments comme la jalousie, la rancune, le ressentiment, la frustration, s’enlisant dans des besoin utopique de toujours avoir raison; certains de leurs convictions, convaincus que les autres ont tord. Pourquoi chercher à détruire les autres ? Pourquoi refuser ce bonheur de dire de jolies choses ?

On ne peut aimer tout le monde, aussi plutôt que de jeter sur les autres un regard cynique ou malveillant, l’indifférence reste la meilleure chose simplement pour préserver ce capital bonheur. On ne peut-être aimé de tout le monde, c’est pareil, fuyons ceux qui ne nous aiment pas.

 

Libérés de la moindre trace de négativisme, savourons le bien-être, privilégions les bons moments, échappons aux personnes nocives, dessinons-nous des tableaux où la magie règne, n’hésitons pas à nous réjouir du bonheur des autres, car cette énergie va nous remplir nous aussi de joie.

 

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( 29 mai, 2018 )

Pourquoi certaines personnes conservent-elles un lien ?

 

Je n’arrive pas à comprendre ces individus qui refusent de fermer une porte, et en même temps qui refusent d’entrer. Est-ce du sadique, de la manipulation, de la méchanceté ? Un moyen de garder un certain pouvoir ? On a tous à un moment hésité à claquer une porte définitivement, parce que quelque part on espère une autre fin, parce que l’histoire n’est pas finie, parce que l’on n’a pas tout compris. On est là à s’interroger, à laisser notre porte entre-ouverte, un souffle de vent pourrait la fermer.

On fait tout pour l’éviter, parce que l’on y croit encore un peu, parce qu’au fond de nous, on sait que ce ne peut-être fini, que cet autre, cet ami, cet amant, cette relation, a droit à une seconde chance, parce que l’on sait surtout que les sentiments, ceux qui viennent du coeur, ne meurent jamais totalement. Alors on attend que l’autre fasse ce choix que l’on ne peut faire, celui de disparaître de notre vie à jamais, celui de nous haïr tant que nous n’aurons plus mal à fermer cette porte.

Seulement, rien n’est si simple. L’autre laisse des signes, infimes, mais des signes tout de même. Il est là dans l’ombre. Joue-t-il avec nous ? Ou est-il là pour cette seconde chance ? Aiguise-t-il son couteau pour mieux nous poignarder ou l’a-t-il rangé depuis des années ?

Comment savoir ? Qui peut nous dire à part lui ? Pourquoi attendons-nous stupidement ce dernier signe, ce dernier geste, comme un espoir … Pourquoi ne croises-tu pas ma route ? Quand vas-tu te décider à mettre définitivement ce tour de clé ou pas …

 

Quel joli thème n’est-ce pas qui m’inspire pour un prochain roman …

 

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( 29 mai, 2018 )

Amour et différence d’âge.

De tout temps, la différence d’âge a fait couler de l’encre même s’il était de bon ton il y a deux siècles de convoler en compagnie d’un homme expérimenté donc plus âgé. Comme disait ma grand-mère, c’est dans les vieilles marmites que l’on fait la meilleure soupe. De nos jours, on assiste à l’effet inverse où il est de bon goût de «  prendre un petit jeune ». Personnellement le hasard m’a presque toujours fait fréquenter des hommes un peu plus jeunes, mais j’avoue que je n’irai pas non plus prendre un gamin de l’âge de mon fils même si la fougue de la jeunesse serait très flatteuse. Après comme j’ai coutume de le dire, on ne choisit pas qui on aime, enfin je parle de l’attirance, et l’important n’est pas la différence d’âge, mais la compatibilité. Il y a de très bons équilibres qui se font avec une grande différence d’âge, peut-être parce que l’homme recherche « la mère qu’il n’a pas eu » ou la femme «  le père disparu ». Après j’avoue être un peu plus sceptique sur ces relations qui ne font que combler un vide. L’autre ne sera jamais qu’un substitut maternel ou paternel, et donc un second choix. Il serait intéressant de savoir, au-delà du sentiment amoureux, ce que chacun recherche vraiment ? Une sérénité, une complicité, une paix ? Pas facile pour deux personnes dont l’écart se chiffre en plusieurs dizaines d’avoir des loisirs communs. S’ajoute le regard des autres souvent bien difficile à supporter, ces remarques malsaines «  tu étais hier avec ton père ? » voire blessantes « Tu es avec pour son argent ? » Une fois encore, il faut fuir ces réflexions, ne penser qu’au présent. Vivre avec une personne plus âgée implique inexorablement que la durée de l’amour sera écourté, mais honnêtement, quel couple vit vraiment dans la passion durant des années ? Plutôt que de se poser trop de questions, il est important de simplement se laisser aller à aimer.

 

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( 28 mai, 2018 )

L’impossibilité d’agir

Non, il n’est pas toujours facile d’agir. Envie de lancer mon coup de gueule du jour face à certaines réactions immondes que je lis, du style « Elle a été violée ou harcelée ou victime de rumeurs, elle n’avait qu’à ouvrir sa grande bouche, à se battte »

Honte à ceux qui osent proférer de telles horreurs, honte à ceux qui se délectent de ces infamies. Et bien non, une victime de violence ne peut pas « l’ouvrir » simplement parce que l’impact est si fort qu’elle se sent coupable d’exister, coupable « d’être » tout simplement.

Que ce soit dans les cours de récréation, dans les lycées, au travail ou ailleurs, il est important que ces violences cessent. Coupables ceux qui vont par leurs mots attaquer par derrière, ceux qui n’ont pas le courage du face à face, ceux qui manipulent dans l’ombre répandant des rumeurs juste pour conforter leurs vérités. Coupables ceux qui ensuite véhiculent ces rumeurs, qui la transforment jusqu’à en faire une arme. Coupables surtout au final ceux qui croient cette rumeur sans connaître son fondement, en jugeant juste sur « des preuves » qui n’en sont pas. La vie m’a appris ceux  qui rentrent dans ce jeu, ceux qui déversent leur venin sont autant coupables. Ce ne sont que des imbéciles qui n’ont aucune conscience des cicatrices qu’ils laissent, simplement parce que ce type de blessures ne se voit pas.

Honte à cette société qui par le biais d’Internet, des réseaux sociaux, offre à ces individus peu scrupuleux un outil de choix.

Se faire agresser, menacer, reste ancré dans nos mémoires à jamais. Se faire traiter de folle, de pute ou de noms d’oiseaux, reste graver dans notre inconscient.

Ce regard faux qui un jour s’est posé sur nos vies reste destructeur.

Alors non, une fille, une femme, n’est pas folle parce qu’elle apprécie un garçon, parce qu’elle tombe amoureuse, parce qu’elle s’habille d’une certaine façon, parce qu’elle est blonde, ronde ou mince. Elle a le droit à son identité.

 

J’accuse aujourd’hui tous ceux qui ferment les yeux par commodité, pour sauver les apparences, pour préserver leur couple, pour ne pas faire de vagues dans un travail, pour ne pas se brouiller simplement avec d’autres ou par pure bêtise.

J’ai mis des années à oser parler, à oser exister parce que personne ne se rend compte du pouvoir des mots. À l’époque j’ai appelé au secours, suite à cet homme venu me menacer, je n’ai reçu que des sourires crispées. Je n’avais été ni violée ni touchée, je devais donc être sérieusement perturbée.

Des années à vivre avec ça, des années à ne pas pouvoir parler, à laisser mon corps se détruire, à entendre des phrases indignes de professionnels.

Heureusement ma route a croisé celle d’une formidable thérapeute et le parcours fut long mais salvateur.

 

Non j’ai le droit d’exister et tans pis si je les gêne.

Non des menaces peuvent être aussi violentes qu’un viol.

Non je n’ai jamais été pas folle, même si on a tout fait pour le faire croire, pire pour me le faire croire.

Et surtout non je ne dois plus me sentir coupable de n’avoir pu parler. C’était un réflexe de survie. Je n’étais pas coupable de ne pas avoir compris. Il n’y avait rien à comprendre sauf des personnes trop nombreuses qui se sont fait des films, qui ont propagé des rumeurs, qui ont cru aussi en ces rumeurs.

 

Je revendique pour tous ceux victimes de violence gratuite le droit à exister, le droit à ne pas être jugé ! Le droit à respirer ! Et surtout le droit à vivre en paix …

 

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( 28 mai, 2018 )

Pourquoi une thérapie EFT ?

Longtemps le mot thérapie était associé à déséquilibres psychologiques ou même folie, heureusement les temps ont bien changé, et différents types de soin existent. Une personne qui demande de l’aide ne doit pas être montrée du doigt. Ce n’est pas une démarche facile. Il faut  le vouloir, que le désir de franchir ce cap vienne de soi et non d’une tierce personne. Par hasard, un hasard qui n’en est certainement pas un, j’ai découvert la thérapie EFT. J’étais au ras du burn-out, même si de l’extérieur, personne ne pouvait s’en apercevoir. Là encore, je suis tombée sur une personne qui a au premier coup d’œil compris ce dont j’avais besoin et qui m’a orientée vers une excellente thérapeute, qui m’a aidée à renaître.

Cette thérapie, outre le traitement de base comme n’importe quelle analyse consistant à dire ce qui fait tant souffrir o, ce qui est au fond de soi , l’EFT consiste en des techniques qui utilisent des tapotements du bout des doigts sur des points d’acupuncture. Associé à une thérapie EMDR ( dont j’ai déjà parlée) cela fait de vrais miracles. Il est très important de pratiquer avec un bon thérapeute, car même si cette technique peut s’utiliser seule, en cas de vrai traumatisme, il est nécessaire d’aller au fond du problème, de débroussailler les herbes avant de s’assoir dans le champ.

Enlever la charge émotionnelle de l’événement pénible est une vraie bénédiction. Je me revoie la première fois que j’ai pris rendez-vous. J’avais du mal à respirer, mal au dos, mal à la tête. Je mettais tout sur le dos d’Hashimoto, c’était bien plus facile que d’accepter de réaffronter le choc du traumatisme que j’avais subi. Je n’y croyais pas vraiment, il faut bien le dire, mais j’en avais assez de ces douleurs qui ne cessaient plus. Et puis tapoter simplement sur des points, cela n’était pas bien méchant. Je me savais réceptive aux énergies, ce fut une des raisons pour lesquelles mon corps s’était tant détruit. J’absorbe les énergies négatives, la méchanceté humaine et je la stocke.

Là, j’ai appris à défaire ces noeuds, à rejeter le négatif, à dire non aux parasites, à autoriser l’énergie à circuler de nouveau. Petit à petit, au fur et à mesure des séances, la douleur, la peine, les angoisses, le traumatisme, tout s’est estompé, même le mal de dos. La destruction de ma thyroïde s’est ralenti. Je m’autorisais de nouveau à exister.Cela ne se fait pas en un jour. Il a fallu des mois, mais l’avantage est la non récidive.

Bien sûr, c’est une thérapie comme beaucoup d’autres fortement décriée. Logiquement, pas de médicament, donc pas de profit.

En ce qui me concerne, je dirais juste qu’il me semble important de ne pas pratiquer seul, de ne pas pratiquer que l’EFT, que la thérapie psychologique est indispensable pour aller au fond du problème, et surtout qu’il est très important que ce soit associé à une thérapie EMDR. Trouver aussi le bon praticien, car 80% sont des charlatans n’ayant fait qu’une formation rapide ( un peu comme la sophrologie ou le reiki)

Après, la médecine s’opposera souvent à ce genre de pratiques en dissonances avec le sacro saint pouvoir médical, et ce seront souvent des médecins homéopathes ou des ostéopathes qui vont orienter vers ces disciplines, simplement parce qu’eux écoutent le malade plutôt qu’un simple Larousse médical. On sait tous qu’à partir du moment où la Science émet un doute, le soin va se voir attribuer l’étiquette d’imposture. Et pourtant, tant de personnes furent aidées par le magnétisme, l’hypnose, l’auriculothérapie, l’acuponcture, la sophrologie,  et j’en passe, des soins parallèles qui ont aidé tellement de personnes. Une fois encore, est-il vraiment nécessaire de tout comprendre ? Pourquoi ne pas simplement se dire que cela marche ? Que cela peut aider ? Que grâce à cela, on peut de nouveau respirer, avancer, pardonner, et dessiner de nouveau le mot Bonheur …

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