Le bonheur, cela se partage
Jeune, je pensais que tout le monde était heureux, certainement parce que je n’étais pas malheureuse, vivant dans une philosophie parentale positive. Lorsque le tissus de mes illusions s’est déchiré, j’ai eu mal pour toutes ces personnes qui n’arrivaient pas à savourer le bonheur, encore plus le jour où un élève m’a dit : Je n’ai jamais été heureux.
J’avais beau être une adulte, je n’arrivais pas à concevoir une vie sans bonheur, c’est ainsi que j’ai posé mes mots. Alors oui, le bonheur existe, mais être heureux, cela s’apprend parce que notre société mélange « vouloir » et « avoir »
Untel se dit malheureux car il n’a pas d’argent, oubliant de regarder tout ce qu’il peut avoir, un enfant, une vie, un toit, des amis. Cet autre va hurler au malheur car il n’arrivera pas à atteindre ses objectifs dans son travail. Mais ce n’est qu’un travail ! À côté, il est aimé, il est en bonne santé. Des exemples, vous en formulerez plein dans votre tête en me lisant.
Le bonheur, cela se créer ! Il est là, à vos côtés, toujours, mais si vous ruminez une défaite ou une dispute, vous ne saurez même plus qu’il existe car vous vous abreuverez de ce négativisme qui finira par vous engloutir. Vos pensées vont vous conduire au bonheur, doucement, car le bonheur est un petit coquin qui se cache.
Le bonheur s’attrape au vol, parfois un instant court, mais que vous allez garder en vous comme une petite flamme. Le bonheur se réinvente chaque jour et surtout il n’est jamais acquis. C’est une petite bise qui souffle dans votre nuque tendrement, qui va vous faire vous sentir vivant en écoutant les petits oiseaux siffler, ou les rires de vos enfants ou petits-enfants. Le bonheur, c’est se souvenir des bons moments vécus même s’ils ont fini en cauchemar, ces sourires échangés, ces vacances, ces rêves éveillés. Le bonheur est faire le plus de choix qui rendront le plus de personnes heureuses, même si c’est au détriment de nos propres désirs. Il y aura toujours une tranche de bonheur pour nous, ailleurs.
Le bonheur, c’est surtout cette sensation qui vient du plus profond de notre être qui nous dit que l’on doit avant tout offrir cet amour, cette tendresse, cette bienveillance, parce que le bonheur des autres nous fait du bien, parce que surtout tout comme une poignée de main, le bonheur, ça se partage !
Ma sœur m’a prêté Chaque jour, une pensé. Je me suis dit « Encore un de ces fichus bouquins qui se vendent pour ne rien dire. Et là, je découvre la plume de Sylvie Grignon, un écrivain inconnu, qui ne fait pas parler d’elle, et pourtant, Goudelle n’a qu’à bien se tenir, la relève est assurée ! En clair, j’ai adoré, vraiment, parce que c’est beau, parce que c’est sincère, parce que l’on sent que cette femme a grave souffert, qu’elle a pourtant gardé ce sentiment puissant qu’est l’espoir, et qu’elle a su rebondir. Je suis bleuffée complètement et je vais puiser dans ses autres romans. J’avais un souci de santé, après avoir lu les mots de cette dame, je repars comme si elle m’avait soulevée d’une main. Alors simplement MERCI !
N’ayant pas Facebook ni de compte Amazon, je poste ici que ça se sache !