( 24 juin, 2018 )

Pour ou contre l’uniforme dans les écoles

 

La polémique gronde, pourtant, je fais partie de ceux qui ne sont pas contre l’uniforme, même si je déteste que l’on « normalise » tout. Marre des leggings troués, des jeans qui arrivent sous le caleçon, des sweats à capuches ou des marques qui s’affichent. Prête à porter moi-même une blouse ? Sans  hésitation ! L’école ne doit pas être le lieu où un enfant se retrouve mis de côté à cause de ses fringues, et on sait tous que les enfants sont cruels. Je fais partie de l’ancienne génération qui a porté des blouses en primaire, et je n’en suis pas morte !

Historiquement, qu’en est-il ?

L’apparition de l’uniforme a eu lieu au XVI en Angleterre, puis s’est répandu en France à partir de Jules Ferry. En 1945, l’uniforme fut obligatoire garantissant l’égalité entre les élèves.

Suite à Mai 68, l’uniforme fut abandonné dans les écoles en réaction aux conflits étudiants.

 

Donc, je suis pour l’uniforme, car nous vivons dans une société où le paraître est important, où les jeunes s’habillent n’importe comment. Quand je vois des gamines arriver avec un short au ras de la raie des fesses, et porter une brassière de moins de dix centimètres, pour moi, ce type d’accoutrement est idéal pour la plage, mais n’a pas sa place au sein d’une école. Après j’ai lu l’avis des psys qui dénoncent ce choix jugeant que les couleurs song très importantes pour l’épanouissement des enfants.

Et bien on n’a qu’à inventer des blouses de couleur arc-en-ciel et l’affaire sera résolue. :)

Et vous ? Un avis ?

 

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( 23 juin, 2018 )

Une série qui fait du bien

 

Quand on est fatigué, on aime bien se poser devant une série qui ne prend pas trop la tête ! Personnellement en plus, je m’adonne au canevas lorsque je suis vautrée sur mon canapé, moment relaxant de pur bien-être. Voilà qu’en zappant les séries sur Netflix, je tombe sur Candice Renoir. Honnêtement, je grimace. Encore une série française qui doit-être nouille !

Et bien non ! J’aime beaucoup cette série qui traite d’un thème par épisode, en tant qu’auteure, je trouve cette diversité intéressante.

Et puis, j’adore Candice ! Honnêtement, c’est la femme de notre épique, débordée par sa marmaille, sujette à des coups de coeurs. Elle est géniale, rondouillarde, elle affiche ce qu’elle veut, elle ose dire « non ». Mon mari me dit à chaque visionnage qu’elle me ressemble un peu ( pas physiquement hormis qu’elle est blonde). C’est un compliment, car pour moi, elle représente bien LA femme, active qui travaille, qui aime, et qui a un grand coeur.

Une rare série française qui tout en évoluant reste savoureuse. C’est vrai que je m’enfile un épisode à la fois avec régularité, et je ne m’en lasse pas !

Je n’ai pas fini ceux sur Netflix mais honnêtement pour ceux qui ont envie de se vider la tête, foncez …

J’en suis même venue à me dire … et si Candice rencontrait mon Antoine Bourgnon ? Ahahah

 

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( 23 juin, 2018 )

Écrire

 

Voilà bien longtemps que je n’ai pas écrit sur le petit mot « écrire ». C’est un mot qui me fait tourner la tête depuis toujours tellement il résonne comme une douce musique. Les mots s’inventent, se créent, surgissent à flot. Écrire, ce sont ces formes, reconnaissables entre toutes, qui dessinent des lettres formant des mots, des mots tendres, des mots violents, des mots qui viennent du fin fond de notre âme.

J’adore écrire, des phrases qui n’ont pas toujours de sens, peu importe, des mots pour faire passer un message, pour offrir du bonheur, pour créer du lien. Tel le sang qui coule dans mes veines, l’encre coule de mon imagination, toujours, sans s’arrêter, à chaque minute qui passe. De nouvelles histoires, de nouveaux personnages, tant d’idées semblent sortir comme par magie d’un chapeau. Je serai bien incapable d’expliquer comment jaillissent ces phrases, et pourtant elles sont bien là, par dizaines, par centaines, sans jamais me lasser.

J’aime écrire. Écrire, c’est conjurer un peu le sort qui parfois s’abat sur nous, c’est tendre pudiquement une main que vous êtes nombreux à attraper, c’est m’autoriser à exister, en effaçant, doucement, mais durablement, certaines paroles malveillantes prononcées, certaines blessures qui, depuis quelques temps, ont fini de saigner. J’ai passé ma vie à écrire des poèmes, des histoires, des lettres d’amitié ou d’amour, toujours pour offrir ces mots comme un présent, pour faire du bien. Une seule fois dans ma vie, j’ai écrit une lettre impulsivement, une lettre pas gentille, en réponse à un acte malveillant. Même si  c’était hautement mérité, je n’en suis pas fière ! Les mots ne doivent servir qu’à des actes positifs.

Écrire, c’est ma baguette magique qui me permet de peindre mes rêves m’offrant surtout cette certitude, écrire c’est ce qui me donne la possibilité unique d’être ce que je suis vraiment, une petite plume qui s’envole vers vos foyers.

 

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( 23 juin, 2018 )

Les amours impossibles.

 

Héloise et Abelard, Roméo et Juliette, et tant d’autres, ces amours impossibles, trop souvent platoniques qui défient le temps et l’espace. Ce seront ces personnes que la distance va séparer pour des questions de travail, ceux que leurs situations familiales ou leurs croyances vont diviser, il y a tant de raisons qu’il n’est plus rare de nos jours qu’une personne ne se soit pas trouvée dans cette situation, cette douleur insurmontable parce que non choisie.

Un psychiatre a mis en évidence que ces amours impossibles brisant le coeur en morceaux avaient également un impact sur le cerveau générant ainsi un véritable état de manque s’apparentant à un sevrage de drogue ou d’alcool. Être addict de l’autre prend tout son sens. Parfois on s’en remet, parfois on vit avec cette douleur éternellement. Une fois encore, chaque personne est différente.

 

Comment survivre à un amour impossible ? Une amie me disait que justement c’était impossible, et pourtant, je suis persuadée que le mot impossible est surfait. Chaque personne croise notre vie pour une raison, peu importe laquelle, une bonne, pas une mauvaise. Alors, un sentiment aussi intense que l’amour ne peut faire du mal éternellement. Ce ne sont pas vos amis qui vous aideront ni les autres, c’est vous !

Vous pouvez choisir d’espérer le retour de cet amour unique qui s’est inscrit comme une évidence dans votre vie, ou celui de mettre définitivement le mot fin.

À l’époque des réseaux sociaux, c’est bien difficile de faire le deuil d’un amour. Un lecteur m’écrivait : « Quoi que je fasse, elle est toujours là. Sur Facebook, sur Instagram, je vois sa vie, ses photos, et mon coeur saigne. »

Si l’espoir n’existe pas, alors il n’y a qu’une option, le blocage ! Tous les réseaux sociaux, toutes les messageries, tous les téléphones ont cette option. Si la rupture fut violente, il ne peut y avoir de retour, mais souvent dans les amours impossibles, la séparation ne fut pas une volonté commune, mais une nécessité ou une obligation à un temps donné. Bloquer l’autre, c’est lui signifier « Je mets le mot fin, je détruis le dernier souvenir de toi. » Ne pas le faire (sauf en cas de pervers narcissique ou de manipulateurs), c’est dire à l’autre « l’impossible est possible … »

Ce qui ne veut pas dire s’arrêter de vivre !

Linda m’écrivait ces mots :  « Dix ans séparés. Il avait un bébé. J’ai vécu sans lui, je me suis construite autrement, j’ai survécu, et un jour, il était là, comme si dix ans n’avait été qu’un jour… »

Certains amours impossibles défient le temps telles des évidences … Ce sont ceux dont l’émotion n’était ni préméditée ni falsifiée, qui n’était pas destinée à faire souffrir, qui semblait juste s’écrire dans l’énorme livre de notre Destinée. Peut-être des amours pas si impossibles au fond …

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( 22 juin, 2018 )

Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie

 

On y est presque … plus que quelques jours, la tension monte !

J’espère que vous serez encore plus nombreux qu’il y a trois ans et demi à rejoindre cette cause, parce que rien n’est fini, rien ne le sera jamais, parce qu’il faut mettre du sens sur un non-sens, parce que vous êtes nombreux à m’avoir écrit, à le vouloir, des centaines de messages, des dizaines de mails, alors oui, on continue !

 

« « Le sablier du temps s’est écoulé, pardonner permet de se libérer de la souffrance et reste un geste positif. Et surtout, si je n’étais pas passée par eux, je ne serais pas là à mener ce combat aujourd’hui au travers de ces lignes, de tous mes écrits. Alors, on continue tous ensemble ? »

Extrait de Maladies thyroïdiennes

 

Peu importe le « pourquoi » ou ce qui fut, mon combat, mes amis papillon, c’est vous !

 

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( 22 juin, 2018 )

Le passé est bien terminé !

Mettre le mot fin est important pour débuter un nouveau livre que ce soit dans le domaine littéraire ou dans la vie. Trop souvent, on s’accroche, bien malgré nous, à des cendres qui ne se sont pas tout à fait éteintes, soufflant dessous, doucement, sans grande conviction, mais sans pour autant avoir le courage de les écraser d’un pied.

Il y a des retours parfois tout aussi illusoires, juste le temps de régler une histoire pécuniaire en attente ou un souci qui s’enlise, mais à un moment, il faut se rendre à l’évidence, certaines personnes sont bien mieux hors de nos vies.

Est-ce parce que l’on change ? Parce que l’on vieillit ? Parce que la route se raccourcit ? Une chose est sûre, rayer son passé ne veut pas dire l’oublier. Les disparus seront toujours là quelque part au fond de notre coeur, leurs présences seront comme un réconfort les soirs où la vie est lourde, mais pour avancer, il faut avoir ce courage de leur envoyer un dernier baiser, puis doucement fermer la porte.

Parfois, telle une bourrasque, le passé s’invite, au détour d’un carrefour, d’un magasin ou d’un lieu de vacances. L’émotion submerge, toujours aussi forte. Est-ce ce passé qui revient ? Que l’on se rassure, c’est juste le présent qui s’invite, qui chantonne, comme une invitation à sourire. S’imaginer que ce miroir où pensons avoir vécu les plus beaux moments de notre vie s’est stupidement brisé, n’est qu’illusoire.

Le passé, c’est un mélange de regrets, d’erreurs,de douleur, de plaisir, de joie, de bonheur et d’amour. Le passé, c’est une potion magique qui nous force à nous relever, à avancer, qui met un pansement sur nos blessures. Le passé, c’est simplement ce chapitre qui se ferme doucement pour en ouvrir un autre. Le passé, c’est juste ce que je laisse derrière cette porte, aujourd’hui.

 

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( 21 juin, 2018 )

Chic et chic et vulgarité

 

Une personne classe peut-elle être vulgaire ? Question posée par un de mes loulous qui m’incite à la réflexion. D’abord qu’entend-on par « classe »? Pour moi, c’est une personne qui a de bonnes manières, bien éduquée, qui sait se tenir en société. La plupart de ces personnes ne sont qu’un miroir, donc elles peuvent bien sûr présentées des failles. La difficulté est de savoir séparer « classe » et « snobisme », la limite étant bien mince.

D’abord le maintien, les personnes « classes » sont toujours bien habillées, sans un cheveux qui dépasse, le brushing impeccable. Leurs vêtements sont repassés, et leur maintien est droit. Trop sûres d’elles ? Pas nécessairement, juste dans un moule où elles se sont enlisées. Car contrairement à la pensée commune, les personnes classes peuvent devenir de vrais démons, jugeant, colportant des ragots malveillants ou des propos déplacés sur d’autres personnes dans leur dos. Médire sur les autres est la signature ces « petites personnes » qui ont au fond une vie bien triste. Elles sont parfaites, d’apparence, tolérantes, mais leurs coups dans le dos sont fréquents.

Lorsque j’étais puéricultrice dans le VII, j’ai rencontrée des personnes dites classes. Elles étaient belles (hommes ou femmes), distinguées, intelligentes. J’étais jeune et béate d’admiration devant tant de raffinements. Presque envieuse, loi qui venais d’un milieu simple où seuls les valeurs du coeur étaient enseignées.  Leurs bébés étaient toujours propres, bien parfumés. Les familles idéales jusqu’au jour où le vernis a craqué. Madame classe avait semble-t-il batifolé avec monsieur classe 2, et lors d’une fête de la crèche, ces couples classe se sont arrachés les cheveux (au sens propre du terme), les messieurs classe se sont mis sur la figure (et le nez de monsieur classe 2 a saigné), quant aux mesdames classe, je n’ai jamais entendu depuis autant de mots grossiers et vulgaires même parmi les jeunes de nos cités.

Depuis, je n’admire plus les personnes classe sauf les défilés de mode pour le plaisir du regard, car derrière ces apparence s se cachent siuvent un poisson bien pourri, et une petite alerte me souffle toujours, attention au vernis, pas toujours beau ce qui est dessous ! Et les rares fois, c’est arrivé, je suis humaine, où j’ai baissé ma garde, j’en ai fait les frais.

Soyez vous, toujours, ne cherchez pas à vous fondre dans un moule. Soyez beau, bien habillé pour vous  et non pour « paraître » ce que vous n’êtes pas !

 

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( 21 juin, 2018 )

Ces personnes qui se sentent supérieures …

Nous en avons tous croisé une voire plusieurs personnes dans notre vie qui nous a regardés comme si nous n’étions rien, ces individus qui par leur manière de vivre, de parler, nous montrent que nous ne sommes qu’un insecte bon à être écrasé du pied. La rencontre avec ces personnages dignes d’un roman est terrible, car elle remet toutes nos convictions en question, nous plongeant dans un état d’infériorité, nous renvoyant à cet enfant qui est en nous. Nous ne sommes soudain plus rien, même si durant des années nous avons existé. Ces personnes savent manier les mots, touchant le point sensible, celui qui nous fait disparaître dans un trou de souris.

La question au demeurant est pourquoi cette supériorité ? Pourquoi surtout ce besoin de détruire les autres ?

Je pense, et cela n’engage que moi, que sous cette supériorité souvent artificielle, se cache une faille, certainement un manque de confiance inconscient, un besoin de prouver aux autres qu’ils sont les seuls à exister. Ce seront souvent ceux avec un QI élevé qui ne pourront s’empêcher de dénigrer ces autres qui n’ont pas fait d’études, ceux qui jugeront sur le physique, sur leur propre réalité. Seulement, si on a envie d’en rire un peu, ces personnes sont incapables de réparer une fuite d’eau ou changer une ampoule.

Est-ce leur intelligence leur serait monter à la tête ? Une forme d’orgueil ?

Personnellement, je fuis maintenant ceux qui ont la grosse tête, qui ne parlent que d’eux, qui écrasent les autres, et si j’en croise, je les imagine suant sang et eau en train de changer une roue crevée ou nageant dans une mare d’eau sale suite à un lave-vaisselle cassé, et cette image est jubilatoire !

Il n’existe pour moi qu’une catégorie de personnes supérieures, celles qui ont un vrai coeur.

( 20 juin, 2018 )

La fameuse vidéo de Macron

 

Quelle polémique sur cette réprimande que le président de la République a osé faire à ce jeune lors d’une commémoration ? Non, mais les gens, faut atterrir sur la planète Terre, des gosses insolents, ça se remet en place ! Ce n’est même plus une question de parti politique ! J’ai lu certaines réactions à mourir de rire « Violation des droits de cet enfant », « traumatisme d’avoir été réprimandé », et j’en passe ! Le « ça va, Manu » se décline en toutes les langues sur les réseaux commérages.

Qui parmi ma génération aurait, ne serait-ce qu’une fois, oser apostropher un président ainsi ? L’irrespect est roi dans notre société. Au nom de préserver les enfants, on en est arrivé à une dérive, les mômes font tout et n’importe quoi. Ils sont « les rois du monde » !

Un exemple : pour la première fois de ma carrière, je me suis trouvée confrontée, en septembre, à des élèves de dix ans qui ne disaient ni « bonjour » ni « au revoir ». Je n’ai pas cédé, et en cette fin d’année scolaire, j’ai droit à cette marque de respect chaque matin, chaque soir, et également en partant le midi j’entends un « bon appétit » énergique.

Tutoyer un président, l’appeler par son prénom, c’est du pareil au même, mais chercher des circonstances atténuantes à ces propos, mais où va-t-on ?

Les gens mélangent tout, la diffusion de cette vidéo, le ton employé, la politique.

Faut cesser de sortir un mouchoir pour cette jeunesse qui ne cesse de dépasser la limite de par ses paroles ou ses actes. Le gamin serait mon fils, il se serait sacrément fait punir outre mesure, mais il est évident, qu’élevant mes enfants dans le respect et la bienveillance, cela n’aurait pu être mon fils !

En tous les cas, je plussoie une fois encore qu’un enfant bien élevé est respectueux des autres, et malheureusement l’inverse est souvent à l’image de ses parents ou du besoin de se faire remarquer par ses copains.

( 20 juin, 2018 )

Quand la vie est trop lourde

 

Cela nous arrive tous, cette fatigue qui nous tombe dessus, un travail trop fatigant, des rêves que l’on voit s’envoler, des bouteilles à la mer qui se sont perdues dans l’océan. Tous à un moment on se dit, c’est trop lourd à porter. Certains vont alors foncer vers une bouteille pour s’enivrer, d’autres vont broyer du noir, et bien moi j’écoute de la musique jusqu’à ce que les chansons effacent les mots négatifs qui s’inscrivent dans ma tête. Je ne suis plus fatigue, je ne suis plus déprime, je suis juste musique, comme le chantent les enfoirés dans « Je joue de la musique. »

«  Je joue de la musique, je respire musique, je sens la musique, je t’aime en musique, je fais l’amour en musique (…) »

Alors finalement, la vie n’est pas si lourde et le bonheur, il est là où on veut bien le trouver, il faut juste veiller à ne pas le louper … «

Il est où le bonheur, il est où?
Il est où?
Il est où le bonheur, il est où?
Il est où?
Il est là le bonheur, il est là
Il est là
Il est…«

 

 

 

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