Considérer les êtres humains comme « rien ».
Une grande polémique sur des propos politiques cet été, sur lesquels je ne m’attarderai pas, car sortis de leur contexte.
J’accuse par contre notre société de manier trop facilement le côté négatif des mots.
Rien, n’est pas anodin, et n’est pas sans provoquer chez moi un vive émoi, une réminiscence d’un passé de quelques années où je me suis trouvée aux prises d’un individu, un parfait inconnu, ami proche d’un ami de l’époque, qui refusant que j’entretienne une relation avec cette dite personne, et afin de porter haut ses propos , m’a claironné que je n’étais « rien ». Un petit mot de juste quatre lettres que j’ai pris en pleine tronche, sans pouvoir sourciller, sans y croire vraiment, sauf qu’effectivement, l’ami, le mien, enfin celui que je pensais être le mien, a bien cautionné ces dires par ses actes futurs sans effacer ce rien.
J’accuse l’homme avec un grand H de vouloir parfaire son pouvoir en écrasant l’autre sans se soucier des dommages collatéraux.
Alors, non ! Nous ne sommes jamais rien ! Et vous qui me lisez, ne laissez jamais un tiers, surtout inconnu vous faire perdre confiance en vous ! Vous n’êtes pas rien. Nous sommes tous quelque chose !
Ensuite, apprenez à prendre du recul. Ces personnes doivent être bien mal dans leur peau pour passer par des moyens aussi puérils que des intermédiaires. Aujourd’hui, je sais que même si ce rien me visait personnellement, je n’aurais pas du en faire une affaire personnelle. Je représentais certainement quelque chose de gênant, et il est plus simple d’écraser ce qui gêne plutôt que de l’affronter face à face, preuve d’une grande et pathétique lâcheté.
Il m’a fallu longtemps pour arriver à surmonter ce rien, un mot terrible, qui a nécessité des mois de remise en question, car ces petites lettres dites pour faire du mal, atteignent inéluctablement leur but.
Seulement ce rien n’est qu’une illusion ! J’en viens presque à regretter de ne jamais avoir croisé ces personnes, pour simplement leur dire, que non, je ne suis pas rien. Je ne suis pas parfaite, et j’en suis fière. Je suis parfois une chipoteuse ( clin d’oeil à des collègues de travail) et j’assume ce défaut. Je ne suis pas non plus transparente, et même si mon côté enrobé a perturbé ces personnes à cette époque, je porte fièrement mes kilos ! J’assume pleinement ma vie. Je suis aujourd’hui une plume qui s’envole et ça, ce n’est pas rien !
Je suis certainement une emmerdeuse, une passionnée, une femme avec un grain de folie, mais au moins, je ne suis pas rien !
Et comme me disait mon fils à l’époque avec humour « C’est celui qui le dit qui l’est ! » :
Je ne peux que soutenir au plus haut de mes capacités tes propos, tes assertions.
Dernièrement, il m’a été aussi reproché de n’être pas comme il faut. Sauf que cette vue était très entachée par une remarquable déficience en honnêteté morale et intellectuelle.
J’ai préféré ne rien répondre au-delà d’une simple…. Justification très ordinaire d’un certain fait, sorte de rétablissement de vérité (peut-être d’ailleurs n’ai-je pas été assez complet vu la suite, mais je ne voulais surtout pas en rajouter, sûr de mon bon droit)
Voilà, le monde est ainsi fait que nombreux, trop nombreux sont ceux qui préfèrent suivre les voix des sirènes de la malveillance plutôt que de regarder les choses avec justesse
Défendons nous, pour nous même, mais juste ce qu’il faut. En rajouter risquerait– à l’instar de ceux-là–de nous amoindrir ^_^
Tu as bien fait de faire un travail sur toi car ces personnes destructrices sont perverses. Si on n’a pas au fin fond de soi-même un brin de confiance en soi, on ne remonte pas la pente. J’ai vécu la même chose il y a 30 ans, je me suis fait aider. Maintenant il m’arriverait la même chose, je serai alors plus forte pour m’en sortir. Bon courage pour la chaleur, à moins que tu ne sois déjà au bord de la mer. Bisous.