Pourquoi est-ce que j’écris beaucoup plus en vacances ?
Vous êtes nombreux, alors que les réseaux sociaux se vident, à me demander comment je fais pour écrire autant en particulier durant les vacances. J’ai la chance d’avoir ce don, car c’est un don d’écrire vite, tout en écrivant « pas trop mal ». Ce fut toujours le cas. Petite, j’étais déjà extrêmement bonne en production d’écrits à tel point que mes enseignantes me marquaient toujours « Écriture facile, bien écrit, mais où vas-tu chercher tout ça ? »
Tout est dit. J’ai un monde imaginaire très dense, à tel point que si vous me croisez, je ne vais pas nécessairement vous voir, mes yeux ne feront que vous effleurer, c’est tout. Durant l’année scolaire, mon travail d’enseignante m’interdit d’être dans le rêve, c’est un métier sérieux qui ne laisse aucune place à la distraction. Alors, je range mes personnages imaginaires dans un tiroir que je n’ouvre que lorsque les vacances arrivent. Au fil des ans, c’est de plus en plus frustrant, car des milliers de mots s’envolent, et certains ainsi ne seront jamais écrits.
Voilà pourquoi j’écris durant l’été jusqu’à en user mon stylo ( façon de parler puisque je n’écris que sur ma tablette). Comme je l’ai déjà énoncé, mes vacances ne sont pas synonymes de réseaux sociaux. Je savoure la vraie vie, mais je me suis promise il y a presque cinq ans de ne pas laisser ce blog sans une ligne. Je suis quelqu’un de parole, et je n’ai jamais failli.
Mes projets écriture à venir ? La suite des aventures de l’équipe d’Antoine Bourgnon, et Ambre avance.
La finalisation de mon roman condensé des Carla que je remanie, refait, remodèle. Je l’ai terminé. Il sera prêt à mon retour et son titre sera « Appelez-moi Camille ».
Ensuite des projets, des brides ? Oui …
Un livre sur l’éducation nationale ? Ah, cette question revient régulièrement, alors certainement, mais ce sera pour l’été prochain lorsque je rendrais mon tablier, car j’ai tant à en dire qu’il me faut être libérée des lourdes chaînes de cette institution.
Et puis plein d’idées, une romance qui m’est très demandé sur les manipulateurs, un roman historique (j’aime tant l’histoire que j’ai envie de partir à la chasse aux idées), une nouvelle pour enfants que mon fils Kylian aimerait dessiner, des dizaines de scénarios déjà fabriqués. Il ne me reste pour les écrire que le temps à trouver, mais dans un an, je l’aurais ce temps ! Et je n’aurais plus cet impératif vacances !
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