( 30 juillet, 2018 )

On nous empoisonne.

 

Faut pas se leurrer, c’est une réalité, on nous empoisonne à petits feux, bien plus visiblement que si on nous mettait de l’arsenic dans notre petit-déjeuner chaque matin. Je souris souvent en écoutant les pro bios, les pro vegans, bref ces diseurs de pensées justes, mais superficielles. Cela me fait toujours penser à ces bonnes contenances qu’avaient nos anciens en allant boire leur petit rouge au bistrot du coin avant la balade, puis au retour, un verre, rien qu’un, plusieurs fois par jour, « pour se maintenir en forme. »

Là, on sort le « sans gluten » à tir de bras ( sans réfléchir, quoique peut-être qu’ils ont réfléchi … au profit). Avec la maladie d’Hashimoto, j’ai réduit le gluten sans le supprimer totalement. À un moment, j’ai testé les pains, les féculents « sans », aux prix exorbitants et surtout bourrés d’additifs en tous genres. J’ai testé le bio aussi, même si mon portefeuille a pris une claque, puis j’ai pris du recul, parce que même blonde, il me reste un cerveau.

On nous empoisonne l’eau avec les déchets de résidus hormonaux, médicamenteux, les métaux lourds etc et c’est avec cette eau que l’on va cultiver les carottes bio, c’est cette eau qui va transpirer vers les racines, c’est aussi cette eau que nous buvons (même si on nous a balancé des tonnes de chlore pour compenser)

Alors honnêtement, le bio et toutes ces modes ne sont qu’un phénomène lucratif, instauré par des personnes qui n’en ont rien à faire de notre santé. Le label bio fait vendre en particulier aux riches qui se donnent souvent un style. J’ai même vu dernièrement qu’ils fabriquent des cercueils bio pour « la santé du corps » comme dit la publicité. À mourir de rire, sans faire de jeux de mots. Le pauvre type qui s’est avalé toute sa vie des cochonneries de produits cancérigènes, on va lui offrir un joli lit éternel bio pour sa santé !

 

Honnêtement, on nous prend pour des cons ! Il suffit d’aller une fois encore voir des résultats d’analyses pointues, et non publiés dans des magasines féminins pour constater que la différence entre une personne qui mange bio et une qui ne mange pas bio, n’existe pas. Un peu triste pour tous ceux qui se privent pour ces cerises à 9€ le kilo !

Après, le pouvoir de la pensée étant immense, si Tartanpion qui mange bio se sent mieux, tans mieux ! Mais illusoire de penser qu’il mourra plus vieux que Mistinguette qui n’a pas les moyens de manger bio.

Pourquoi ? Tout simplement parce que ce n’est pas une culture à un endroit précis qui est en jeu, mais les cultures planétaires, ces pesticides qui se répandent partout, qui s’infiltrent, un peu comme le virus de la grippe que l’on ne peut pas stopper avant la fin d’une épidémie. Hormis que cette épidémie dure depuis des années, que l’eau, la terre, l’air sont empoisonnés, et que faute de manger bio, un vrai bio, il ne reste à l’humanité qu’une seule issue, repartir à l’âge de pierre ou génétiquement muter :)

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Mangez des fruits cet été gorgés de soleil, mais ne pensez surtout pas leurs provenances ! Le plaisir, juste le plaisir, au présent !

2 Commentaires à “ On nous empoisonne. ” »

  1. kori dit :

    le bio n’est la panacée c’est certain ni le remède à tout,c’est juste moins pire et juste moins de pesticides.
    tout devrait être bio et pas plus cher!
    je mange bio le plus possible,je peux on est à 2 mais je n’ai pas guéri de Hashimoto ;-)
    tu as raison pour le « on nous empoisonne » alors à ma petite echelle,j’essaie de ne pas enrichir les industries agroalimentaires plus que ça: peu de viande peu de poisson peu de gluten ,du bio le plus possible etc …mais pas que et sans interdit aucun.
    c’est ma « révolte à moi »

  2. Constance Denis dit :

    Oh que si je regarde la provenance. Parce qu’une tomate ou une fraise cultivées en Espagne par exemple sera moins écolo, au niveau transport et condition de travail. Les travailleurs sont des sans papiers qui tombent malades à cause des pesticides. Et quand les urines des personnes qui ont mangé bio sont comparées à des personnes qui ont mangé non bio. On voit qu’il y’a des beaucoup moins de pesticides dans les mangeurs bio. Alors, non je vais continuer à regarder d’où viennent les légumes et fruits. Et aussi pour soutenir une agriculture locale. Parce que nos paysans français ont besoin de notre soutien !

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