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( 8 juillet, 2018 )

Ces mots d’amour ou d’amitié qui pèsent.

 

Soyons honnêtes envers nous, il y a un temps pour tout …et celui de la guimauve est terminé. Je fus jeune, jolie, romantique à l’extrême, croyant n’importe quelle promesse, parce que j’étais follement amoureuse de l’amour. Cela suffisait pour me rendre heureuse, un peu jalouse aussi. Qui a envie de voir cette bouffée d’oxygène s’envoler ?

Malheureusement, aujourd’hui, j’ai plus de cheveux blancs que de mèches blondes, plus de kilos aussi, c’est la vie. Maintenant je sais que le tic tac de la pendule ne me laissera plus aucun répit, et c’est bien. Je peux vivre, enfin ! Je n’ai plus envie d’entendre des « je t’aime » qui dansent sur des rêves platoniques, des mots dits pour combler l’ennui, c’est trop facile, je veux des actes, des vrais.

N’avez-vous pas remarqué, autant en amour qu’en amitié, les mots doux vous  font avaler n’importe quoi, sur le coup. On passe l’éponge, on minimise, on courbe le dos. Et bien moi, je ne veux plus. Je veux des actes ! Surtout en amitié, c’est lourd ces personnes qui vous attrapent dans leur filet, et ne savent que vous dire « Tu es ma seule amie, tu le sais ! » ou « Sans toi, je ne suis rien » et au final, qui n’existent que dans ces mots, nous prenant en otage de leurs sentiments.

Les mots d’amour, c’est bon pour le plumard, mais pour le reste, je préfère un bon resto avec plein de rires à un « je t’aime », je préfère des silences qui parlent, je préfère voir le bonheur briller dans tes yeux.

Et même si je reste encore une guimauve au coeur tendre, parlons, rions, discutons ensemble, parce que des mots doux qui flottent dans l’air, cela me fait juste sourire, un peu plaisir aussi, mais je préfère tout de même les actes, les gestes,  la certitude d’exister vraiment pour ceux auxquels je tiens. Et nul besoin de mots pour cela.

( 7 juillet, 2018 )

APO le livre à lire …

APO de Franck Balandier

Édition Le Castor Astral

 

Toujours un plaisir de recevoir en avant-première un livre d’un auteur dont j’apprécie particulièrement la plume, ce style bien original qui va si bien à Franck.

Quel plaisir ultime de retrouver cette essence même propre à cet auteur, mélange d’humour grinçant, de dérision, de tendresse, un peu loufoque.

Des personnages, caricaturés, ou pas, que l’on pourrait presque dessiner, ce gardien de nuit et sa Juliette, et les autres sortis d’Hier, Apolinaire, Picasso. Et puis Jonas avec ce cortège d’émotions qui prend aux tripes, personnages d’un autre temps qui transpire le maton d’aujourd’hui, Victor et les autres. Tant à dire que je ne trouve pas les mots. Mais surtout Guillaume, dont on sent presque tellement c’est bien écrit, cette fin, sa vie, l’odeur de sa mort, cette histoire prodigieuse qui se décline entre faits réels ( car j’ai vérifié) et imaginaire, tout cela retracé avec verve et fluidité, avec classe et distinction, avec charme et pudeur. Et cette transition finale avec 2015, hum … je n’en dis pas plus … Quelle fin ! Quelle force ! Quel livre !

Encore un excellent cru ! Encore un coup de coeur (cela devient lassant :) )

En tous les cas, un livre à lire sans hésitation à sa sortie mi-aout.

 

« Elles aiment les mots qui touchent le coeur, qui font mal, mais pas trop »

 

« Est-ce que tu pourrais imaginer ne serait-ce qu’un peu le silence des draps ? »

 

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( 7 juillet, 2018 )

Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie, c’est parti !

Bonjour à tous,

C’est LE GRAND JOUR § Le recueil est en vente partout ! J’en profite pour rappeler que se battre pour faire comprendre cette maladie est un premier pas, car ce qui ne se voit pas ne peut pas se comprendre. Alors offrez, prêtez ce livre à vos amis, votre toubib, vos enseignants. C’est ENSEMBLE que l’on verra les mentalités changer. C’est long, mais j’y crois ! En version papier ( sur le site de l’éditeur) ou numérique. ( sue fnzc, Amazon etc)

https://www.amazon.fr/Maladies-thyro%C3%AFdiennes-d%C3%A9voreuses-Sylvie-Grignon-ebook/dp/B07DY92WNW

https://www.fnac.com/livre-numerique/a12562448/Sylvie-Grignon-Maladies-thyroidiennes?Origin=fnac_google#FORMAT=ePub

https://www.librairiedialogues.fr/livre/14559221-maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie-sylvie-grignon-evidence-editions

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

https://www.decitre.fr/ebooks/maladies-thyroidiennes-9791034807765_9791034807765_2.html

 

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( 7 juillet, 2018 )

Passer la relève.

Au moment crucial où on pose les doigts de pieds sur la ligne rouge « vacances », on s’interroge, surtout lorsque l’on a vécu, comme moi la pire année de sa carrière. Il restera heureusement en mémoire quelques rires d’enfants, mais si rares, ce fut une classe tellement particulière…Alors on s’interroge … 58 ans dans quinze jour, ce n’est pas vieux, et pourtant, il ne reste plus beaucoup de temps devant.

Bosser plus longtemps, quel intérêt ? Société qui baigne dans la recherche de l’argent, acheter des voitures, des maisons quitte à crever sans avoir vécu. J’en ai des frissons ! Et je ne parle même pas de ces discours d’individus qui se pensent irremplaçables, nul ne l’est. Il serait temps que la relève se dessine à l’horizon, à faire bosser les séniors si longtemps, comment la jeunesse peut-elle émerger ? Comment le génie peut-il jaillir ?

Je suis particulièrement choquée par ces « vieux » de soixante-dix ans qui continuent à vouloir à tout prix diriger leur entreprise, ou ces professeurs dans les hôpitaux qui se raccrochent à leur titre, tout en étant incapables d’avoir un diagnostic fiable.

Faisons preuve de bon sens. On vit plus vieux, oui, c’est une certitude, mais nos neurones s’affaiblissent de jour en jour. Une personne très intelligente, très compétente dans son domaine m’expliquait qu’à 67 ans, elle « beugait » par moment, bien malgré elle, et pourtant, à la voir, on lui envierait sa force et sa vitalité. On n’échappe pas à son âge.

Alors, passer le témoin pour que les jeunes nous dépassent, je trouve cela fabuleux.

Il faut que les gens comprennent que cela ne signifie pas mettre les vieux à la casse, juste pouvoir se servir de leurs compétences pour faire évoluer le monde qui en a vraiment besoin. Et quant aux quiqua ou plus, il faut cesser penser pognon, et plutôt rêver imagination, création … On a plus d’années derrière que devant, alors pas de scrupules ! Vivre ! J’ai fait mon choix … moins d’argent, du temps … ma dernière rentrée en septembre, quelle odeur de pur bonheur ! En attendant, je plonge dans ma PAL énorme. Ça aussi, travailler et lire n’est plus compatible avec cette pression quotidienne. Vacances bénies … Bonnes vacances à tous ! Aucune inquiétude, il y aura toujours un article par jour ! Je tiens toujours mes promesses et mes engagements.

 

( 6 juillet, 2018 )

Enfin le dernier jour …

Chaque enseignant se reconnaîtra dans ce dernier jour, synonyme un peu de Saint Graal après une année épuisante. Le rangement presque fini, la classe préparée pour la rentrée prochaine ( jubilatoire, car ce sera la der des ders), le bilan du travail abouti ( encore de nombreux projets réalisés !), la sensation d’avoir fait au mieux même si on sait au fond que ce n’est qu’une illusion, car comment bien faire totalement avec un programme aussi chargé ? Comment réussir parfaitement avec des moyens si peu adéquats ?

Le cahier d’appel sera remis au directeur, signe que l’année est finie, les pourcentages de présence faits. Les listes de l’an prochain seront presque bouclées. Certains collègues s’y accrochent , les décortiquant, avec l’âge, j’ai choisi de n’y prêter attention qu’à la pré-rentrée ! Mes vacances sont sacrées …

Il fut un temps où le bruit des enfants me manquaient les premiers jours, tout comme l’odeur des craies. Cette époque est révolue. J’ai déjà un pied dans les jours à venir, dormir, permettre à mon corps de se retrouver, de se vider de ces mois de stress.

Heureuse de voir que l’an prochain nous repassons à la semaine de quatre jours, en espérant que cette coupure nous rapporte un apaisement au niveau des élèves (dois-je redire que ce fut une catastrophe ! Une baisse d’attention, des enfants épuisés …)

Le dernier jour, il y a toujours un dernier jour à tout, mais aujourd’hui, c’est une porte que l’on ouvre. La pensée commune s’imagine ( à tort) que les enseignants passent leur année à glander, c’est tellement facile les enfants ! Qu’avec toutes les heures de libre, ils font sans cesse la fête ! Et bien non ! C’est difficile d’avoir une vie lorsque l’on aime son métier. On pense enfants, on parle enfants, on y perd un peu de son identité.

Personnellement, j’ai mes mots, mes livres qui m’évitent de disparaître, mais beaucoup coulent.

Alors ce dernier jour est une vraie bouffée d’oxygène ! Un peu le paradis … même si, vu nos salaires mirobolants, on ne peut partir beaucoup en vacances, on ne pense plus enfants, on n’en parle plus ( à mon âge, car il y a quelques années, je passais mes congés à préparer mon année à venir, à faire les musées pour réaliser des jeux de piste etc). Ce soir, à 15h, je fermerai ma porte. La classe sera rangée. Le tableau effacé. Un « au revoir » aux collègues, et à moi la lecture, l’écriture (Ambre m’attend), les amis à voir, la vie …

Bonnes vacances à tous les enseignants, à tous les enfants, et puis aux parents qui parfois vont craquer au bout d’un mois ! Eh oui, nous on les supporte six heures par jour vos petits anges. Chacun son tour !

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Dessins de Jack « dangerecole » ( magnifiques dessins d’un ancien instit)

( 5 juillet, 2018 )

Maladies thyroïdiennes …

Samedi 7, lancement du recueil Maladies thyroïdiennes, dévoreuses de vie en papier comme en numérique.

« Il a fallu un scandale médiatique pour faire découvrir aux Français que six millions d’entre eux étaient atteints de problèmes thyroïdiens.

Malheureusement, le savoir n’empêche pas l’incompétence de certains médecins ou l’incompréhension des familles.
On diabolise trop fréquemment cette maladie en la réduisant à un simple problème de femmes, alors qu’il n’en est rien.
La glande thyroïde est indispensable à l’organisme et, si elle est dysfonctionne, le patient va passer par des étapes difficiles : des dérèglements en tous genres, des dysfonctionnements digestifs, du métabolisme induisant prise ou perte de poids, des troubles cognitifs posant des soucis de concentration, voire de perte de mémoire, la liste reste longue. »

Extrait de
Maladies thyroïdiennes
Sylvie Grignon
Ce contenu est protégé par des droits d’auteur.

 

https://www.amazon.fr/Maladies-thyroïdiennes-Dévoreuses-Sylvie-Grignon/dp/B07DY2C221/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1530766347&sr=8-1&keywords=Sylvie+grignon

( 5 juillet, 2018 )

Fatigue, burn out, ras le bol …

 

On ne parle que du burn out au travail, mais plein de jeunes mamans me rapportent le burn out maternel, celui lié à s’occuper d’un ancien, et j’en passe. Fléau du siècle. On se croit invincible, des Survivants, et puis un jour, le corps lâche. Pression au travail, fatigue, les raisons sont multiples. Le jour où on flirte avec, il est déjà trop tard.

Seulement, il y a ceux qui se posent en victimes, toujours avec l’étiquette sur le front, qui parlent trop fort, et puis il y a les autres, ceux qui vont serrer les dents, et qui vont petit à petit mourir de l’intérieur, même si le sourire qui se dessine sur leurs lèvres est illusoire.

Le burn out est le syndrome de l’épuisement, ce ras le bol qui empêche la personne de crier, de dire qu’elle en a marre. J’ai beau être une quiche en anglais, j’ai su traduire le mot « burn out », brûler de l’intérieur, cette violence faite à notre corps. C’est une détérioration petit à petit de ce que la personne est, de ce qu’elle vit, de ce qu’elle pense. Extérieurement, elle n’a pas changé, elle reste qui elle était, mais au fond d’elle, elle n’existe plus. Elle n’est plus rien.

Alors va débuter une descente aux enfers, sans retour possible. La personne va se détruire, sa santé va se détériorer, son moral également.

Plus les jours vont passer, et plus la situation vécue au quotidien va s’avérer stressante. Ce seront les bruits, les remarques des autres, l’agressivité de notre société. On pense être solide, on ne l’est pas. La peur va s’installer, le manque de confiance également, jusqu’au jour où il n’y a plus de retour possible.

Tout s’écroule, l’envie disparaît, la fatigue est permanente, et surtout le plaisir de travailler disparaît totalement.

Dans les cas extrêmes, la seule solution est de renoncer à la vie, car trop difficile de continuer de se battre.

Nous sommes tous sujets à croiser le burn out sur notre chemin, parce que cette société qui ne vit que pour le pouvoir presse, détruit,  écrase.

De nos jours, le monde enseignant où je travaille n’est pas épargné. Les élèves sont de plus en plus difficiles, de moins en moins bien éduqués. La pression des programmes, des parents, de la réussite, tout est toujours plus violent. Et je ne parle pas des heures de réunions qui s’entassent, d’une vie sclérosée par la fatigue.

Comment peut-on laisser ainsi les gens partir à la dérive ?

Je fais partie des résiliantes, toujours à rebondir, et pourtant cette année, je n’ai cessé de flirter avec le burn out, à tel point que j’ai décidé d’arrêter dans un an même si je vais financièrement en baver. Je vais dire stop afin de me préserver, afin de rester en vie, afin surtout de me laisser une chance de ne pas me détruire totalement, même si ce ne sera pas sans sentir la pluie sur mes cils, car enseigner me manquera, c’est une évidence.

 

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( 4 juillet, 2018 )

La frustration de la soixantaine

 

Nombreuses personnes se plaignent de la frustration sur les groupes de paroles, surtout à l’approche de l’été où le soleil titille les désirs.

J’ai décidé de partir sur cette phrase d’un internaute : « Soixante ans cette année, je suis en frustration permanente. Elle ne veut plus rentrer dans mes fantasmes. Je suis de plus en plus triste et déprimé. »

Qu’en dire si ce n’est que l’on se trouve devant une vraie problématique. Monsieur a envie de vivre encore pleinement sa sexualité, et c’est normal, la vie ne s’arrête pas à soixante ans, et sa dulcinée est saturée des coups de reins de son tendre et cher.

Une fois encore, je rebondirais sur le désir féminin qui n’est jamais acquis. Une femme peut-être amoureuse et ne pas avoir envie. Elle peut aussi aimer son compagnon, et désirer un autre homme. L’alchimie des sexes ne s’explique pas, et bienheureux ceux qui arrivent à maîtriser leurs émotions parfaitement.

Un autre ami me disait que la frustration était un passage obligé pour mieux apprécier ce que l’on a. Peut-être ou pas. Je n’en suis pas convaincue. Ma philosophie personnelle implique que la vie est tellement difficile et tellement courte qu’il s’avère stupide de rajouter sans cesse de la frustration. L’important restant que tout se passe entre deux personnes consentantes.

Chacun est maître de sa sexualité. Trouver une partenaire ou un partenaire qui vibre dans le même sens est primordial. J’ai envie de dire au monsieur du début de mon article, acceptez-vous vraiment votre âge ? Car curieusement, c’est ce qui ressort en premier. Bien sûr qu’à soixante ans, vous n’avez plus les tablettes de chocolat de vos jeunes années, les cheveux étoffés de votre jeunesse, bien sûr que Popaul a parfois du mal à rester au garde à vous, mais s’il se met à frétiller comme un dingue, foncez ! La frustration n’est pas un passage obligée. La vieillesse, si, alors vivez, car vous n’êtes pas si loin d’y arriver.

 

 

( 3 juillet, 2018 )

La littérature érotique

 

Avec l’approche de l’été, me voilà plus en mode shopping, petite balade dans les rayons livres. Quelle surprise de constater que la majorité des ventes mises en avant sont des livres érotiques. Serait-ce une affaire de mode ? De société ?

Il y a toujours eu des livres érotiques qui ont déferlé les chroniques, ne serait-ce que le fameux « Histoire d’Ô » en 1954, peut-être cette curiosité humaine de se passionner pour l’interdit, pour ce qui se passe dans les secrets d’alcôves, pour ces fantasmes cachés. Depuis « 50 nuances de Grey », c’est l’overdose.

Statistiquement, ce sont les femmes qui écrivent des histoires érotiques, et pas des jeunes. Amusant, non ? Ensuite, ce sont aussi des femmes qui les lisent, en particulier, cette fois, des jeunes adultes. Avant, les auteures se cachaient ou n’étaient que sous pseudo, aujourd’hui, c’est différent, une femme auteure qui écrit des romances érotiques va se créer un public, souvent composé de « young adults ». Je ne fais pas partie de cette catégorie, car la pure littérature érotique m’ennuie très souvent, autant à lire qu’à écrire, voire me fait rire, en particulier les romans focalisés sur le SM, l’échangiste, que je ne trouve pas vraiment excitant. J’en ai lus, mais entre nous, je n’ai pas mouillé ma culotte. On est si loin du vrai plaisir orgasmique ! Je préfère ces romans érotiques romancés qui permettent à l’imagination de s’envoler.

Après, j’apprécie l’idée de cette ouverture qu’offre les livres érotiques, ce drapeau que portent ces femmes pour la revendication de leur sexualité, de leur désir. Trop d’hommes pensent encore qu’une femme qui aime le sexe n’est qu’une libertine, alors qu’une femme qui aime avec un grand A a le droit de dire qu’elle désire, de clamer ses envies, ce qu’elle aime ou pas.

Malheureusement ces ouvrages sont lus majoritairement par des femmes alors que cela ne ferait pas de mal à ces messieurs de voir ce que voudraient ces dames ! (Dans la vie comme au lit)

 

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( 3 juillet, 2018 )

Il faut cesser de regarder en arrière

 

Comme je le dis souvent aux élèves, l’Histoire sert à comprendre le présent et à ne pas refaire les mêmes erreurs, et bien pour le passé, c’est la même chose. Le passé est ce fil que l’on porte à la patte et qui nous ramène souvent vers ces blessures que l’on voudrait voir disparaître. Seulement, rien n’est moins simple. Une souffrance a pris son ancrage dans une situation qui même si elle n’existe plus continue tout de même à nous hanter ne serait-ce que par cette douleur qui ne veut pas s’effacer. Plutôt que de ruminer, ce que trop de personnes s’évertuent à faire, leur rancoeur, il faut s’en servir de cette douleur comme une force, sans pour autant regarder en arrière, surtout sans s’y arrêter. Et oui, on fait tous de mauvais choix, des bêtises, on se retrouve tous à un moment de notre vie face à une porte qui se claque définitivement ou pas, le tout est de ne pas se retourner et de continuer d’avancer. Toujours se souvenir que pour être ce que l’on est, il a fallu passer par toutes ces choses, et que malheureusement on ne peut rien changer à ce fichu passé, alors plutôt que de s’en vouloir de ce que l’on n’a pas fait, ce que l’on a trop fait, ce que l’on n’a pas dit, pas su dire, juste savoir que l’on a essayé un jour, que cela n’a pas marché, et que jusqu’au notre dernier souffle, on continuera à tout faire pour rester debout et pour rendre les autres heureux. Un beau pied de nez au passé, non ?

 

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