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( 2 juillet, 2018 )

Plus que quelques jours …

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« Hashimoto a changé ma vie à tout jamais. Par obligation, j’ai ralenti mon rythme de vie, redécouvrant des petits moments de bonheur oubliés. J’ai appris à prendre le temps de vivre, moi qui ne cessais de courir depuis plus de trente-cinq ans.

J’ai fait un tri dans mes relations choisissant de ne conserver que les vraies, celles qui ne présentaient aucun caractère nocif et j’en suis ravie aujourd’hui. J’ai fait les bons choix. Les personnes dotées d’une énergie négative sont un vrai poison pour notre santé. J’apprends avec l’aide d’une thérapeute à gérer mon stress, ce qui n’est guère facile dans une profession comme la mienne. Je me blinde face aux mauvaises langues. Pas simple non plus, il y en a toujours. J’apprends aussi à être moins naïve, même si donner reste pour moi une seconde nature. Nous vivons dans une société critique où chacun ne vit que pour parler sur son voisin. Je n’ai pas réussi à 100 %, mais je suis sur la bonne voie. J’ai renforcé les vrais liens, ceux qui me permettent d’avancer. Grâce à eux, j’ai osé publier mes romans. J’ai toujours écrit, mais j’étais trop peu sûre de moi pour donner à lire[…] »

« Tous ces témoignages regroupés, ceux de 2014, ceux de 2018, signifient que ces personnes, plus de mille témoignages reçus, veulent être reconnues, écoutées. Mon plus grand souhait serait qu’un jour, les pouvoirs publics comprennent qu’il n’y a pas de maladies plus méprisables que d’autres, qu’une personne qui souffre ne doit pas être rejetée simplement parce qu’on ne la comprend pas …

 

Je continuerai à me battre pour tous les malades. J’ai la chance, car c’en est une, d’être une résiliente. J’ai traversé des épreuves terribles, des situations inimaginables, j’ai pleuré des larmes de sang et pourtant, je n’ai jamais cessé une seule fois de croire que je ne pourrais pas survivre. Je me suis toujours raccrochée à mon intuition, à ces sentiments positifs que j’essaie de véhiculer depuis toujours. Je crois dans les valeurs fortes qui font les hommes. Suis-je naïve ? Peut-être, mais j’apprends chaque jour de mes erreurs. Toutes mes souffrances m’ont permis de poser mes mots, de ne pas renoncer à mes rêves, de vivre tout simplement. On peut choisir de ruminer ses échecs, ses erreurs, son malheur, ou on peut foncer la tête haute vers un avenir meilleur. Aujourd’hui, je sais, que j’ai eu une vie avant Hashimoto, mais surtout qu’il y a une vie à vivre avec Hashimoto, et cette vie ne s’arrête pas à la maladie. Sortez vos pinceaux, vos crayons, servez-vous de cette épreuve pour vivre, autrement, mais croyez-moi, ce n’est pas une fin »

 

Extrait de

Maladies thyroïdiennes

Sylvie Grignon

Ce contenu est protégé par des droits d’auteur.

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Les pré-commandes sont lancées … J moins …

 

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( 2 juillet, 2018 )

Quand la gomme n’enlève pas l’erreur.

 

L’amitié ou l’amour sont des sentiments qui souvent se conjuguent avec l’erreur, simplement parce qu’à partir du moment où on passe de un à deux, on entre dans un autre univers où chaque pas peut nous faire tomber. Les vieux couples le savent, ils ont su résister aux tempêtes, aux bourrasques, parfois aux mensonges simplement parce qu’ils ont su apprivoiser l’erreur.

Au lieu de fusiller l’erreur, apprenons à la respecter, car elle est indispensable dans notre parcours. Sans erreur, on ne peut progresser, on a donc le droit à l’erreur.

Et puis que de belles choses sont souvent nées de simples erreurs. Prenons Einstein qui par un oubli de chiffre a mis à jour une formule mathématique, cet autre chercheur qui en mélangeant deux produits a trouvé un nouvel alliage, cette femme qui a renversé sa tarte aux pommes et a ainsi créé la sublime tarte Tatin.

Seulement nous sommes des humains, et à ce titre, par orgueil souvent, nous sommes scotchés dans nos fameuses certitudes, imposées par la morale, la société.

Alors le moindre petit dérapage va prendre des allures de catastrophe, parce que l’erreur va s’inscrire en fluo sur notre front.

Je pense souvent à cette amie enseignante qui, il y a quelques années, avait rédigé un mot à la main ( à époque où l’ordinateur n’était pas généralisée) et pressée, elle avait zappé l’accord du participe passé avec le COD. Pas de chance, elle avait dans sa classe un parent pointilleux qui lui a mené durant des mois la vie dure pour « cette faute » ! Honnêtement, c’est à mourir de rire, sachant que seulement un tiers des parents savent utiliser sans erreur cette règle d’orthographe.

Les gens n’ont rien de mieux à faire de leur vie que de pointer les erreurs des autres comme si les enfoncer allaient les rendre meilleurs.

Certaines personnes sont tellement certaines de leurs convictions qu’elles ne lâchent pas « l’affaire », s’octroyant la possibilité de tout mettre en œuvre pour infirmer leurs certitudes.

Comme tout un chacun, j’ai fait des choix dans ma vie, des bons, des moins bons, j’ai fait aussi des erreurs. À un moment, j’ai eu honte d’avoir pu me tromper ainsi, coupable de ne pas avoir été assez intelligente diraient certains « pour voir ».

Aujourd’hui, j’ai appris à rebondir sur mes erreurs. On a tendance à inconsciemment retomber sur le même schéma relationnel, et se rendre compte que nous avons fait une erreur, nous aide à obliquer, même juste un peu, assez pour faire toute la différence.

Quand je vois des lynchages dignes de cour de récréation sur les réseaux sociaux, des petites erreurs montées en épingle, frôlant la folie, je grimace. C’est si vite fait un mauvais choix, et tellement long à redresser une barque.

 

Une fois encore, quitte à faire Bisounours, accepter l’erreur, c’est apprendre à se pardonner ses propres erreurs, à en rire, et aussi accepter que les autres puissent se tromper, puissent nous peiner, simplement parce qu’ils n’auront pas perçu la même réalité que nous. Alors la gomme n’enlèvera pas l’erreur, mais elle permettra de réécrire dessus. Cela offre de nouvelles possibilités, non ?

 

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( 1 juillet, 2018 )

La mode des sextape

 

Je vais encore passer pour une ringarde, mais cette mode des sectapes me donne la chair de poule. Pourtant, je ne suis pas du genre farouche ni pudique, mais le concept même de cette pratique me donne la nausée.

Le principe est simple, faire l’amour en se faisant filmer . La dérise se trouve que 90% diffusent la vidéo  sur Internet la vidéo un peu partout. L’impact est important puisqu’il semblerait que les jeunes de moins de vingt ans soient de plus en plus nombreux à pratiquer volontairement ( concept déclaré hyper érotisant), puis ce sont « les vieux » en particulier la masturbation masculine en live des quinqua ou plus.

J’ai un peu de mal à comprendre ces dérives sexuelles. Faire l’amour est une communion entre deux personnes, un don de soi, qui n’a certes nul besoin de limite mais au sein du couple légitime ou non , et non sur l’écran de la France entière ! Quel intérêt de voir sa collègue ou sa voisine en train de prendre un orgasme tonifiant ? Personnellement cela ne m’intéresse pas. Chacun sa vie !

Pigmenter sa vie sexuelle ? Il y a mille façons, mais nul besoin d’Internet. Je pense que si on en arrive là, c’est qu’il ne reste plus rien de romantique dans la relation. Il y a tant d’endroits insolites à expérimenter, tant de tenues coquines, positions affriolantes, mais montrer son zob ou son minou sur le net, franchement, faut avoir un petit souci dans sa tête !

Et même si cette sextape n’était qu’un jeu érotique à deux, avec le peu de fiabilité des réseaux informatiques, je ne donne pas cher pour que la vidéo se retrouve à faire une petite promenade sur les mails de tous les contacts. Imaginez la tête de votre boss qui vous voit en train de tailler une pipe à votre amant ? À celles, pour les jeunes, de vos parents ?

Pour quelques secondes de plaisir, la honte, l’humiliation, le dégoût même du sexe peuvent survenir.

Quand on lit qu’un jeune sur dix a déjà fait une sextape publié ensuite sur son compte fb (souvent en privé), il n’empêche que la protection des données reste tout de même un souci. Rien n’est dit surtout sur le consentement final, car beaucoup de jeunes femmes acceptent pour faire plaisir à leurs chéris, mais ne désirent pas que ces vidéos soient mises en ligne.

Après chacun ses fantasmes, mais je persiste à penser , quitte à me faire encore des ennemis, qu’il y a tant de jolies choses à tester quand on commence une relation, tant de plaisir à découvrir que montrer son postérieur à la caméra n’est pas l’idée du siècle !

 

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