Plus que quelques jours …
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« Hashimoto a changé ma vie à tout jamais. Par obligation, j’ai ralenti mon rythme de vie, redécouvrant des petits moments de bonheur oubliés. J’ai appris à prendre le temps de vivre, moi qui ne cessais de courir depuis plus de trente-cinq ans.
J’ai fait un tri dans mes relations choisissant de ne conserver que les vraies, celles qui ne présentaient aucun caractère nocif et j’en suis ravie aujourd’hui. J’ai fait les bons choix. Les personnes dotées d’une énergie négative sont un vrai poison pour notre santé. J’apprends avec l’aide d’une thérapeute à gérer mon stress, ce qui n’est guère facile dans une profession comme la mienne. Je me blinde face aux mauvaises langues. Pas simple non plus, il y en a toujours. J’apprends aussi à être moins naïve, même si donner reste pour moi une seconde nature. Nous vivons dans une société critique où chacun ne vit que pour parler sur son voisin. Je n’ai pas réussi à 100 %, mais je suis sur la bonne voie. J’ai renforcé les vrais liens, ceux qui me permettent d’avancer. Grâce à eux, j’ai osé publier mes romans. J’ai toujours écrit, mais j’étais trop peu sûre de moi pour donner à lire[…] »
« Tous ces témoignages regroupés, ceux de 2014, ceux de 2018, signifient que ces personnes, plus de mille témoignages reçus, veulent être reconnues, écoutées. Mon plus grand souhait serait qu’un jour, les pouvoirs publics comprennent qu’il n’y a pas de maladies plus méprisables que d’autres, qu’une personne qui souffre ne doit pas être rejetée simplement parce qu’on ne la comprend pas …
Je continuerai à me battre pour tous les malades. J’ai la chance, car c’en est une, d’être une résiliente. J’ai traversé des épreuves terribles, des situations inimaginables, j’ai pleuré des larmes de sang et pourtant, je n’ai jamais cessé une seule fois de croire que je ne pourrais pas survivre. Je me suis toujours raccrochée à mon intuition, à ces sentiments positifs que j’essaie de véhiculer depuis toujours. Je crois dans les valeurs fortes qui font les hommes. Suis-je naïve ? Peut-être, mais j’apprends chaque jour de mes erreurs. Toutes mes souffrances m’ont permis de poser mes mots, de ne pas renoncer à mes rêves, de vivre tout simplement. On peut choisir de ruminer ses échecs, ses erreurs, son malheur, ou on peut foncer la tête haute vers un avenir meilleur. Aujourd’hui, je sais, que j’ai eu une vie avant Hashimoto, mais surtout qu’il y a une vie à vivre avec Hashimoto, et cette vie ne s’arrête pas à la maladie. Sortez vos pinceaux, vos crayons, servez-vous de cette épreuve pour vivre, autrement, mais croyez-moi, ce n’est pas une fin »
Extrait de
Maladies thyroïdiennes
Sylvie Grignon
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Les pré-commandes sont lancées … J moins …
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