( 23 août, 2018 )

Comment choisit-on ses personnages ?

 

J’en ai déjà parlé sur ce blog, mais cela date d’un petit moment. De jeunes écrivains en herbe me demandent souvent comment naissent mes personnages. J’ai envie de dire, de la même façon que l’on dessine un manga ou un personnage de BD. Au lieu du crayon à papier, on utilise l’encre tout simplement. Au hasard de nos rencontres, on va relever un détail qui conviendra à notre héroïne, un tatouage vu sur la plage, un regard croisé sur notre route, une attitude, une façon de se mouvoir. Après les personnalités de chacun s’avèrent un mélange comme si nous avions mis tous les ingrédients dans un shaker. On secoue et le tour est joué. J’ai toujours veillé à ne pas prendre comme modèle des personnes de ma propre vie, simplement parce que sinon on va s’imposer des limites pour ne pas choquer ou blesser. Aucun de mes personnages que ce soit dans mes polars ou dans mes romans n’ont existé. C’est certainement pour cela que je les aime tant puisque je les ai modelés complètement comme si je les avais façonnés dans l’argile. Prenons Adelyse que tout le monde adore et qui pourtant agace. C’est bien parce qu’elle ne pourrait exister qu’on l’aime autant. Tout comme Antoine, un homme aussi parfait, supportant une femme aussi épouvantable, je n’en connais pas ! Dernièrement une chroniqueuse me rapportait que mes personnages étaient trop : « Personnellement, j’ai trouvé qu’il y avait un côté Grey’s Anatomy mais dans l’univers policier un peu trop appuyé avec une multitude de personnages. Je n’ai pas toujours été convaincu par le réalisme des réactions de ces policiers alors qu’ils faisaient face à un meurtrier redoutable, impitoyable et remarquablement intelligent. On a parfois l’impression qu’ils étaient en colonie de vacances quand même alors qu’ils avaient constamment plusieurs wagons de retard sur le tueur. »

Comment expliquer que c’est voulu ? Que chaque personnage est pensé ainsi, car je suis fatiguée des stéréotypes des polars où le flic est toujours dépressif ou les témoins sont au bord du suicide, que le polar noir, je n’aime pas en lire donc je n’en écris pas parce que la vie, bon sang, elle est bien assez noire comme cela !

 

Choisir ses personnages est un moment divin pour un auteur, l’important un peu de jouer à Dieu. En tous les cas, une fois encore, une bonne histoire sans personnage qui accroche le lecteur échouera, alors jouez aux magiciens et faites vibrer vos mots !

 

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( 22 août, 2018 )

Mugs et tapis de souris

 

Faire connaître Hashimoto ou Basedow, c’est le faire subtilement …

Quoi de mieux qu’un joli mug à offrir à votre docteur ou un tapis de souris … stock limité donc foncez !!!

Mes autres livres édités chez EE sont également déclinés

Directement sur le site de la ME

 

https://evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie#/40-formats-mug_livre

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( 22 août, 2018 )

Les pervers narcissiques : le livre !

Les pervers narcissiques de Christine Calonne

 

Le hasard m’a fait tomber sur ce livre, mais est-ce un hasard ? Des mois que je m’interroge sur les pervers narcissiques en ayant croisé plusieurs dans ma vie . Je suis un vrai aimant à PN selon ma thérapeute. Un livre à découvrir dont les mots claquent. Même si on connaît tous la construction de cette pathologie, on sait certainement moins les reconnaître et surtout trop souvent on minimise leurs immenses pouvoirs.

« Un pervers narcissique ne se remettra pas en question, il ira attaquer dans son identité une proie qu’il va admirer et envier. Il va donc rehausser la sienne en lui faisant croire qu’elle est moche, folle, bête, mauvaise, malveillante, manipulatrice. En jouissant de la destruction de sa victime, le pervers narcissique pourra ainsi éviter de

ressentir sa propre souffrance et évite la remise en question. »

 

Quand j’ai lu ces lignes, je les ai prises en pleine face. J’ai été plusieurs fois une victime de ces personnes, hommes ou femmes, simplement parce que mon extrême empathie me poussait à leur tendre la main, empathie qu’ils n’avaient pas, qu’ils m’enviaient peut-être aussi. Ah, si j’avais pu lire ce livre avant, comprendre leurs processus de pensées, je n’aurais pas tant laissé des bouts de « moi ».

Les pervers narcissiques sont des bouffeurs de vie. Ils auront souvent « une cour » prête à leur servir tout sur un plateau ou à l’inverse seront des solitaires qui ne seront heureux que dans le malheur des autres, dans le pouvoir. Procéduriers, menteurs, fabulateurs, ce livre retrace tous leurs points faibles et leurs points forts.

Vous aurez beau les aimer, amies, amants, conjoints, vous ne serez rien pour eux qu’un moyen de parfaire un pouvoir qu’ils hurleront ne pas avoir.

Un livre à lire absolument, car vous en trouverez partout.

 

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( 22 août, 2018 )

Pourquoi tout est possible …

 

J’ai toujours été, peut-être naïvement, persuadée que tout était possible, que seule la mort pouvait rendre ce possible, impossible. Que ce soit pour réaliser un défi, un projet, pour une nouvelle aventure littéraire ou pour une histoire d’amour, il faut casser les stéréotypes. Tout est possible. Si une idée, si un hasard, qui n’en sera pas un, croisent nos routes, c’est pour nous ouvrir cette grosse porte en bois du possible.

Bien sûr, notre vie va évoluer, et nos possibles ne seront pas les mêmes à vingt ans, à cinquante voire à soixante. Nous changeons et nos possibles changent avec nous. Il n’existe pas une recette miracle et même si les articles de pensées positives ou les romans feed good sont importants, il n’en reste pas moins que nous sommes les seuls magiciens de nos vies, et qu’il y existe des limites, la vie des autres. Nous ne pouvons vouloir que ce qui apporte le bonheur à autrui.

Je me souviens d’une phrase que me disait toujours ma maman, une férue de la pensée créatrice « tout ce que l’on veut, on peut l’avoir. Il suffit de le créer ». Aujourd’hui, elle est coincée dans un fauteuil avec sa mémoire qui s’envole.

Tout est possible, c’est valable pour un projet qui n’engage qu’une personne, un travail où on est le seul concerné, mais pour quelque chose de plus grand, englobant une autre vie, ce possible va se heurter à la porte d’Autre.

« Même si je le veux vraiment, même si je sais que c’est possible, est-ce que toi, tu es prêt à vivre cet impossible ? »

Alors oui, on peut tous choisir de vivre une nouvelle vie, se tourner vers un nouveau travail, tout quitter pour un amour, seulement avant de faire ces choix sur un coup de tête, prenons du recul, regardons si ce possible ne se heurtera pas à un futur impossible.

« Si rien n’est impossible, que tout est possible, serait-il possible qu’il y ait quelque chose d’impossible ? »

 

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( 21 août, 2018 )

La cinquantaine et plus

 

Que d’angoisse je lis sur certains visages qui approchent de l’âge fatidique, un âge qui n’est au fond que symbolique. Pourquoi vieillir fait-il si peur à certains ? Je ne nie pas que sentir mon corps se ralentir ne me fait pas rager, mais je connais des toutes jeunes qui en font dix fois moins, qui n’ont pas cette rage de vivre.

Certes, avant je pouvais danser toute une nuit, maintenant si je m’y risque, je mets une semaine à m’en remettre, grognant après les courbatures, mais cela ne m’arrête pas. Ah oui, j’ai des rides au coin de mes yeux, parce que je souris beaucoup. J’ai des cernes aussi, parce que j’ai pleuré beaucoup aussi. J’ai des kilos en trop parce que j’ai eu beaucoup d’enfants, que leur bonheur m’importait plus qu’un régime draconien, et surtout parce que je suis hyper gourmande. Mon corps ? Il porte les traces de la vie, des cicatrices, des blessures, des petits bourrelets, j’ai bien vécu !

Mes cheveux ? Comme pour chacun d’entre vous , ils ont un peu perdu de leur couleur, de leur consistance, mais peu importe. Ils gardent un peu de leur lumière.

Cinquante, soixante, plus, mais bon sang, ce n’est pas la fin d’une vie. C’est même un début, parce que l’on a enfin l’âge de faire de vrais choix, de vivre de folles passions, de grands défis. À l’intérieur, nous n’avons pas d’âge. Dans notre tête, nous cultivons notre grain de folie, alors par pitié, laissez-nous vivre, laissez-nous rire encore un peu, cessez de juger, de trancher.

Lorsque j’ai envie de rire, de m’amuser, j’ai quarante ans de moins, lorsque j’ai simplement envie d’aimer, et je porte mon âge avec fierté. Je sais au fond de moi que ma plume, tant que je pourrais m’en servir, gardera ce que je suis pour l’éternité. Alors cinquante ans et plus, tout sauf une fin, peut-être même un début d’immortalité …

 

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( 21 août, 2018 )

L’impatience des auteurs

 

Écrire, c’est un peu donner vie à un rêve. Un premier livre, c’est comme si on mettait un enfant au monde. On le fabrique dans notre tête, on lui fait une beauté, puis vient le temps du doute, parce qu’après tout, à part nous, qui cela va-t-il intéressé ? Il y a tellement de romans qui sortent chaque mois que la suspicion s’invite. Et si ces pages n’étaient qu’un navet ? Et si je ne valais rien ?

Alors on se précipite sur le premier éditeur qui passe voire pire, si on n’y connaît rien, on signe avec des éditions peu scrupuleuses. Pourquoi ? Simplement, parce que l’on tape sur Google et on envoie notre manuscrit un peu comme une bouteille à la mer, et le premier qui répond, on signe sans parfois même lire le contrat. C’est cela l’impatience des jeunes auteurs. Certains vont même jusqu’à préférer publier au autoédition parce que cela va plus vite. Malheureusement, les résultats ne se font pas attendre, le manuscrit n’ayant pas été assez peaufiné, il reste des fautes, des incohérences. Que de livres j’ai lus cet été ainsi bâclés !

Après plusieurs parutions, un auteur devient moins impatient. Il prend le temps de peser ses mots. Il va chercher un ou plusieurs éditeurs avec des critères sérieux. Un auteur chevronné va souvent publier dans différentes éditions afin de se faire petit à petit un nom, afin aussi de ne pas devenir propriété exclusive d’une édition.

Pourtant, qui n’a pas rêvé de devenir le dernier Marc Levy ou Bussi ? Seulement, même si on peut l’espérer, il ne faut pas en faire une obsession, car les élus sont rares. Ces « grands écrivains » ne se comptent que sur les doigts d’une main. Talent ? Chance ? Opportunité ? Relations ? Nul ne peut affirmer comment un roman, soudainement, explose les ventes.

Ensuite, il y a les premiers lecteurs. On a tous, au début, une petite impatiente face aux retours des chroniques, ces commentaires laissés sur Amazon ( pas toujours vrais), puisant dans ces lecteurs comme s’ils nous offraient la lune. Avec le temps, on s’en préoccupe beaucoup moins, ayant compris que les goûts littéraires étaient aussi complexes que les goûts culinaires, déroutants parfois, absurdes à d’autres moments, falsifiés également au vu de chroniqueurs qui ne lisent pas le livre en intégralité.

L’impatience des auteurs est donc légitime, seulement comme toute chose, aller trop vite, impulsivement,  peut pousser à l’erreur, alors cultivons simplement notre impatience pour en faire un joli jardin qui fleurira lorsque la saison le décidera.

 

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( 21 août, 2018 )

L’espoir

 

Une fois encore, j’ai envie de parler de l’espoir, ce petit ballon d’oxygène qui flotte au-dessus de nos têtes, et que l’on hésite à attraper. L’espoir, c’est ce petit plus qui va nous aider à vivre, à mieux vivre, à surtout continuer. Certaines personnes, à notre époque, n’ont plus d’espoir, elles deviennent alors agressives, méchantes, centrées sur leurs petits problèmes. Comme c’est triste. Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ?

Seulement, il existe ces briseurs d’espoir, toujours là pour détruire les rêves.

Ce sera celui qui va couper les ailes à un jeune écrivain en fustigeant son premier roman, ce sera ceux qui se mettront en travers d’une relation amicale ou amoureuse, ceux qui manipuleront les autres afin de les empêcher d’être heureux, car cultiver un espoir, c’est s’autoriser à espérer, à croire.

Espérer, c’est s’offrir le pouvoir d’être totalement heureux, à condition de savoir resrer les pieds sur terre.

Espérer voir un pont d’or tomber du ciel est une ineptie, tout comme croire que l’on peut réussir par pure magie. Espérer toute sa vie une personne qui ne reviendra jamais, croire qu’un amour est éternel, que l’on peut changer les gens. Certains espoirs sont immuables.

Après, l’espoir reste une pensée extrêmement positive, qui permet de se surpasser.

Renoncer à l’espoir, c’est se condamner à vivre sans exister.

 

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( 20 août, 2018 )

Une petite lecture

La disparition de Maura Tess Gerritssen

 

Devant le peu de bons polars en cet été, j’ai opté pour un ancien livre qui avait échappé à mon flair en 2013. J’aime beaucoup les livres de cette écrivaine et je ne fus pas déçue, même si ce polar rompt avec le couple de prédilection d’avant, et Maura sans Rizzoli, c’est tout de même un peu tristounet.

Donc pas un coup de coeur, juste un bon moment.

 

Une histoire simple, lots d’un congrès sur la médecine légale dans le Wyoming, Maura Isles rencontre par hasard Doug, un ancien camarade de faculté qui l’invite à passer le week-end dans la région avec lui et des amis. Bien qu’entamée sous de joyeux auspices, l’expédition vire au cauchemar quand Doug, sur les conseils du GPS, choisit une route sinueuse qui les conduit tout droit dans un fossé. Pris au milieu d’une tempête de neige, le groupe trouve par chance un hameau où se réfugier. Mais Le Royaume des Cieux, comme est baptisé cet endroit coupé du monde, est un village fantôme, qui semble avoir été déserté par ses habitants.

Quelques jours plus tard, à Boston, l’inspecteur Jane Rizzoli, inquiète de la disparition de sa complice Maura, décide de partir à sa recherche. Son enquête ne tarde pas à la mener jusqu’au Royaume des Cieux.

 

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( 20 août, 2018 )

Maladies thyroïdiennes et mémoire.

 

Les troubles de la mémoire font peur, très peur. Dès que cela arrive on pense automatiquement à un cancer du cerveau ou pire à des maladies dégénératives de la mémoire. C’est extrêmement fréquent dans les hypothyroïdies. Rappelons une fois encore que l’hypo est causé par un ralentissement de la glande thyroïde aboutissant à une baisse des hormones sécrétées par cette petite glande. Baisse d’hormones, ralentissement de la glande, ralentissement du corps. Fréquent à ses débuts.

« Les troubles cognitifs, portant en particulier sur la mémoire de travail, la mémoire épisodique, la fluence verbale et les compétences visuo-spatiales, peuvent être améliorés par la correction de l’hypothyroïdie mais la réversibilité n’est que partielle. Les sujets hypothyroïdiens traités et bien équilibrés, peuvent conserver des altérations par vagues lors des crises. »

On comprendra tout à fait l’importance d’un diagnostic rapide afin d’éviter des séquelles irréversibles.

Donc pas de panique, vous n’êtes pas Alzheimer, vous avez juste un ralentissement du cerveau qui se calmera avec un rééquilibrage d’un traitement. Pour se rassurer, vous pouvez passer des tests juste pour vous rassurer. Le processus de mémorisation est ralenti par une thyroïde qui débloque. Le souvenir est un traitement de l’information dans une partie du cerveau, mais ce traine peut pas se faire si « le lien » est abîmé. Ce n’est donc un vrai problème de mémoire, mais un souci de concentration.

Les malades thyroïdiens et en particulier ceux atteints de la maladie d’Hashimoto sont souvent dépressifs, anxieux, avec l’impression de la tête dans les nuages, simplement parce que cette information n’a pu être mémorisée, car « le chemin » a été perturbé.

La liste possible ? Oublier son numéro de carte bleue, buter sur ses mots, chercher une idée.

Une fois encore, ce n’est pas une généralité. Beaucoup de malades ont la chance de ne jamais rencontré ce symptôme. D’autres le verront apparaître par périodes lors de crises thyroïdiennes.

Une solution ?

Hormis un bon dosage, rester zen. Il est important de ne pas paniquer face à un trouble de mémoire. C’est dur à vivre. Lors de mes thyroïdite, il m’arrive souvent de buter sur mes mots, ce qui est très gênant étant enseignante. Aujourd’hui, je pose mes mots, sans paniquer. Je préviens mes élèves que cela peut arriver, et tout va bien. Heureusement c’est de moins en moins fréquent.

Il faut juste se rappeler avec humour qu’il y a un siècle, les malades thyroïdiens finissaient avec de graves démences en hôpital psychiatrique. Heureusement, ce temps semble révolu !

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( 20 août, 2018 )

Le regard et la vérité

Communiquer par le regard, quoi de plus beau, car un regard ne trompe pas, il a le mérite « d’être. » Les mots, eux, peuvent être sujets à l’interprétation, le regard juste au passage des émotions. Et la vérité ?

« La vérité, c’est l’interprétation que chacun se fait de chaque chose. » Il n’existe pas une vérité au sens large, mais des vérités. Prenons l’exemple d’un fait anodin vu, rapporté par plusieurs personnes. Qui va détenir la vérité ? Est-ce que ce sera le premier, le second, les autres ? Celui qui l’a vécue ou celui qui l’aura ressentie ?

Qui peut lire dans la tête des gens pour savoir où est l’interprétation ou le vécu ?

Tous, nous avons une fois dans notre vie interpréter un regard, une phrase. Ce sont ces regards qui se croisent, gênés, où le temps d’un souffle on va lire ce que l’on n’a surtout pas envie de savoir ou à l’inverse ce que l’on rêve de voir, de l’amour, du désir, de la pitié, de la haine. Ce regard qui est tellement important qu’il nous pousse parfois à franchir les limites, simplement parce qu’il englobe cette interaction « je te regarde, tu me regardes, j’existe vraiment ! »

Bien sûr, on ne doit pas exister dans le regard de l’autre, mais on sait tous que ce n’est pas si simple. Car au final, ce regard que nous recevons, nous l’interprétons.

« Je vais bien, je file le parfait bonheur, que ce regard amical me réchauffe le coeur »

« Je vais bien, mais j’ai inconsciemment envie d’autre chose. Ce regard est tentant. Je pense que j’ai fait une touche. »

« Je me sens mal. Je ne suis plus certaine que ce regard soit bienveillant »

«  Je ne vais pas bien du tout. Je déteste tout le monde. Ce regard est pervers. »

 

Tout est dit. L’interprétation de nos envies, de nos désirs, ce point où nous allons nous enfoncer, encore plus si l’autre va prendre un malin plaisir à jouer avec nous.

Le regard est le miroir de l’âme et un excellent moyen de communication. Soyons honnêtes, évitons d’interpréter et surtout rappelons-nous que la vérité ne sera que celle que l’on voudrait bien oser avouer, avec ou sans regard.

« Chacun est responsable de ce qu’il imagine. »A. Ledig.  Alors imaginons bien, et acceptons l’imagination des autres.

 

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