( 2 septembre, 2018 )

Chirurgie esthétique, botox et compagnie.

 

Dois-je avouer quitte à me faire lyncher que j’ai un peu de mal avec la chirurgie esthétique. Ces moyens pour effacer le temps me semblent complètement fous. Je ne parle pas des soins esthétiques après des dégâts causés par un accident ou des malformations, je pointe les dérives pathologiques, coûteuses de personnes qui ne veulent pas vieillir. Comme si on pouvait préférer un jeune arbre à un vieux chêne. Si on a un temps soit peu de cerveau, d’intelligence, l’homme avec un grand H ne se tournera pas vers ces femmes remodelées, n’ayant plus figure humaine : lèvres gonflées, seins plastifiés, nez refait, et bien sûr rides effacées. Comme si ce relooking pouvait faire oublier « l’âge de l’âme ». Dans ma vie, j’en ai rencontré de ces adeptes du bistouri, allant même jusqu’à fêter leur anniversaire en rognant plusieurs années.

Honnêtement, ce n’est pas d’un bistouri que ces personnes avaient besoin, mais d’un bon psy ! Après, je ne juge pas les choix des personnes, je m’insurge juste contre le fait que ces dites personnes se trouvent belles alors que ce botox les enlaidit.

La non-acceptation d’un physique, le besoin de toujours retoucher le moindre morceau est complètement pathologique. Ces gens me font pitié. Quelle horrible solitude doit-être leur vie pour ne pas s’aimer eux-mêmes !

Je pense à une ancienne relation il y a quelques années qui s’étaient mises en tête de me faire faire un lifting ! Eh oui, je porte depuis longtemps des rides aux coins des yeux, vestiges d’années vécues pas toujours faciles, mais les effacer serait me retirer une partie de ce qui « est moi ». Et quitte encore une fois à choquer, j’aime justement ces rides qui sillonnent les visages marquant le temps qui passe, mais aussi l’expérience, dessinant un charme certain que le botox réduirait à néant !

 

71546D25-7F7F-4113-B25B-29A3F57FC40C

1 Commentaire à “ Chirurgie esthétique, botox et compagnie. ” »

  1. Tienou dit :

    Il est certain que plus que la réelle apparence, c’est l’image qu’ils ont d’eux qui tue ces êtres…
    En acceptant toutefois cette nuance : essayons de les absoudre de ce qu’ils tiennent du regard et des réflexions des autres pour en arriver là :-)

Fil RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

|