La peur du changement
L’homme par définition résiste aux changements. Il n’aime pas cela. Il freine des quatre pieds. La peur est une fois encore un mur qui s’oppose à l’avancée. Que chacun se rassure, c’est un phénomène normal. Cette résistance au changement est innée chez l’homme, certainement liée à la survie. Changer sans angoisse pourrait s’avérera déstabilisant pour l’espèce. Par contre, il est important d’apprivoiser cette peur afin de la surmonter, car passer une vie entière sans changer peut s’avérer pathologique. Changer ses habitudes, son mode de pensées, implique de renoncer à un passé qui nous a formaté, faire le deuil de nos rêves pour en construire de nouveaux, être capable simplement de lâcher-prise.
Les différents changements de notre vie peuvent s’avérer douloureux, lents, provoquant ainsi frustration et angoisse. C’est normal. Il ne faut pas renoncer pour autant. Changer ne veut pas dire devenir plus faible, plus égoïste, simplement parfois il est nécessaire de laisser nos vieilles nippes pour toit recommencer, pour prendre conscience de nos erreurs, de notre fragilité, pour avoir le droit de dire que nous en avons assez, que nous voulons avancer, autrement, différemment.
Changer, c’est possible. Comme je le dis toujours, seuls les cons ne changent pas d’avis et restent murés dans leurs certitudes. Les autres savent que chaque expérience se regarde de différentes façons selon des angles parfois contradictoires, que la seule chose qui importe est le but positif que nous désirons atteindre, cet objectif qui est fait pour nous, que nous voulons, qui nous fait nous sentir bien.
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