( 11 octobre, 2018 )

Avons-nous toujours le choix ?

 

Le « toujours » est bien présomptueux, car peut-on vraiment affirmer que ce choix se retrouve toujours lié à notre libre arbitre ? Nous sommes, par définition, maîtres de nos vies, c’est ce que l’on ne cesse nous dire. Nous avons notre instinct de décision, sommes dotés de raison, seulement nous nous heurtons à des résistances que nous devons accepter, fort éloignées de notre propre choix.

Prenons l’exemple du milieu médical, du choix d’accepter ou non les protocoles de soins. Peut-on dire non à un traitement ? Bien sûr, en théorie, on a ce choix, seulement lorsque l’on se retrouve dans les griffes du corps médical, on est rarement autre chose qu’un simple cobaye, et les toubibs aimant manier la peur nous imposent un choix. On a vu avec l’affaire du nouveau levo, on n’a guère laissé le choix aux malades, vu le nombre de prescriptions de ce traitement avec des effets secondaires terribles. Depuis une cinquantaine d’années, on assiste à une surmédicalisation, certainement due à la prise ce pouvoir de l’industrie pharmaceutique. Pourquoi un simple médecin ne peut-il prendre conscience que le malade a besoin de ce choix pour continuer à se battre ?

Choisir de se faire traiter ou non traiter, d’accepter des protocoles lourds dépend de chacun. Nul n’est autorisé à juger ce choix qui doit être le sien et seulement le sien. Choisir de vivre ou de mourir n’appartient qu’à chacun de nous impliquant une décision personnelle.

Le choix reste donc très aléatoire puisqu’il dépend des autres très souvent, et l’interaction entre ces choix, les nôtres, ceux de nos voisins, de nos collègues ébranlent ce « toujours ». La seule certitude que j’ai, c’est que l’on peut choisir de faire du mal aux autres, que l’on peut opter pour la violence ou pas, nul n’est obligé de la faire tout comme que c’est un choix de ne pas pardonner et de refuser la paix. Et ces choix-là ne sont pas pour moi ! J’ai choisi de vivre en paix, de tirer un trait sur tout ce qui peut faire du mal, peut-être est-ce complètement égoïste, mais écouter, partager, ça c’est mon propre choix et et j’espère bien pouvoir toujours le faire.

 

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1 Commentaire à “ Avons-nous toujours le choix ? ” »

  1. Tienou dit :

    Le choix n’offre pas à l’être cette liberté qu’il est sensé lui offrir. Lorsqu’on est amené à faire un choix, c’est que se pose à nous une problématique. Le vrai choix, celui de l’être libre consisterait à pouvoir se produire avant toute alternative.
    Au bout du compte, on semble choisir ce qui nous heurte le moins, à défaut de ce qui nous ravit le plus, et c’est bien dommage. Néanmoins, celui de ne pas heurter l’autre reste un vrai choix et la liberté, la vraie est peut-être là, même si elle s’exerce parfois à notre corps, notre âme défendant

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