( 11 octobre, 2018 )

Se perdre dans différents styles.

 

Dernièrement un auteur m’expliquait que se perdre dans différents genres ou styles était source d’échec. Bien évidemment, je ne pouvais que rebondir sur une telle affirmation. Affirmer qu’un écrivain ne doit se cantonner que dans un genre littéraire ( c’était la définition du mot « style » ) me semble une ineptie ! Hugo n’a-t-il pas écrit autant de poésies, du théâtre que de romans ? Deux genres différents. Le grand Stephen King a manié aussi bien la romance ( eh oui ! ) que le polar ( sous pseudo) ou le thriller. Christian Jacq a écrit des polars ( même si ces derniers ne sont pas trop à la hauteur sous le pseudo de J.B Livinsgtone, des romans, des essais même des livres de « bien-être » et toutes ces personnes ont vendu des milliers de livres. Et on pourrait encore citer Camus ou Sartre.

Le véritable écrivain, pour moi, est celui qui arrive à travailler (car écrire est un travail) tous styles, tous genres, et ceux qui affirment le contraire sont certainement des plumes paresseuses n’ayant pas réussi :)

Après, il y a le talent qui pour moi reste très subjectif. Prenons la définition du mot talent, une personne extraordinaire qui, de par sa sensibilité extrême, a pu s’élever au-dessus de la masse. Quitte à choquer certains, pour moi il n’y a pas une personne avec un talent, mais sept milliards qui ont chacun des talents bien différents. Et surtout on peut s’interroger sur la reconnaissance d’avoir un talent ayant  besoin d’être reconnu pour exister ?

La notion de talent est abstraite et subjective, par contre croire en soi, écrire jusqu’à casser sa plume, tous les genres possibles, même dans l’ombre, pour moi, c’est ça le vrai talent !

 

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2 Commentaires à “ Se perdre dans différents styles. ” »

  1. JeF Pissard dit :

    Écrire dans différents styles n’est pas se perdre. C’est même très enrichissant, très formateur, et très ludique. Et écrire dans différents styles n’aide pas à se construire une notoriété que l’on essaie de se faire livre après livre. J’en suis un exemple de démonstration. Lorsque je publie ‘Je t’aime Dieu non plus’, un livre très sobre dans son écriture pour s’effacer derrière la personnalité des personnages tourmentés, et que je publie derrière ‘Bob l’Amerloc », les mésaventures de trois pays vadrouillant en France, dans un style burlesque… Eh bien, au final je ne me rends pas service. Car le public qui a besoin de points de repères ne sait pas exactement ce que fait JeF Pissard, ce qui conduit inmanquablement à du désintérêt.

  2. MAGNIN martine dit :

    à garder aussi pour édition !
    biz

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