Ces personnes procédurières.
Le chat du voisin vient pisser dans le jardin, le manteau a été perdu à l’école, le coiffeur a trop coupé des cheveux, les gens portent plainte pour un oui ou pour un non. Notre société m’écœure. Bientôt on n’aura même plus le droit de sourire à une personne sans que ce soit pris pour du harcèlement et le moindre regard sera pris pour une agression. Et je ne parle même pas de Facebook ! Pire qu’un ring où chacun règle ses comptes, bien caché sous un pseudo. Pourquoi de tels désirs procéduriers ? Je ne parle même pas de toutes ces personnes qui portent plainte lors de la mort d’un proche comme pour notre sacro saint Johnny, comme si cela allait leur rendre le disparu. Pour l’argent ? Pour un pseudo pouvoir ? Pour simplement avoir un but ? Pour donner un sens à une douleur ?
Et puis il y a les autres, les manipulateurs, ceux qui agissent dans l’ombre, prêts à tout détruire, pour gagner, prêts à se blanchir quitte à inventer, falsifier. Que de politiciens nous avons dans cette case ! Que d’hommes mariés aussi voulant se débarrasser d’une maîtresse gênante, que de patrons voulant éviter des soldes de tout compte trop lourds.
Alors, ces individus qui saisissent la justice, engorgeant nos tribunaux, qui font un caca nerveux parce que le chat du voisin a pissé sur leur coin de trottoir devraient un peu plus se tourner le dialogue. La médiation, ce n’est pas pour les imbéciles. Cessons de faire d’une flammèches un feu de forêt !
Que s’arrêtent aussi le pouvoir de l’argent, ces coupables qui ne seront jamais interpellés, qui avec leurs billets de banque obtiendront la garde de leur enfant, obligeront la victime de violences verbales ou sexuelles à se sentir coupable, gagneront souvent.
Au lieu d’engorger les tribunaux ou les juges, parler, discuter, concilier ne serait-ce pas préférable ?
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