( 26 octobre, 2018 )

L’insouciance est-elle indulgente ?

 

Ah l’insouciance, ne dit-on pas qu’elle appartient aux enfants ? C’est une absence de peur que les adultes n’ont plus. L’insouciance, c’est être capable d’aimer les yeux fermés, c’est danser sur le bonheur en y croyant toujours, c’est sourire simplement à la vie.

L’insouciance est cette manière de se promener sur une corde dans le vide, sans avoir peur que cette dernière ne se casse. C’est cette petite flamme qui inspire chacune de nos décisions, de nos actes, qui nous offre une lueur que nous ne devrions jamais éteindre. Nous passons toute notre vie d’adultes à nous soucier de notre avenir, de nos enfants, de ce qui se dit, de ce qui ne se dit pas, de ce que pensent les autres, pire de ce qu’ils ne pensent pas. L’insouciance, c’est juste se dire qu’au fond, on s’en fout ! Que ces autres sont bien stupides de perdre ainsi leur temps, et que la vie est si courte qu’il vaut mieux courir au bord d’une falaise que de rester à attendre ce qui ne viendra jamais.

L’insouciance, c’est le jour où une catastrophe nous tombe sur le nez, et on en rit, le jour où la mort nous chatouille, et on hausse simplement les épaules. L’insouciance, c’est ce jour où tout change, où on s’autorise à y avoir droit et c’est à ce moment-là,  que l’on s’autorise vraiment à rêver.

 

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