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( 23 octobre, 2018 )

Cette mode des selfies

 

Revenons sur cette mode des selfies qui inondent Internet et les lieux de vacances. Et vlan, la famille Bidochon fait une pause devant le château machin, n’hésite pas à pousser pour avoir family’s tonchon devant l’angle le plus flatteur, du château bien sûr, car à parier leur photo ne montrera que des grosses têtes pas très esthétiques !

Vous le savez déjà, je déteste être prise en photo ou alors il faut le faire discrètement et sous le bon angle, et les selfies et moi, ce n’est pas une histoire d’amour. Je n’arrive pas à comprendre ce besoin d’être pris dans diverses positions sur tous les angles possibles devant tous les lieux traversés. Cela interpelle, non ? Besoin de se rassurer ? De se mettre en avant ? De montrer aux autres que l’on existe ?

Autant, je suis une fan de la photographie, j’ai baigné toute petite dans la marmite, servi de modèle à mon père, mais j’étais une mignonne petite fille toute blonde avec une tête de chipie, donc cela passait ! Mais adultes, quel intérêt ?

Autant j’apprécie de voir une ou deux photos de mes amis dans leur villégiature de vacances, c’est sympa ! Ou des photos prises lorsque je rencontre des amis, autant, ceux qui bombardent leur profil ou Instagram de leur décolleté plongeant ou de leur sourire niait, dernière mon écran cela me fait sourire. Vous allez dire qu’ils atteignent leur but puisque je les regarde :)

Seulement, une fois encore, j’ai envie de redire, quelle douleur se planque discrètement derrière ces sourires ? Quel appel au secours ? Quel besoin d’amour ?

Même si je suis super bien en vacances, vous ne verrez aucun selfies

 

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( 22 octobre, 2018 )

Les personnes du silence

Il y a ceux qui ont toujours quelque chose à dire, ceux qui ne disent rien, ceux qui pensent, ceux qui ne pensent pas, et puis il y a tous ceux qui parlent en silence, les plus dangereux certainement, car ils nous poussent à deviner entre les lignes, à écouter les soupirs, à entendre les battements de coeur qui s’accélèrent. Ces personnes qui parlent en silence ont un réel pouvoir sur les autres. Ce côté un peu mystérieux attire, dérange, révulse parfois, mais ne laisse jamais indifférent. En tous les cas, ne les sous-estimer jamais ! Ils sont comme un placard fermé. On pense qu’il ne sert à rien, qu’il est vide, mais c’est faux. Il a juste une particularité, celle de rester simplement fermé …

 

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( 21 octobre, 2018 )

Souhaiter le bonheur aux autres.

 

Même si cela fait un peu grenouille de bénitiers, quoi de mieux que de souhaiter tout le bonheur du monde même à nos pires détracteurs ? Offrir du bonheur, c’est vouloir simplement que cette autre personne que nous aimons, que nous avons aimé même si la vie nous a séparés, que nous n’aimons peut-être pas beaucoup mais que nous avons connu, soit bien dans sa vie. Il faut cesser de penser que montrer les poings peut rendre heureux. C’est une ineptie. La violence autant morale que physique n’a jamais apporté le bonheur, à personne, sauf peut-être aux pervers narcissiques ou aux serials killers.

Bien sûr, lorsque deux personnes, amis, amants, couples se séparent, ils laissent sur leur sillon des mots qui font des taches de sang, des phrases qui font parfois plus mal que de simples coups. La violence est alors omniprésente, pleine de douleur et de frustration. Les mots dépassent la pensée. L’amour ou l’amitié sont sacrément égratignés.

L’intelligence est non d’oublier, mais d’avancer, de pardonner en acceptant sa propre part de responsabilité, de se dire simplement que ce n’était pas le bon moment, que la vie n’est pas un conte de fée, que parfois malgré tout, les méchants peuvent exister, mais que l’intelligence, c’est de ne pas les laisser gagner. Alors, plutôt que de vivre avec un passé difficile à effacer, simplement souhaiter à ceux qui nous ont fait chavirer tout le bonheur du monde. Parce qu’il faut bien se l’avouer, parfois certaines personnes sont bien difficiles à oublier, mais si nous savons qu’elles sont heureuses, peut-être même grâce à nous un tout petit peu, même si elles ne le reconnaîtront jamais, disparaître sur la pointe des pieds, nous retirer, non sans jeter un dernier regard nostalgique sur ce petit espoir qui ne s’est pas totalement envolé.

Car il faut bien l’avouer, le plus grand bonheur, avons-nous besoin de le souhaiter ? Car au fond, ne se trouve-t-il pas là, où nous l’avons choisi, au fond de nous, de notre coeur bien enfoui ?

 

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( 20 octobre, 2018 )

Avez-vous confiance dans Internet et les réseaux sociaux ?

Une nouvelle fois, Facebook est sur la sellette avec des millions de comptes piratés. Comment savoir si c’est le cas ? On ne peut pas le savoir ! Lorsque l’on s’en apercevra, il sera bien trop tard. Faut-il avoir peur ? Honnêtement, il y a dix ans, je vous aurais dit « oui », seulement, l’eau a passé sous les ponts, et depuis j’en ai vu des usurpations d’identité dont tout le monde se moque, des faux profils, des prises en main de micro à distance ou des infiltrations sur nos mails, nos comptes, notre vie. On peut donc choisir de vivre au siècle dernier, se priver de wifi, revendre son PC ou on accepte le risque d’être une proie pour tous ces dingues qui n’ont rien à faire de leur vie. Confiance en Internet, non, pas du tout, mais j’aime le modernisme et la facilité que ce concept offre, alors je ne me prends plus la tête, je ne me pose plus de questions. Si « je rencontre » un profil qui me semble louche, dont le pseudo ressemble au mien ou à celui d’un de mes personnages ( eh oui, c’est fréquent !), je bloque net, sans y penser ensuite.

La peur est une émotion sclérosante que j’ai cessé d’introduire dans mon répertoire. Je fais attention à ne jamais laissé mon numéro de téléphone ou de carte bleue, le reste, je m’en moque. On ne peut empêcher les gens de s’amuser stupidement, de prendre plaisir à embêter les autres, alors ne rajoutons pas à ce cocktail la peur !

J’ai perdu des relations, des personnes que j’aimais à cause de ces âneries. Cela devait certainement être. Je l’accepte. Mais je ne serais plus prisonnière de ces peurs. Et puis, n’importe comment à part être un geek ou un expert en informatique, les quiches comme moi ne pourront jamais rien contre ce type de malveillance ! Autant s’en faire une raison, non ? :)

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( 19 octobre, 2018 )

Vivre avec une maladie thyroïdienne

 

Un retour dans le recueil Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie déchire le voile que chaque malade  devant ses yeux.

 

« J’ai cette cochonnerie depuis 10 ans… J’ai eu un mal fou à faire comprendre les changements physiques et moraux qu’elle engendre… Beaucoup ont cru à une hypocondrie, même à du cinéma… Je sais ce que peuvent endurer, même dans l’entourage proche, les gens comme nous. Par contre, je vais mieux maintenant, c’est pourquoi j’enjoins mes sœurs Hashimoto (les frères sont moins nombreux) à la patience et à la pédagogie… La dépression, la prise de poids, le mal partout… On finit par composer avec… Je vous aime !  » Madeline Extrait de Maladies thyroïdiennes

 

Alors oui, lorsque l’on tombe malade, on en bave ! Oui, lorsque découvre cette fichue maladie, personne ne nous croit parce que souvent cela touche des gens forts, solides, et que nul ne s’imagine un instant ce qui se trame à l’intérieur, cette destruction sournoise comme c’est le cas pour Hashimoto. Certes, comme le dit Madeline avec le temps, on s’habitue, on se résigne. Est-ce normal pour autant ?

Doit-on tout supporter au nom d’une maladie ?

Une fois encore, je m’insurge contre cette idée, contre les raccourcis trop faciles, rapides qui découragent de nombreux malades. S’habituer ne veut pas dire accepter.

La prise de poids, on ne s’y fait jamais ! Surtout si comme pour certains malades elle peut atteindre vingt kilos ! Alors à ceux qui osent encore dire «  c’est facile, il suffit de faire un régime ! » Je dis non ! Si c’était si simple, nous serions tous minces ! Seulement le corps réagit au stress, aux hormones, à tant d’autres choses que même avec un régime à la mode, la perte sera illusoire, car rarement sur la durée. « Supprime le gluten et tu perdras dix kilos ! » Je ne cesse de le lire, et cela me fait hurler ! Que la diminution du gluten agisse sur les intestins, je veux bien, mais sur les kilos, c’est une ineptie. Ce n’est pas parce qu’une poignée de personnes ont vu leur poids diminué que ce sera la majorité. Tant de retours terribles de régime sans gluten sans lactose pour juste un kilo de perdu ! Tant de personnes gardant des kilos en trop malgré un régime draconien. Facile de maigrir, ben voyons ! Cela se saurait, tout comme le fameux « Bouge-toi ! Il suffit de faire du sport ! » Là encore des malades fatigués, vidés qui voudraient bien, mais que n’y arrivent pas ! Alors que cesse la méchanceté des mots, et qui subsistent la tolérance, car vulnérabilité et découragement peuvent vite peser à un malade de la thyroïde.

Composons avec comme nous dit Madeline, oui, mais avec une bonne dose de sourires autour de nous !

 

https://livre.fnac.com/a12660516/Sylvie-Grignon-Maladies-thyroidiennes

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

 

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( 19 octobre, 2018 )

Les années qui font grandir.

Avez-vous constaté que certaines années poussent à faire un bond en avant ? Alors que d’autres donnent l’impression de stagner ou pire, de reculer. L’année qui vient de s’écouler m’a vraiment invité à retirer mes vieux habits afin de les troquer contre des fringues lumineuses. Je m’étais vautrée dans une caverne, bien confortable il faut le dire, où je commençais à croupir bien malgré moi. La vie m’avait fait croisé des routes qui avaient fait voler le miroir de ma vie en éclats. Chaque morceau avait pourtant son histoire, la peur et la violence, le doute, la maladie, les amitiés nocives, les amours impossibles,  et la liste est longue. Chaque blessure s’est cicatrisée, chaque histoire a trouvé sa place. Ce n’est pas chose simple que de quitter son petit cocon confortable pour prendre l’épée afin d’abattre ses démons. Il faut réapprendre à s’accepter, à se respecter, à s’autoriser à s’occuper de soi, et surtout à ne plus voir que le bon côté de la vie. Pouvoir recroiser certaines personnes, même de loin, avec juste un seul désir, les savoir heureuses, loin de nous, pouvoir relever les défis sans avoir peur d’échouer, pouvoir surtout être fiers de qui on est, de ce que l’on a fait. Toutes ces années ne furent pas vaines, c’est peut-être cela grandir, tout simplement. Une fois encore je dirais, c’est par l’échec que l’on grandit, c’est par l’erreur que l’on avance. Je n’ai ni cesser de vivre ni cesser d’aimer ni oublier, j’ai juste avancé autrement. Et au lieu de faire du sur-place, j’ai plein de projets qui se dessinent, plein de rêves qui s’écrivent, et surtout j’ai appris à apprivoiser ces années que je pensais maudites. Elles devaient être. Elles furent. Parce que la vie est ainsi.

 

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( 18 octobre, 2018 )

Ces personnes procédurières.

 

Le chat du voisin vient pisser dans le jardin, le manteau a été perdu à l’école, le coiffeur a trop coupé des cheveux, les gens portent plainte pour un oui ou pour un non. Notre société m’écœure. Bientôt on n’aura même plus le droit de sourire à une personne sans que ce soit pris pour du harcèlement et le moindre regard sera pris pour une agression. Et je ne parle même pas de Facebook ! Pire qu’un ring où chacun règle ses comptes, bien caché sous un pseudo. Pourquoi de tels désirs procéduriers ? Je ne parle même pas de toutes ces personnes qui portent plainte lors de la mort d’un proche comme pour notre sacro saint Johnny, comme si cela allait leur rendre le disparu. Pour l’argent ? Pour un pseudo pouvoir ? Pour simplement avoir un but ? Pour donner un sens à une douleur ?

Et puis il y a les autres, les manipulateurs, ceux qui agissent dans l’ombre, prêts à tout détruire, pour gagner, prêts à se blanchir quitte à inventer, falsifier. Que de politiciens nous avons dans cette case ! Que d’hommes mariés aussi voulant se débarrasser d’une maîtresse gênante, que de patrons voulant éviter des soldes de tout compte trop lourds.

Alors, ces individus qui saisissent la justice, engorgeant nos tribunaux, qui font un caca nerveux parce que le chat du voisin a pissé sur leur coin de trottoir devraient un peu plus se tourner le dialogue. La médiation, ce n’est pas pour les imbéciles. Cessons de faire d’une flammèches un feu de forêt !

Que s’arrêtent aussi le pouvoir de l’argent, ces coupables qui ne seront jamais interpellés, qui avec leurs billets de banque obtiendront la garde de leur enfant, obligeront la victime de violences verbales ou sexuelles à se sentir coupable, gagneront souvent.

Au lieu d’engorger les tribunaux ou les juges, parler, discuter, concilier ne serait-ce pas préférable ?

 

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( 18 octobre, 2018 )

Accepter l’échec

Nous vivons dans une société où seule la réussite est valorisée, et pourtant, nous faisons tous des erreurs, parce que nous sommes vulnérables, et j’irai même jusqu’à dire que nos erreurs nous définissent. Seulement voilà, commettre une erreur n’est jamais agréable, et la reconnaître loin d’être facile. L’erreur se heurte à ce que nous pensons, à ce que nous croyons et à la norme définie par l’autre. Prenons la polygamie  qui sera de rigueur dans certains pays, tandis que transgression via une relation extra conjugale dans nos pays sera montrée du doigt. L’erreur est humaine et surtout définie par le regard d’autrui, et le pas le plus important  reste celui qui consiste à reconnaître cette erreur, d’abord envers soi, puis envers les autres. Une personne un jour me disait que sur cette terre, il y avait trois catégories de personnes, celles qui font tout pour gagner, les autres qui seront les perdants et un petit groupe qui restera neutre. Je pense très souvent à cette personne et à sa définition de l’humanité. Y a-t-il vraiment des perdants et des gagnants, pire des neutres ?

Au travers du tableau de la vie que j’ai pu observer, j’ai plutôt l’impression de ne voir que des gagnants qui un jour se sont cassés la figure, qui ont échoué, mais qui toujours dans un domaine qui les définit se sont relevés. Je ne crois pas à la théorie du faible qui sera toujours faible. Je pense que nous avons tous un rôle à jouer sur le grand échiquier de la vie, cela arrivera lorsque l’erreur ne sera plus une tare, mais un passage obligé que chacun de nous franchira fièrement sur la ligne d’arrivée nous permettant de nous démarquer.

Alors une seule et unique catégorie d’humains, celle qui par le seul pouvoir de sa réflexion aura compris qu’il faut simplement perdre pour gagner.

 

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( 17 octobre, 2018 )

Peut-on vivre de ses livres ?

 

Comment expliquer à un jeune auteur, jeune en âge tout comme en expérience, que vivre vraiment de ses livres, en clair avoir un salaire au moins équivalent au smic à notre époque, c’est une ineptie et surtout un pari contre l’avenir ?

Certes, de plus en plus d’autoédités font des articles en expliquant qu’ils se consacrent à leur passion, qu’ils peuvent écrire toute la journée sans avoir de soucis d’argent. Offrir du rêve est-ce vraiment une bonne chose ?

J’ai discuté beaucoup d’auteurs qui ne travaillent pas, qui disent se consacrer à leur promotion, qui font parfois le buzz sur Facebook, seulement voilà, tout n’est pas dit ! Tout ne sait pas !

Il faut cesser de faire saliver ces jeunes qui ainsi se détournent de leurs études, quittent tout pour le paradis perdu.

Tout ce que l’on ne vous a pas dit.

Tartanpion qui clame haut et fort ne pas travailler et vivre de son écriture, est en fait simplement au chômage pour deux ans ! Un jour, on ne le voit plus sur les réseaux sociaux, la fin du mythe. Il a dû retravailler !

Cet autre a la chance d’avoir une femme qui peut faire tourner financièrement la baraque, donc lui, traîne à la maison parce qu’il est certain d’être en train d’écrire le best-seller du siècle !

Cette autre qui n’a rien trouvé de mieux que de se mettre en longue durée pour dépression afin d’avoir le temps d’écrire son roman, celui de sa vie ( si, si, j’en connais deux!)

Et je ne parle pas de tous ceux qui disent vivre de leurs romans simplement parce qu’ils touchent le RMI ou les allocations !

Allo, la Terre ! Faut atterrir les amis ! On est au XXI siècle, et il y a beaucoup trop d’auteurs et très peu de vrais élus ! Comme je l’ai lu récemment, si on en croit les chiffres, un auteur aura :

  • 50 % de chances de vendre moins de 300 exemplaires,
  • 90 % de chances de vendre moins de 1 000 exemplaires,
  • 1 % de chances de vendre plus de 2 000 exemplaires.

En clair vu qu’un livre fera un euro de DA, au maximum l’auteur touchera 1500€ pour un livre. Donc hormis publier un livre par mois, c’est mort pour vivre de ce métier !

Prenons l’exemple de Marie Billedoux : «  .On apprend que si elle a perçu en 1997 une confortable avance de 325 000 francs, versée par Grasset pour un roman à venir, elle n’avait gagné en tout et pour tout que 8 848 francs l’année précédente. Et ses rentrées pour 2008 ont plafonné à 1 219 euros. »

On est bien loin du « vivre de ses livres » !

Donc les jeunes qui m’écrivez, continuez vos études, et jouez avec la plume pour le plaisir, c’est déjà beaucoup !

 

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( 17 octobre, 2018 )

Ces critiques trop sucrées

 

J’aime lire les avis des chroniques littéraires avant de choisir un roman. Il y a tant d’auteurs à notre époque, tant de romans proposés, seulement depuis quelques mois, je suis déçue ! Je lis parfois tant de superlatifs sur un roman que je m’attends  à vibrer un truc de dingues. Déception ! En discutant en aparté, je découvre que mon avis est largement partagé, mais voilà, untel ne veut pas vexer la maison d’édition X de peur de perdre son partenariat, untel adore l’auteur rencontré à moult salons et se doit de lui offrir une critique encensée, même si le livre est de la daube. Franchement les gens, faut que ces âneries cessent ! Un lecteur n’est pas un pigeon et a le droit d’avoir le véritable avis du chroniqueur ! Pourquoi ne pas dire ce que l’on pense avec sincérité ? Un livre ne peut plaire unanimement ! Tout le monde le sait, et rien n’est pire que de vendre des livres alors que la critique est trop bonne. Un lecteur déçu est un lecteur qui ne reviendra pas.

Une fois encore je pointe la limite des réseaux sociaux, ces auteurs qui ont tellement la grosse tête qu’ils ne supportent pas la moindre critique, allant jusqu’à envoyer leurs fans faire retirer un avis négatif. C’est tristement gamin, et malheureusement sur le temps, ces auteurs se heurtent souvent à un mur, car ce comportement marche sur un livre voire deux, mais il s’essouffle vite. Pour moi, un bon auteur sera celui qui sera lu sur la durée.

Dois-je rajouter une pratique scandaleuse qui consiste à aller jusqu’à proposer de l’argent ou des bons d’achat à une chroniqueuse pour un avis positif, les fameuses cinq étoiles sur Amazone ? Je l’ai vécue ! Un livre qui n’était pas un coup de coeur et ne méritait que trois étoiles maximum. L’auteur m’a fait des propositions peu littéraires pour obtenir cinq étoiles, et ayant refusé, m’a menacée de boycotter tous mes romans avec des avis négatifs. Moralité, je ne regarde plus du même regard ces commentaires Amazone.

J’espère un jour que cette mode de protéger les amis auteurs va disparaître au profit d’une vraie sincérité de plume. Je tiens à dire qu’ayant fréquenté les milieux littéraires, certains journalistes littéraires agissent de manière identique.

L’argent finira par tuer le livre, et c’est bien triste.

 

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