Je ne cherche pas à plaire !
Oups ! Sacrilège dans un monde comme le nôtre où l’image compte tellement, où chacun sur les réseaux sociaux ne cherchent qu’à plaire, à obtenir le maximum de like ou de vues. Je vais vous donner un scoop, je m’en moque complètement ! Je ne regarde les statistiques de mon blog que deux ou trois fois par an, et je suis toujours surprise de voir que mes articles sont lus en montée constante depuis cinq ans.
Mais je ne recherche ni amour ni reconnaissance ( désolée pour ceux que je déçois), je n’en ai pas besoin. Je n’en ai jamais eu vraiment besoin. Je sais que je peux m’appuyer sur des personnes fidèles qui ne me jugeront jamais, qui me respectent. Et c’est important. Après les autres, et bien s’ils aiment, tans mieux, s’ils ne m’aiment pas, tans pis, que ce soit mes articles, mes livres ou bien moi.
J’écris parce que j’aime cela, un peu comme si je dessinais des paysages sur des feuilles à dessin, sans penser, sans les faire pour être exposés, juste pour le plaisir, mon plaisir. Est-ce égoïste ? Certainement ! Mais j’assume complètement.
Je crois vraiment que pour être heureux, il faut cesser de vouloir plaire. Il fut une époque où je pensais un peu différemment, prise par mon éducation qui me disait de ne pas me mettre les gens à dos, de ne faire que ce que les autres désirent. Et puis j’ai évolué parce qu’à force de vouloir toujours que tout le monde soit heureux, on se rend compte que l’on en vient à s’oublier soi-même. À force de ne pas savoir dire non, on perd son identité. Pourtant, peut-être par habitude, pour eux se sentir important, avec une régularité digne d’un métronome, certains me disent encore ce que je dois faire, ne pas faire, ce que je dois penser, ne pas penser, ce que je dois écrire, ne pas écrire. Un peu usant ! Et même si je ne les écoute plus, mine de rien, ils sèment le doute.
Pourquoi vouloir couper les ailes d’autrui ?
Comme j’aime à le dire, si on n’aime pas, on change de crémerie, si on n’apprécie pas ma façon de penser ou de dire les choses, on ne me lit pas.
L’avantage des réseaux sociaux, c’est qu’il y a un bouton « bloquer », c’est le cas aussi sur les téléphones aujourd’hui si une personne vous saoule. Plus facile que dans la vie où vous ne pouvez pas toujours changer de trottoirs !
En tous les cas, je le dis, je le redis et je le clame.
Écrire, c’est être libre. Je n’écris pas pour que mes mots plaisent ni pour que vous lecteurs vous m’aimiez. J’écris pour moi, juste pour moi, pour ceux aussi que mes mots transportent, et surtout pour que mon encre s’envole vers l’infini et touche l’âme de ceux qui vibreront au même rythme.
Bien envoyé!!!! LOL