Ces souvenirs qui restent …
Le temps fige les souvenirs, les enferme, parfois même les transforme, déposant une touche de couleur ou un nuage d’ombre selon l’humeur. Pourtant, nos souvenirs d’enfance, eux, semblent, avoir totalement disparus, ceux où nous n »étions que rires et pleurs. Parfois nous avons, au hasard d’un chemin un chemin, un flash, une image qui se dessine, une odeur reconnue qui ne nous est pas totalement inconnue.
Les souvenirs sont ce qui nous maintiennent en équilibre sur le fil de la vie, nous rendant heureux, simplement parce qu’ils nous emportent vers de doux moments, malheureux parce qu’ils nous plongent dans les regrets. Ils sont ce que nous en faisons, ce que nous voulons, ces merveilleux souvenirs qui nous nourrissent en s’imprimant comme s’ils effleuraient le parchemin de notre mémoire.
Pourtant il existe des souvenirs auxquels nous ne pouvons pas échapper, ces souvenirs qui pèsent, qui font mal, liés à des douleurs, des traumatismes.
Il est important d’apprendre à vivre avec plutôt que de lutter contre et de les refuser. Ils nous appartiennent, font partie de nous, et il nous faut les accepter avec philosophie, simplement, comme s’ils étaient des invités toquant à notre porte.
Prenons ces souvenirs qui restent comme des cadeaux parce qu’au final on se souvient souvent beaucoup plus des moments où nous avons eu de la peine plutôt que ceux où nous avons pleuré de joie, simplement parce que l’homme est ainsi fait. Seulement, il importe que c’est à nous, et à nous seuls, de tout faire pour que tous nos souvenirs, bons ou mauvais, se transforment en des jours de joie.
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