Cette peur du plagiat
Les jeunes écrivains en herbe ont une véritable peur du plagiat. Peur justifiée mais malheureusement très difficile à prouver ensuite. Une idée peut-être reprise, transformée et devenir le chef-d’œuvre que vous n’aurez pas, vous écrit. Que voulez-vous faire contre cela ? Vous aurez beau protégé votre livre sous copyright ou vos textes, il n’en demeure pas moins que l’essence même de votre plume peut être reproduire avec un style différent. Vous aurez beau clamer que vous êtes à l’origine de ce super scénario, il suffit de quelques changements pour que le plagiat ne soit pas prouvé. De plus, il ne faut pas se leurrer, quel auteur a le temps ou l’argent pour aller au front et réclamer son dû ? Dernièrement, une lectrice sur un groupe épluchait les ouvrages de « grands auteurs » ayant repris « les idées » de petites plumes autoéditées. Même si cette pratique est extrêmement choquante, elle reste monnaie courante. J’ai connu, personnellement, une autrice qui avait repris des phrases de mon blog, en changeant simplement l’ordre des phrases. J’ai trouvé cela tristement pathétique comme si cette personne avait besoin de voler mes mots. Après, j’espère que cela lui a apporté ce qu’elle cherchait. J’ai pris cette déviance avec philosophie, car après tout, pour reprendre mes mots, il faut déjà les trouver beaux !
Alors se faire des cheveux blancs par peur du plagiat me semble une perte de temps. On n’empêchera jamais un peintre débutant de tenter de copier un tableau de maître, alors pourquoi pas des phrases ou des idées ? En tous les cas, j’ai un puits sans fond d’imagination et nul besoin de plagier
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.