Il était une fois … l’infidélité …
Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Seulement voilà, tous les couples ne sont pas des contes de fées même si chacun, au fond de lui, aurait bien voulu que ce soit le cas. Le Prince charmant, trop souvent, quitte son costume d’apparat, s’autorise quelques rides voire de nombreux kilos. La princesse, elle, débordée par sa marmaille, son travail ou les tâches ménagères, se fond rapidement dans le décors High-tech, reléguée au second plan, parfois même à l’arrière plan. Elle ne sera plus « la chérie », « l’amour », mais juste « la mère de … » perdant ainsi ce qui lui reste de véritable identité. C’est alors que trop souvent, le Prince va s’autoriser à aller butiner d’autres princesses, convaincu que la dulcinée n’y verra aucun inconvénient, car après tout, elle n’avait qu’à rester sur le devant de la scène. Et puis le Prince défraîchi, sacrément dégarni, parfois bedonnant, reste un séducteur averti. Souvent l’argent aidant, le filet lancé, les demoiselles se retrouvent ferrées. Serait-ce un oubli lié à l’âge cette omission que le Prince a eu de ne pas révéler à sa maîtresse son précédent « convolage » ? Ou se hasarde-t-il à avouer, avec des larmes dans les yeux, que l’officielle le rend très malheureux, qu’il reste pour les enfants, que la pigeonnée est la seule qui le rend vraiment heureux.
Qui doit-on blâmer dans ce curieux conte de fées ? La Princesse qui n’a rien demandé, qui souvent a préféré ne pas savoir. Les courtisanes que la passion dévorante a conduit à espérer une fin toute différente, ou bien ce Prince, trop habitué à tromper, pour qui la fidélité n’est juste qu’une simple idée, et les gourgandines, des proies faciles à manipuler ?
Comment peut donc se terminer de tels contes de fées ? Certainement avec beaucoup de coeurs brisés, celui de toutes ces femmes que le Prince a dit aimer,
certainement avec une amertume que rien ne pourra effacer, en tous les cas, certainement pas avec une fin heureuse, même si l’apparence fut sauvegardée.
Il était une fois l’infidélité. Toute une histoire à raconter, car même si, à la vérité, nul n’appartient à personne, le Prince a eu la bêtise d’oublier, qu’une Princesse, même si elle ne dira rien, ne sera jamais disposée à totalement pardonner !
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