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( 12 décembre, 2018 )

Pourquoi tant d’auteurs mécontents ?

Question récurrente sur mon blog. Pourquoi tant de maisons d’édition refusent les manuscrits ? Réponse toute simple, parce que c’est leur métier ! Ils ne sont pas là pour accepter n’importe quel navet qui passe. Il faut savoir que statistiquement un manuscrit sur huit mille sera accepté, ce qui fait tout de même peu, sachant qu’un éditeur lambda reçoit en moyenne deux cents à cinq cents manuscrits par mois. Ensuite, le précieux manuscrit va passer dans des comités de lecture ou pas, ce sera selon les éditions, et pour finir le succès ne sera qu’en fonction du goût des lecteurs. Coup de bol, vous allez taper dans l’oeil de ces personnes, ce sera un saut de géant qui va vous propulser en haut de la liste de publication, sinon et bien votre chef-d’œuvre va juste rejoindre la pile d’ouvrages «  en attente » et cette attente peut durer des mois.

Alors bien évidemment, nul besoin de lire dans une boule de cristal, ce procédé fait de nombreux mécontents qui accusent les maisons d’édition de tous les maux.

Rendons à César ce qui lui appartient, chaque auteur, surtout ceux qui débutent, pensent que « leur bébé » va se retrouver mis en avant, que l’éditeur va les choisir, eux, pour faire LE fameux salon, que ce dernier va investir pour faire vivre ce roman.

Seulement, rares sont les auteurs qui auront cette opportunité même dans les éditions de renoms. Et alors, graves sont les désillusions de certains.

Trop souvent aussi, certains jeunes auteurs s’imaginent que, parce que leur premier livre a marché (on rappellera qu’un livre qui marche est un livre qui dépassera les 500 ventes), le second fera à coup sûr un buzz. Rien n’est moins sûr ! On le voit encore plus avec les « grands écrivains » qui vont nous ravir avec plusieurs romans et d’un coup, catastrophe, ce sera le flop !

Ensuite viennent s’ajouter le parrainage et le copinage comme on peut le lire dans un article de l’Express «  On fait plus attention aux connaissances que la personne peut avoir du monde de l’édition, donc on choisira plutôt d’anciens éditeurs, des critiques, et des auteurs qui ont déjà été publiés. »

Après on s’étonne que les auteurs s’en prennent à leur maison d’édition ? L’écrivain en herbe a mis tellement de fougue dans ses écrits qu’il ne peut supporter que son éditeur ne soit pas à ses petits soins. Une fois cette prise de conscience, il va trouver des failles dans son contrat, dans la mise en avant, dans la mise en page, dans la publicité, et c’est ainsi que l’on assiste sur les réseaux sociaux à de vrais lynchages en règle, avec des groupes d’auteurs agressifs et frustrés, prêts à démolir autant l’édition que les auteurs qui s’y trouvent. J’ai assisté à des échanges qui m’ont écœurée et surtout fait prendre la poudre d’escampette!

 

Tous ces auteurs mécontents me font bien rire, s’imaginant toujours que l’herbe est plus verte ailleurs, oubliant que leur premier livre n’aurait certainement jamais vu le jour sans le regard bienveillant de cet éditeur. Ils reprochent fréquemment, dans les éditions à droits d’édition, de ne pas avoir reçu le Goncourt ou d’avoir peu vendu.

Mais quitte à être dure, ce n’est pas l’éditeur qui fait le best-seller, mais le lecteur, et un livre qui n’aura eu qu’une trentaine de ventes, n’est peut-être au final qu’un mauvais livre !

Quelle prétention de penser que l’on peut faire éclater les compteurs à tous les coups !

Personnellement, j’ai la chance d’avoir un bon lectorat, ce qui ne m’a pas empêché de faire un bide avec mon petit roman jeunesse, même si toutes mes classes l’ont adoré. J’en suis totalement responsable ne l’ayant pas assez travaillé, n’ayant pas fait moi-même les illustrations et surtout ayant été très paresseuse zappant la pub.

Reconnaître avec modestie que nous, amoureux de la plume, nous ne sommes qu’une petite goutte d’eau dans l’océan de l’édition, me semble raisonnable et surtout se souvenir  qu’un best-seller reste par définition un cas unique, une ou deux fois par an  …

 

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( 12 décembre, 2018 )

La folie Facebook

Ces derniers jours, j’assiste, durant le petit quart d’heure journalier que je passe sur Facebook pour animer mes pages, à une folie, bien représentative de notre société.

Ce seront ces moutons qui vont partager stupidement des Hoax ou de vieilles publications ( même mes élèves de dix ans ont appris à se méfier d’Internet). Ce sont les combats de boxe entre les pro-Macron, ce grand homme qui a augmenté le Smic de100€ ( pour connaître des smicards, ces cent euros ne sont en fait que la revalorisation annuelle avec juste 26€ de plus), et les anti-Macron qui parlent de complots. On se croirait dans un mauvais polar ! Et voilà que c’est reparti avec l’attentat de Strasbourg, les « pour » les forces de l’ordre, les « contre », les pour le complot, et les gilets jaunes en prennent pour leur grade, les CRS aussi !

Et je ne parle même pas de certains nantis dont les posts apparaissent par magie en avant qui ont passé leur nuit à regardé la télévision ( normal, ils n’ont pas à bosser le matin !)

Comment une société peut-elle sortir la tête de l’eau avec autant de colère les uns envers les autres ? Ces réseaux sont en train de créer un monde de débiles qui ne savent plus penser par eux-mêmes, qui se gargarisent de faits divers graves, qui alimentent la haine sous des allures dites pacifistes ! On ne passe pas une nuit à cancaner sur les gilets jaunes, sur le président, sur les attentats etc sans aimer cette boue.

En tous les cas, ce sera sans moi !

Il faut cesser de faire peur aux gens ! La violence, on la vit régulièrement dans nos villes de banlieue, on a appris à l’apprivoiser, et cela ne va pas m’empêcher de sortir ce matin dans un centre commercial !

Stop à ces débats stériles ! Stop à cette volonté d’alimenter la peur et les conflits !

Seule la bienveillance est la porte de sortie … et cessez de lire n’importe quoi, de regarder ou d’analyser n’importe quelle vidéo ! Vous n’avez pas une vie à vivre ?

( 12 décembre, 2018 )

L’approche de l’hIver

Le froid qui s’installe, les jours qui raccourcissent, l’approche de l’hiver se fait sentir. Les sourires que l’on croisait le matin sont cachés derrière les écharpes, les rires des enfants dehors sont remplacés par le silence et dans les chaumières, on se colle contre notre moitié pour ne pas voir froid. L’hiver ! C’est une période que je n’affectionne guère restant calfeutrée dans mon terrier, ne sortant que pour travailler.

Seulement l’hiver, c’est aussi l’approche de Noël et la grande tablée familiale, les bons petits plats comme la raclette ou le pot au feu, la nouvelle année qui se dessine pleine de promesses. Et puis, l’hiver, ce sont ces moments savoureux où en boule sur le canapé, je vais dévorer de nombreux livres. C’est aussi la neige qui va certainement tomber, que j’aime regarder derrière mes vitres, que j’évite si je dois travailler.

L’hiver, un passage obligé que je prends comme tel, juste avec un sourire un peu givré (au sens propre ou au sens figuré ?) :)

 

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( 11 décembre, 2018 )

J’ai grave envie ce jour …

Dois-je vraiment le dire ou bien vais-je encore me faire lyncher ? J’ose … j’ai grave envie de finir cette année scolaire parce que je suis fatiguée de bosser dans des conditions difficiles, qui n’ont plus rien de l’enseignement auquel je croyais. Même si ces momes, je les aime bien. J’ai envie  simplement de vivre pour moi !

Et oui, il m’en a fallu faire du chemin pour avoir fait ce choix, difficile, de tout arrêter. Je suis passée par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, normal pour l’auteure de « polars couleurs » que je suis ! Mais je finirai cette année avec un gros ballon d’espoir, un peu comme en écriture lorsque l’on met le mot fin à un roman.

J’ai eu des doutes, failli faire trois pas en arrière, parce que le confort financier où je vis allait se retrouver sacrément malmené, j’ai écouté les avis des uns, des autres pour au final poser sur un papier MES envies à moi !

La première de ces envies était de vivre dans le calme. Seuls ceux qui ont passé une journée dans une classe du vingt-et-unième siècle peuvent comprendre. Pouvoir écouter le silence. Ne plus avoir le coeur qui fait des bonds de dix mètres à chaque cri poussé dans un couloir. Le calme est indispensable au bien-être de notre organisme.

Je ne supporte plus ce bruit autant dans les couloirs que celui des classes avoisinantes, ces cris par moment, les enseignants qui haussent le ton, les élèves qui insultent.

Il fut une époque où j’ai tout donné, mon temps, mon énergie, travaillant we et jours fériés pour la réussite des enfants. Et puis, on m’a coupé l’herbe sous le pied avec violence, et même si les conditions étaient redevenues bonnes, l’herbe n’a jamais retrouvé sa couleur si verte.

Il y a un temps pour tout … alors aujourd’hui, ma liste d’envies s’est remplie, remplie comme si la feuille n’était pas assez grande !

En attendant ce décompte qui semble s’égrainer au ralenti, j’ai grave envie de vivre tout simplement, de profiter de cette vie, de retrouver même peut-être l’ennui, chose à laquelle je n’ai plus goûté depuis l’âge de dix ans.

J’ai grave envie d’exister encore un petit bout de temps !

 

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( 10 décembre, 2018 )

La haine et l’amour

« Quand il y a de la haine, c’est qu’il y a une demande d’amour » phrase de notre cher président. Hors contexte politique, cette phrase interpelle et peu s’avérer fort juste. Pour exemple, ces élèves violents qui au final lancent un appel à l’aide, le « au secours, j’ai besoin d’amour » de Starmania.

La haine n’est-elle pas la sœur jumelle de l’amour ? Cette force passionnelle qui peut pousser à la destruction aussi bien de l’autre que de soi ? Pour moi, c’est vraiment un terrain glissant n’ayant jamais ressenti de haine pour une personne. D’abord parce que si j’aime une personne, je ne peux la haïr, espérant simplement qu’un différent se résolve par le dialogue. Et dans le cas où l’affection se retrouve détruite suite à de multiples secondes chance inutiles, plutôt que de tomber dans la marmite de la haine, j’ai opté pour l’indifférence. L’autre existe. J’assume le fait que je l’ai aimé, que ce fut une amie chère ou une personne en laquelle je croyais, mais c’est fini. J’ai fermé une porte dont j’ai perdu la clé. Le temps en général a fait son oeuvre. Je ne ressens ni colère ni haine, rien au final. Je crois que c’est cela être en paix.

 

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( 10 décembre, 2018 )

Doit-on peser ses mots ?

La France est plongée dans une mouvance troublée qui ravive les déceptions des uns, les certitudes des autres, les passions voire la violence. Je bloque chaque jour de plus en plus de commentaires négatifs sur ce blog, fidèle à moi-même, refusant autant l’agressivité que la délation. Que ce soit des articles sur l’édition ou sur un sujet varié, il y en a toujours qui vont voir entre les mots un sentiment politique. Et bien non ! Je ne fais pas de politique même si de nombreuses revendications des gilets jaunes me semblent sensées, principalement le retour à l’ISF. Je condamne la violence et tous les casseurs, les actes gratuits de destruction. Mais par pitié, ne transformez pas mes écrits à votre sauce. Je refuse de devoir peser mes mots, car c’est fatigant, cela enlève de la force à mon récit. J’ai « perdu » deux relations dont une que je pensais sincère, une pro-Macron, ce qui était son droit, à cause de ces manifestations. Parce que je soutiens les petits salaires, les retraités, je ne suis plus assez « bien » pour continuer sur la route de l’amitié.

Cela veut-il dire que si je ne vais pas dans l’esprit philosophique ou politique de « mes amis », je ne suis plus la bienvenue ? Une fois encore, cette situation me pousse à m’interroger, ne pas être du même avis qu’une personne implique-t-elle obligatoirement son rejet ? Ne frise-t-on pas même en amitié un certain autoritarisme ? « Tu es ma chose, donc tu dois penser comme moi ! »

Alors désolée, je n’appartiens à personne, je suis ouverte aux échanges, aux discussions, mais je ne plussoie pas de devoir cacher mes idées pour ne pas déplaire à mes amis.

Peser ses mots n’est-ce pas un moyen réducteur d’en changer le sens profond ?

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( 9 décembre, 2018 )

Sex Market de KHUNLUNG

 

Par pure curiosité j’ai acheté le livre numérique Sex Market. Mon dernier livre érotique lu était «le fameux cinquante nuances de Grey que j’avais trouvé sans saveur, trop médiatisé. Je ne savais donc pas vraiment à quoi m’attendre et c’est avec un grand  plaisir que j’ai découvert Sex Market, l’histoire d’une jeune thaïlandaise qui va vendre son corps pour s’octroyer une vie meilleure.

Classique allez-vous dire ? Le thème l’est, par contre le point fort de ce roman est qu’il est merveilleusement bien documenté, autant sur les pratiques, sur la prostitution sur le continent asiatique que sur la culture. Les scènes érotiques sont bien écrites sans être pour autant trop vulgaires comme dans certains romans de ce genre, et l’histoire est agréable. On s’attache à cette jeune femme, à son par cours chaotique, on imagine ce qu’elle doit subir pour quelques petits billets et lorsque l’on voit le rapport argent européen et l’argent de là bas, on a une boule à la gorge. Une véritable exploitation de la femme sous toutes ses formes, un esclave moderne où pourtant cette jeune femme va conserver une petite flamme d’espoir. Au début, on apprécie cet homme qui vient la « sauver », puis il nous dégoûte. J’eusse juste préféré un peu moins de grossièreté par moment, mais j’imagine que c’était nécessaire à retracer cette situation.

Un livre à lire pour découvrir une facette cachée de notre société. Même pour ceux qui ne sont pas friands d’érotisme, il y a un vrai message derrière.

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( 9 décembre, 2018 )

Comment être en accord avec soi ?

Malheureusement, trop de personnes sont en désaccord avec elles-mêmes, résultat que de mal-être dans notre société. Être en accord avec soi, c’est une sensation merveilleuse, se sentir bien dans sa peau, se sentir conforme à ses idées. Ce sentiment n’est possible que lorsque nous avons franchi un pas, celui où nous avons délaissé le manteau de nos peurs et de nos conflits intérieurs. Rien n’est plus merveilleux que d’obéir à ce à quoi nous pensons, à ce à quoi nous croyons, sans cesser de rester ce que nous sommes.

J’ai toujours essayé de vivre ainsi mais parfois la vie nous déstabilise, tente de nous tirer de ce cocon douillet. Pour moi, ce fut le plongeon dans cette maladie thyroïdienne qui m’a fait chavirer, un temps. Puis, je me suis retrouvée, bien plus forte qu’avant. Je suis en harmonie autant avec moi qu’avec ceux qui m’entourent. Il faut dire que j’ai viré de ma vie toutes les personnes nocives, même celles qui disaient simplement me vouloir du bien. Je suis la seule à savoir ce qui est bien pour moi. J’ai toujours voulu rester vraie, ne pas porter de masque, ne pas mentir, ne pas me mentir à moi-même également, cela m’a valu des ennemis. Il n’est pas bon d’être trop honnête dans notre société. J’ai attendu que l’orage passe, j’ai survécu à ces tempêtes et je vais bien, très bien.

J’ai retenu quelques principes importants, ne pas se noyer dans les pensées négatives, fuir les personnes négatives, manipulatrices, perverses. Savoir s’écouter soi-même, entendre la voix qui est en nous, qui sait ce qui est bon pour nous. Se débarrasser de tout ce qui peut nous faire du mal, nos souvenirs trop violents. Ne pas hésiter à se faire aider par des thérapeutes, et surtout renverser des phrases qui ont pu être dites par d’autres, ces mots qui ont fait du mal, se dire simplement que l’on est unique, et que franchement, on est quelqu’un d’extraordinaire ! Alors là, on peut vivre pleinement et sereinement ! Et dire simplement Merci !

 

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( 8 décembre, 2018 )

Cette peur du plagiat

Les jeunes écrivains en herbe ont une véritable peur du plagiat. Peur justifiée mais malheureusement très difficile à prouver ensuite. Une idée peut-être reprise, transformée et devenir le chef-d’œuvre que vous n’aurez pas, vous écrit. Que voulez-vous faire contre cela ? Vous aurez beau protégé votre livre sous copyright ou vos textes, il n’en demeure pas moins que l’essence même de votre plume peut être reproduire avec un style différent. Vous aurez beau clamer que vous êtes à l’origine de ce super scénario, il suffit de quelques changements pour que le plagiat ne soit pas prouvé. De plus, il ne faut pas se leurrer, quel auteur a le temps ou l’argent pour aller au front et réclamer son dû ? Dernièrement, une lectrice sur un groupe épluchait les ouvrages de « grands auteurs » ayant repris « les idées » de petites plumes autoéditées. Même si cette pratique est extrêmement choquante, elle reste monnaie courante. J’ai connu, personnellement, une autrice qui avait repris des phrases de mon blog, en changeant simplement l’ordre des phrases. J’ai trouvé cela tristement pathétique comme si cette personne avait besoin de voler mes mots. Après, j’espère que cela lui a apporté ce qu’elle cherchait. J’ai pris cette déviance avec philosophie, car après tout, pour reprendre mes mots, il faut déjà les trouver beaux !

Alors se faire des cheveux blancs par peur du plagiat me semble une perte de temps. On n’empêchera jamais un peintre débutant de tenter de copier un tableau de maître, alors pourquoi pas des phrases ou des idées ? En tous les cas, j’ai un puits sans fond d’imagination et nul besoin de plagier :)

 

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( 8 décembre, 2018 )

Pourquoi est-ce si compliqué de se décider ?

Pourquoi est-ce si difficile de se décider ? Souvent, on se trouve face à un choix, même petit, et on est coincé. Quel livre choisir ? Romance ou polar ? Gâteau ou régime ? Cocooning ou sortie ? On est là à hésiter, à peser le pour et le contre, alors que l’on devrait simplement suivre nos instincts. De quoi avons-nous peur au fond ? Des réactions des autres ? De nous tromper ? Nous passons toute notre vie à devoir décider de tout, et à faire tout autant d’erreurs, un peu comme si on lançait un dé et que l’on avait une chance sur six de ne pas se planter. En fait, nous passons notre vie à choisir, tout, tout le temps, toujours. Cette sensation de nous trouver face à deux alternatives est inconsciemment douloureuse. Ces choix sont souvent sans importance et ne vont pas bouleverser notre vie et pourtant il existe des choix insignifiants qui vont pourtant changer notre avenir. On ne peut pas le savoir à l’avance et c’est ça le drame. Les conséquences de nos choix ou de nos non-choix sont inscrits dans le grand livre de la vie, celui de l’avenir. Donc à quoi bon se prendre la tête puisqu’au final, si nous pouvons anticiper nos choix, nous ne pourrons jamais anticiper ceux des autres !

 

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