Comment bien vendre son livre en 2019 ?
Écrire est facile, tout le monde écrit, vendre son livre est beaucoup plus compliqué. Il y a tant de romans qui sortent, comment faire pour qu’un bouquin se distingue du lot ?
Je crois d’abord qu’il y a un sacré coup de chance. Le livre qui sort au bon moment, qui aura un bon public. La conjoncture économique qui est à la détente, bref des dizaines de facteurs non maîtrisés à l’avance.
Alors pas facile quand on est un petit auteur de miser sur sa plume parce qu’il faut bien l’avouer, les premiers écrits sont presque toujours soutenus par la famille ou les proches, résultat, tout le monde adore déjà le livre, bien avant de l’avoir lu, tout le monde y croit. L’euphorie permet l’envolée des ventes. Seulement voilà, un an voire deux ans après, les relations sont passées à autre chose, et l’auteur peut se retrouver avec un grand moment de solitude.
Comment alors conserver la fougue des premiers jours ?
Peut-être prendre du recul, tout simplement, pour mieux rebondir, laisser du temps au temps, poser ses objectifs, ses priorités, les raisons pour lesquelles on écrit. Ne pas se formaliser si un troisième ou quatrième roman ne voit pas la gloire attendue. Toujours se dire qu’aucun livre ne peut-être vraiment mauvais, donc se raccrocher à cette vérité. On ne peut plaire à tout le monde !
Ensuite, faire de son livre un ouvrage attractif, une belle couverture qui accroche le regard, peser bien ses mots pour la quatrième, puis faire connaître son livre par tous les moyens.
Un livre qui se vend est un livre vu. Il est donc impératif de trouver le bon système de promotion. Il ne faut pas croire qu’en 2019, un éditeur fera tout le travail de promotion, faute de temps, faute de moyen. Chaque édition publie tellement de livres qu’il ne peut miser sur tous les livres, alors si un petit auteur veut être lu, il devra retrousser ses manches et donner un coup de main.
Comment ?
Tout simplement tout d’abord en alimentant régulièrement une page auteur afin de garder un lien avec un éventuel lectorat ce qui implique de poster du nouveau avec régularité.
Trouver des idées chocs, des mots qui sont de vrais coups de poing.
Organiser des jeux, des concours, tout ce qui va permettre un livre de sortir du lot des tonnes d’autres propositions.
Visez les bons chroniqueurs, ceux qui sont lus, qui ont un vrai public, mais surtout ceux qui lisent le genre littéraire que l’on a publié. Rien n’est pire que proposer ( erreur de débutante que j’ai fait une fois) un polar à une chroniqueuse de romance. Le flop parfait ! À part dire que j’avais une belle plume, cette personne n’avait rien compris à mon polar ni les codes littéraires ni l’idée de base. C’est un peu comme si moi, je me mettais à chroniquer de la Fantasy ou du MM, des genres dont je ne connais pas les bases d’écriture.
Ensuite, ne pas se focaliser sur les retours, les avis ! Un livre ne peut plaire à tout le monde ! Une personne ne peut pas non plus plaire.
Et puis surtout, ne pas forcer un lecteur à acheter votre livre. Rien n’est pire !
Personnellement si on me force la main, cela me fait l’effet inverse, donc pub, oui, mais comme tout, avec modération !
En tous cas, bonne chance à tous !
Cet article est tout a fait vrai et sacrément bien écrit. Se faire connaître est un vrai travail et aussi, c’est vrai, une bonne dose de chance. Je fais comme toi, de la pub, mais trop de pub tue la pub donc… Le terme choisi « avec modération » est parfait.
Bon! j’ai tout lu. Il est 5h du mat et faut que je trouve des blogueuses dans l’Humour pour « Les p’tits poèmes-slams rigolos et ironiques » J’ai mis une annonce mais pas de retour …Donc je vais chercher encore……;-)
Regarde sur le site SimPlement qui propose des chroniques bon courage