Notre pire ennemi, c’est nous.
Trop souvent, nous nous mettons des chaînes aux pieds, des entraves tellement lourdes qu’elles nous clouent sur place, nous empêchant d’avancer. Nous passons notre vie à nous interdire de faire, persuadés que nous sommes incapables, que nous ne pouvons pas, que nous n’y arriverons pas. Nous sommes notre pire ennemi.
Parfois nous nous pensons légers comme l’air, ce qui est certainement vrai, et soudainement une date, un mot, nous plombe comme si nous portions des bottes aimantées qui nous empêchent d’avancer.
Parfois on met du temps, on garde des photos ou des lettres, on évite de bloquer, simplement parce qu’au fond de nous, on voudrait encore croire, souffler sur cette flamme déjà morte. Il suffit d’y croire, qui ne se l’est pas dit, et pourtant, si c’était si vrai, pourquoi ?
Il est important de briser ces liens qui nous retiennent, de changer notre conditionnement propre. Nous sommes persuadés de savoir ce qui est bien piur nous, mais laissons-nous le temps de la réflexion.
Ensuite oublions ces mots qui nous ont forgés. Si nous avons entendu toute notre vie que nous sommes incapables de cuisiner par exemple, la réalité sera tellement forte, que nous n’allons jamais oser, convaincus d’échouer avant même d’essayer. Il en est de même pour cette peur de faire un faux pas, de se tromper. Rien n’est pire que la peur. Elle est capable de s’infiltrer dans tous les pores de notre peau.
Pourtant se dire qu’aucune personne sur cette terre n’a pas échoué un jour devrait être réconfortant. Il est important que chacun ait conscience de sa propre valeur, car nous valons tous quelque chose, nous avons tous une importance, pour quelqu’un, peut-être pas nécessairement pour la personne que nous voudrions, mais peu importe. Ce n’est pas parce que d’autres ont un regard sur nous négatif que nous devons nous mettre des menottes et nous arrêter à leur jugement. Le regard de ces autres n’est pas ce que nous sommes, c’est juste un simple regard. Je sais, c’est la théorie, facile quand tout va bien, mais quand la mélancolie s’installe, ce n’est aussi facile.
Et pourtant, nous pouvons tous aller de l’avant si nous faisons ce choix, si nous acceptons que notre plus grande force soit d’accepter notre plus grande faiblesse, et surtout que nous avons tous la faculté de nous surpasser ! Alors, nous n’aurons plus jamais d’ennemis dans notre vie, même pas nous-mêmes …
Très très beau texte ! je me rends compte que je vis avec beaucoup de peurs encore !!!!