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( 26 janvier, 2019 )

Les secrets de la longévité de la vie à deux

Les couples durent de moins en moins longtemps, peut-être est-ce lié à cette société qui fonctionne beaucoup trop sur le virtuel ou ce temps qui nous échappe. Préserver un couple reste pourtant nécessaire à l’équilibre de chacun surtout en vieillissant.

Que faire pour qu’un couple dure ?

J’ai listé quelques points qui me semblent importants, mais il y en a certainement beaucoup d’autres.

En premier, garder le contact, toujours, un petit bisou matin et soir, se tenir la main le soir, avoir des attentions particulières, petits cadeaux ou repas favori.

Apprendre à vivre avec sérénité, simplicité, vibrer à la même fréquence.

S’autoriser des week-ends en amoureux ou des petites sorties.

Envoyer des petits messages avec des petits coeurs même au bout de trente ans de mariage.

Trouver toujours des qualités à votre partenaire, même si un gros défaut pointe son nez.

L’écouter raconter sa vie, ses histoires au boulot même si cela vous barbe prodigieusement.

Éviter les sujets pouvant engendrer un conflit. Avec les années, on sait ce qui peut déclencher un tsunami.

Conserver son jardin secret, non pour ne pas partager, simplement pour conserver cette bouffée d’oxygène indispensable à la survie d’un couple.

Ne pas mentir, car tout mensonge sera un jour découvert. Mieux vaut ne rien dire que raconter un bobard.

Respecter les besoins de chacun aussi bien dans le secteur intime que dans le tiroir amical.

Se créer des projets communs, des désirs futurs, des rêves communs.

Et surtout, se respecter mutuellement. Plus on vieillit et plus on a besoin de paix et de sérénité, de moments de calme, d’instants qui n’appartiennent qu’à soi.

Un couple qui dure est un couple qui s’autorise la confiance, qui accepte que l’autre puisse avoir un grain de folie, qui surtout est simplement heureux pour l’autre.

La magie des couples qui dure passe bien sûr par l’amour, mais surtout par les pierres posées jour après jour durant toute une vie.

 

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( 25 janvier, 2019 )

Souvenirs, souvenirs …

Parce qu’un jour …

À deux mois du salon de Paris, toujours la même question : « raconte ton premier salon de Paris. ». Tout d’abord, je n’avais que dix ans et déjà j’arpentais les allées de ce salon avec ma grand-mère pour dénicher les nouveautés de la bibliothèque rose ou verte. C’est devenu pour moi un salon « mythique » où je prenais rendez-vous chaque année pour remplir mon sac de nouveautés. Penser qu’un jour, je dédicacerai à mon tour ne m’avait jamais effleuré l’esprit ! Et puis, je ne suis pas une grande fan des mouvements de foule, et l’idée de m’installer à une table pour attendre le client me semblait une perte de temps.

Et puis, il y a eu ce premier salon où je signais dans deux éditions différentes. Un de mes polars de l’époque ( je n’en ai vendu qu’un seul) et la sortie en avant-première de Carla, ma première romance. Ce roman reste très symbolique pour moi puisqu’il inaugurait la lancée d’une petite maison d’édition et tous les espoirs qui y étaient liés.

Une aventure inoubliable à bien des égards. L’éditrice avait réussi à me caler une demie-heure de dédicace au milieu de « grands auteurs ». C’était purement magique. J’ai vendu plus de trente romans en trente minutes ce qui faisait grincer des dents les auteurs auxquels « je prenais des ventes ». Bienvenue dans la cocotte de l’édition et sa réalité où tous les coups sont permis. Malgré des mots parfois grinçants, une interdiction à certains lecteurs venus pourtant de loin de s’approcher, cette courte séance fut prodigieuse. Je me souviens de Pierre C, l’attaché de presse, aujourd’hui décédé, qui tentait de faire le buzz pour l’auteure que j’étais, parfaitement inconnue.

Comme on dit, il y a eu d’autres salons de Paris depuis, des journées entières de dédicaces, mais aucune n’a eu la saveur de ces souvenirs. Comme quoi, les premières fois restent souvent ineffaçables. Avec Maladies Thyroïdiennes cette année, je pense revivre la même chose …

Cette année ce sera mon cinquième salon du livre de Paris, et mon plus grand bonheur est de savoir que Maladies Thyroïdiennes sera à l’honneur, simplement parce que même si je suis plutôt « une sauvage », et que je préfère l’ombre à la lumière, pouvoir rencontrer des lectrices à qui le livre a fait du bien, c’est certainement mon plus beau cadeau !

Et une fois encore, pour rebondir sur les propos d’une personne malveillante sur FB, malheureusement, je ne touche pas des millions ni même des milliers d’euros ! Mais peu importe ! Le bonheur des autres est mon plus beau cadeau !

 

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( 25 janvier, 2019 )

La bienveillance

Longtemps j’ai vécu au pays des Bisounours, certainement parce que ma nature positive m’incitait à ne pas voir le mal chez les autres. Et puis ma route a croisé d’autres routes, dont certaines étaient tout sauf bienveillantes. Stupidement, je continuais pourtant à ne vouloir voir que le verre à moitié vide et non le verre à moitié plein. Pour moi, être bienveillant, c’était porter un regard aimant sur l’autre, sans jugement, sans négativisme. Découvrir que des personnes auxquelles on tient, qui se disent bienveillantes, sont prêtes à vous pousser dans le fossé, je ne le souhaite à personne. Devient-on soi-même, à ce moment, malveillant ? Peut-être pas jusque là, car l’empathie réelle a ce pouvoir, celui de garder le bon en soi tout en restant prudent. Cela  s’appelle être humain, mais ce désappointement de voir le miroir se briser peut pousser l’homme à dire des choses qui dépassent sa pensée. Je ne suis pas une sainte et je n’ai pas échappé à cette règle, chose que je regrette aujourd’hui, m’étant abaissée au niveau, bien petit, de ces vraies personnes malveillantes. Je me suis promis de ne plus jamais recommencer !

Étant terriblement emphatique, j’ai beaucoup souffert de ces actes de malveillance gratuits, et même des années après, j’ai toujours des difficultés à effacer « les mots qui tuent », parce que merveilleusement bien orchestrés, ils ont permis à la flèche de frapper où cela faisait le plus mal.

J’ai lu dernièrement une étude qui expliquait que l’homme reçoit de l’empathie et plus l’hormone nommée ocytocine se développe, et plus nous devenons nous-mêmes emphatiques. Seulement, il existe des personnes qui n’ont aucune empathie. Elles sont donc incapables de concevoir la bienveillance en dehors de la définition, et tout acte qui déséquilibrerait leur projet, leur désir, serait alors considéré comme un acte malveillance. Ces personnes n’ont aucun scrupule à faire volontairement du mal, puisque ce simple mot n’existe pas pour eux. Le seul comportement néfaste est un comportement qui contrarierait leur plan. Les autres ne sont que des objets manipulables. Je devrais en vouloir à ces personnes, je n’ai que de la peine. Quelle tristesse ! Une personne pleinement bienveillante, sans penser négative, vivra bien plus heureuse. Elle prendra les critiques avec philosophie, sourira aux remous de la vie. Être bienveillant, c’est déjà ne pas juger rapidement, accepter de communiquer en cas de conflits, de brouilles, de mésententes, bref ne pas choisir la facilité qui conduit à la méchanceté gratuite.

Mesurons nos mots, ils peuvent être de véritables portes blindées qui nous empêcheront d’exister ou des fenêtres qui s’ouvriront sur un monde justement empli de bienveillance. Plantons des graines de bienveillance, car notre société négative en a vraiment besoin !

 

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( 24 janvier, 2019 )

L’écriture et son inspiration.

Comment ne pas vous remercier, vous qui lisez régulièrement mon blog, me félicitant pour le genre différent de mes articles. Facile, dirais-je, car la vie est tellement pleine de sujets, et un article reste au final très court, ne nécessitant ni recherche ni photos. Bien plus difficile est l’inspiration pour écrire un manuscrit. J’ai beaucoup d’idées gravées pour mémoire sur mes petits carnets, mais cela ne suffit pas toujours. Les idées, c’est une chose, les mettre en vie en est une autre, mais pour cela, il faut du temps, beaucoup de temps. Autoriser sa plume à s’envoler, c’est accepter de passer par des périodes de vide, car un manuscrit ne s’écrit pas comme un article, sur un coin de table. C’est aussi gratter des lignes sur un sujet de roman, puis passer à un autre, sans se demander à quoi tous des « bouts d’histoire » pourraient servir. Car ce n’est pas le but. Seule l’importance des mots compte.

Écrire un livre, ce n’est pas non plus rentrer dans un moule où tout est figé, ni se forcer à adopter les normes littéraires au goût du jour. Écrire, c’est simplement suivre ses envies, sans s’imposer d’obligations ou de contraintes, sans se brusquer, simplement écrire, parce que sinon les mots vont se chamailler et ils ne voudront plus jamais jouer ensemble. :

 

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( 24 janvier, 2019 )

Savoir faire son deuil.

 

Faire un deuil, c’est long, c’est douloureux, cela fait mal, mais il est important de ne pas perdre espoir. L’heure arrive toujours où la souffrance est moins forte.

Étant passée par cette épreuve, en perdant mon fils puis mon père, je peux vous assurer qu’il y a une vie « après », même si l’oubli ne viendra jamais, même si ces autres nous manqueront toujours.

La première étape est d’avouer que l’on a mal. Nous ne sommes pas égaux face à la mort. Certaines personnes vont hurler, crier, évacuer leurs souffrances, d’autres, à l’inverse, vont avoir l’estomac noué à tel point qu’ils auront l’impression d’être morts aussi. D’autres encore donneront l’impression d’être insensibles ou d’avoir bien surmonté. Tout est dans l’illusion.

Un deuil est dur au quotidien, on s’adapte petit à petit, mais on souffre à l’intérieur.

Il ne faut pas tenter d’être fort, cela ne sert à rien. Je l’ai été, peut-être par orgueil, et je l’ai payé cher. J’ai mis des années à oser pleurer mon fils. Je pensais que ce n’était pas bien pour mes enfants restants. Résultat, un jour, les vannes ont lâché, le jour où une personne s’est servie de mon drame pour tenter de m’abattre. Comme je l’écris dans mes romans, j’ai pleuré des larmes de sang et au final, personne ne m’a trouvée faible pour autant.

Alors pour faire son deuil, il faut savoir oser pleurer et à l’inverse, si on n’en éprouve pas le besoin, et bien, ce n’est pas bien grave.

Après, ne pas se donner de délai. Certains feront leur deuil rapidement, en apparence, d’autres vont mettre des années. L’important est de se dire que cela arrivera.

Nombreuses personnes vous parleront des étapes du deuil. Ne pas les attendre dans l’ordre, car elles pourront se présenter à vous dans le désordre, mais une chose est sûre, vous n’échapperez pas à la colère, au déni, à la déprime, puis à l’acceptation finale.

Faire le deuil d’une personne aimée a le même processus que le deuil d’une rupture ou un divorce non désiré. Il faut passer par les étapes sans en sauter une parce que c’est la seule manière de survivre. Le chagrin ne disparaîtra jamais complètement. Il reviendra par vagues, souvent aux dates d’anniversaire, mais l’important est d’apprendre à vivre avec. Et comme je le dis toujours, ces deuils sont là pour nous aider à grandir encore plus, alors si nous voulons honorer la mémoire des disparus, réalisons nos rêves, car c’est ce qu’eux n’ont pas pu faire  …

 

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( 24 janvier, 2019 )

Écrire des mots

J’ai des mots plein la tête, des mots de rien du tout, des mots qui ne veulent rien dire ou à l’inverse des mots qui veulent tout dire, des mots qui n’existent pas, sauf pour moi. J’ai des mots qui s’entrechoquent, des mots qui semblent cogner à la porte, qui veulent sortir, qui désirent vivre. J’ai des mots qui restent bloqués, coincés, comme si j’avais avaler une arrête, des mots entendus qui ne passent pas, des mots poignards qui m’ont transpercée. J’ai des mots plein la tête que je pensais avoir effacés. Je les avais simplement rangé dans des tiroirs bien étiquetés. Par mégarde, je les ai laissé s’échapper, s’envoler. Ils font une ronde autour de moi en hurlant. Ils sont là, prêts à frapper. Je pensais que le mal avait été anéanti, que les mots m’avaient oubliée. Ils s’étaient juste endormis et reviennent me hanter. J’ai des mots plein la tête que mon bourreau a prononcé, des mots qui m’ont vidée de mon identité, des mots qui m’ont fait disparaître, des mots qui m’ont tuée.

Alors plutôt que de leur donner le pouvoir de m’exterminer, je vais attraper un crayon bien taillé, et je vais remplir ce carnet écorné, de mots qui ne veulent rien dire, de mots qui font mal, de mots qui m’empêchent de respirer, simplement pour pouvoir ensuite déchirer ces feuilles de papier, et pourvoir enfin hurler, tu t’es trompé, tu ne m’as pas tuée !

Texte protégé @

 

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( 23 janvier, 2019 )

TRÉFONDS de Tom Clearlake

TRÉFONDS de Tom Clearlake

Édition Moonlike

 

 

Un grand merci à l’auteur pour son service presse. J’avais déjà lu son roman précédent « l’essence des ténèbres », et j’étais donc très curieuse de découvrir ce nouveau livre.

 

L’histoire démarre fort avec une immersion directe dans une fusillade grandeur nature.

Luca Ferrand, officier police se retrouve mis à pied, et rencontre Tanya qui lui dit être menacée. Ils vivent une nuit intense, puis Tanya disparait. Quelques jours plus tard, Luca apprend que ses collègues ont retrouvé une femme décapité dans une poubelle et que ce pourrait bien être Tanya. Il reconnaît les tatouages, mais ce n’est pas la jeune femme avec qui il a passé la nuit.

L’auteur nous guide alors dans un monde bien particulier, celui de la nuit, celui où aucune limite n’existe, et aux côtés de Luca nous partons à la recherche de Tanya, cultes et symboles sataniques au programme. La basilique du Sacré-Cœur. Mystères, horreurs, terreurs.

Ici, on a plus affaire à un thriller qu’à un polar, avec une montée crescendo de l’angoisse. Luca va vivre un véritable plongeon au coeur des enfers et nous allons avec lui suivre son périple.

Que dire si ce n’est qu’une fois commencé, on n’a aucune envie de quitter ce livre, on veut impérativement savoir, comprendre. Un peu comme un jeu de piste, on va suivre pas à pas l’avancée de Luca.

L’idée de ce thriller est absolument géniale ! Les faits historiques relatés sont véridiques hormis l’Infernum dont je n’a pas trouvé de véritables traces, mais on peut s’interroger tout de même …  Comme le titre, fort bien choisi l’indique, nous touchons les tréfonds de l’âme humaine, jusqu’à atteindre, nous aussi les endroits les plus sombres du Mal.

La jolie petite histoire d’amour entre Tanya et Luca met un peu de douceur dans une plume teintée d’atrocités. Coeurs fragiles s’abstenir, quant aux autres, foncez …

Au passage, cela m’a fait penser à du Chattam pour ceux qui aiment, et cela ferait un film diabolique !

 

Les phrases clés du polar :

« Tous les hommes sont potentiellement des monstres en puissance, beaucoup l’ignorent et essaient de se convaincre que ce genre de fantasmes ne leur appartient pas, que ce ne sont que des idées extérieures, dérangeantes, qui envahissent leur réalité bien ordonnée. Mais où est l’ordre dans l’esprit humain ? Le chaos n’est-il pas la base de la pensée rationnelle ? »

 

« Mais l’on ne peut parler de combat que lorsque les forces opposées ont une part égale de chance de victoire. Ici, mas- sacre eut été plus approprié pour définir ce qu’il advint au centre de l’arène. »

 

« L’humanité n’a pas sa place ici. Seulement la cruauté et la folie. L’infamie et l’abomination. »

 

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( 23 janvier, 2019 )

L’échec n’existe pas

L’échec est lié à notre éducation. L’homme est conditionné depuis son enfance à ce sentiment. « Ne tombe pas ! » « Attention à ne pas casser ton verre ! ». Ensuite, l’enseignement à l’école n’est pas plus positif mettant trop souvent en avant l’échec plutôt que la réussite, et pourtant, l’échec n’existe pas, ce n’est qu’une simple illusion. Seulement, l’échec n’est pas la résultante d’une entreprise où nous avons échoué et n’a de résonance négative que si nous lui donnons ce pouvoir.

Apprendre à regarder la vie différemment implique de percevoir l’échec autrement. Tenter de réaliser un rêve ou un projet comporte le mot « tenter » qui veut dire essayer, donc, qui potentiellement peut impliquer ne pas réussir. Le tout est de partir avec cet état d’esprit. L’échec existe si nous lui donnons un pouvoir. À chacun de ne donner que l’importance qu’il doit avoir, et surtout pas plus.

 

Comme je le dis toujours à mes élèves, c’est par l’échec que vous allez apprendre, car comment peut-on progresser sans faire des erreurs ? C’est impossible ! C’est la prise de conscience de nos failles qui va enclencher le processus d’apprentissage.

Rester focaliser sur un échec, c’est un peu comme rester les deux pieds coincés et ne plus pouvoir en sortir. On va tirer, essayer, mais rien n’y fait. Seulement voilà, c’est notre orgueil qui est touché et bougre, que cela fait mal. On imaginait être « le meilleur », « le plus intelligent » et au final, on n’est juste qu’un être humain avec des faiblesses. Pour beaucoup, ce n’est pas vraiment agréable à accepter !

Je le redis donc, l’échec n’est au final qu’un simple mirage, car personne n’échoue vraiment. Chacun va apprendre de ses erreurs, va pouvoir agir positivement et peut-être changer différemment. Seuls les imbéciles pensent le contraire.

Surmonter un échec, c’est oser aller de l’avant ! Alors oubliez ce que vous avez appris, l’échec n’est qu’une illusion de votre esprit !

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( 22 janvier, 2019 )

À même la peau de Lisa Gardner

Coup de coeur !

Depuis le début de l’année 2019, j’ai la chance de tomber sur de très bon livre !

J’aime beaucoup Lisa Gardner en particulier Lumière noire, et son nouveau roman m’a complètement bluffée ! Wouah ! Génial !

Merveilleusement bien écrit, passionnant, je n’ai pas pu le lâcher !

Je pourrais délirer des pages sur ce thriller virtuose, mais je gâcherais certainement le suspense alors je vais juste dire, il est vraiment parfait ! Avec des personnages attachants comme DD et Adeline insensible à la douleur.

J’ai lu des chroniques critiquant l’aspect médical, le raisonnement de l’auteure sur la douleur, je connais aussi la douleur et cette philosophie qui incite le patient à se battre, je plussoie totalement !

Donc ne regardons un polar que comme il est, un polaret non un ouvrage de médecine !

Un livre à lire en haut d’une PAL !

 

Le résumé de l’éditeur

Deux meurtres spectaculaires sont perpétrés à Boston à six semaines d’intervalle. Dans les deux cas, les victimes sont des femmes seules, atrocement mutilées, à côté desquelles l’assassin a déposé une rose. L’inspectrice D.D. Warren, chargée de l’enquête, décèle vite une similitude entre ces mises en scène macabres et une longue série de meurtres ayant défrayé la chronique à Boston quarante ans plus tôt et dont l’auteur, Harry Day, s’est suicidé depuis. Seul recours pour D.D. Warren : se rapprocher des deux filles de Harry Day. Se pourrait-il qu’il y ait un lien entre les récents crimes et Shana et Adeline ? Pour le savoir, D.D. Warren va devoir se confronter à cette interrogation : peut-on échapper à son destin lorsqu’il est marqué du sceau de la mort ? Une plongée stupéfiante au cœur d’un enfer familial.

 

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( 22 janvier, 2019 )

La sincérité

Un thème qui me tient à coeur et que m’a proposé de traiter une amie, la sincérité.

Qu’est-ce que la sincérité ? Par définition, la sincérité est la faculté de ne pas mentir sur le fond de sa pensée.

Comment savoir si une personne en amour ou en amitié est sincère ?

Honnêtement, à part lire dans une boule de cristal, personne ne peut savoir à l’avance si l’autre est sincère. On ne peut que l’espérer ! J’ai toujours pensé que si on entrait en amitié ou en amour, c’est qu’il y existait une certaine alchimie sincère, sinon les énergies que nous sommes ne pourraient pas fusionner. Seulement, rien n’est moins simple ! Tout le monde n’est pas sincère. Beaucoup de personnes font semblant. Et c’est là le drame, parce que la beauté de la sincérité est de dire honnêtement ce que l’on pense vraiment et non ce que l’on voudrait que l’on pense. Trop d’individus se cachent derrière des masques de faux semblants, pour se faire bien voir, pour surtout ne pas avoir à affronter leur propre mensonge.

On peut imaginer à quel point sera compliqué une relation amicale ou amoureuse, surtout à l’ère des réseaux sociaux où la sincérité est mise à dure épreuve entre les faux amis qui s’infiltrent dans des faux profils, les parasites qui ne sont là que pour « eux » ou ceux qui n’ont aucune vie et qui s’imaginent qu’en infiltrant la vôtre, ils vont en avoir une. Et je ne parle même pas de celles qui se disent « votre amie sincère » et qui va passer son temps à rapporter vos faits et gestes à des tiers voir à aller jusqu’à faire des captures d’écran, brisant ainsi la confiance.

J’ai pris l’exemple des réseaux sociaux, mais il est évident que dans la vie, ce sera exactement la même chose.

La sincérité est une valeur d’honnêteté et de respect qui s’oppose au mensonge.

Créer du lien, c’est s’ouvrir à l’autre parce que l’on croit en lui, que ce soit en amitié ou en amour, l’autre est une évidence. Il a le droit de refuser ce lien qui pour certaines personnes va peut-être peser trop lourd, car comme dans le Petit Prince « tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé »

Ce lien va s’enlacer avec sincérité dans une totale transparence, une loyauté sans faille, une totale franchise, un respect, et un partage. C’est ma propre définition de l’amitié et de la sincérité.

Être là pour l’autre, dans l’ombre, sans pour autant s’imposer. C’est important !

La sincérité passe par le langage de l’âme. Tout ce qui n’est pas dit mais que l’on ressent, et qui ne fait pas pour autant de nous des fous ou des psychopathes !

La vie m’a fait rencontrer des personnes pour qui ces notions étaient totalement étrangères, pour qui maintenir un lien avec assiduité était impossible, pour qui une promesse pouvait-être brisée sur un coup de tête et surtout pour qui le mensonge était le langage quotidien. Aux yeux de ces personnes fortement nocives, les personnes, comme moi, qui ne supportent pas la malhonnêteté, ne sont que des déchets ou de « pauvres folles bonnes à interner » !

Grand bien me fasse ! Je préfère mille fois être jugée pour folle pour avoir agi dans ma vie avec une totale sincérité que d’être ceux qui se cachent derrière des mots auxquels ils ne croient même pas !

Et je pense que mes vrais amis le savent, et c’est pour cela qu’eux, ils sont toujours là …

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