Ce monde plein de déceptions
On a beau être blindé, on a beau mettre une armure que l’on pense efficace, on n’échappe pas à la déception. Déception des autres, de leurs réactions, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils disent ou ne disent pas, de leurs mensonges. Pourquoi sommes-nous si souvent déçus ? Peut-être simplement parce que nous intégrons une donnée ou une situation avec nos propres émotions, attendant, inconsciemment que les autres nous suivent, et nous nous heurtons régulièrement à l’indifférence. Je suis une éternelle positive et pourtant depuis quelques temps, je vais de déceptions en désillusions. Regardez les médias, des pourritos s’en sortent sans une égratignure malgré détournement d’argent voire viols, et vous, petits inconnus sans argent, vous vous retrouvés acculés malgré votre bonne foi. Il y a des moments où on a vraiment envie de baisser les bras !
C’est la même chose dans nos projets, ces déceptions naissent trop souvent de nos aspirations qui n’aboutissent pas ou qui ne se déroulent pas comme nous les envisagées. On surfe un moment sur la « wave » comme disent les jeunes, puis au moment où on se sent le mieux, il y aura de nouveau une pierre sur notre route prête à nous faire tomber, comme si le bonheur dérangeait.
Si on est une éponge à émotions comme moi, on va sans cesse absorber les sentiments des autres, les silences, jusqu’au point de non-retour où on aura tout donné en oubliant que l’on peut se vautrer. Là, à ce moment précis, on va ressentir les sensations multipliées par cent, tels des projectiles qui vont nous faire tomber, nous amener à penser qu’il n’y a plus rien qu’un énorme trou noir sans fond, qu’un vide où l’espoir n’existe plus. Et puis un jour, car il y a toujours un jour, on se relève, en titubant, parce que l’on se remet toujours debout, et même si cette déception a un goût de putréfaction, même si la pilule est amère, l’important est de se dire juste que certaines choses resteront dans le domaine de l’incompréhension, qu’il est hors de question d’abandonner nos principes ou ce que nous sommes, que nous devons nous interdire de perdre espoir, car les bleus de la vie finiront toujours par disparaître et surtout que cette déception sera au final une nouvelle force ! Notre nouvelle forme, certainement un Karma par lequel nous devons passer !