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( 6 février, 2019 )

L’empathie bon livre mais pas coup de coeur

L’empathie de Antoine Renand de Robert Laffont

 

J’ai hésité à lire ce livre car trop de superlatifs et me connaissant, j’adhère rarement aux codes littéraires. Ce fut donc une bonne surprise, sans être un coup de coeur, un très bon polar. J’ai tout de même eu un peu de mal à entrer dedans, car la première partie est fade, classique, sans frisson. L’histoire d’un flic Anthony et de sa co-équipière Marion qui bossent dans une brigade spécialisée dans le viol et qui vont traquer un méchant nommé Alpha.

L’histoire semble se dessiner en scènes ou plutôt en parties. On touche le noeud psychologique du titre, qu’est-ce que l’empathie ?

Des vies qui se croisent autour du thème du viol, un peu trop peut-être … trop de descriptions dessus ce qui m’a amenée à me demander si l’auteur aurait subi lui-même des sévices pour avoir tant besoin de décrire. Trop de violence et surtout une fin prévisible. Dommage !

Sinon cela reste un très bon roman que j’ai pris grand plaisir à lire …

 

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( 6 février, 2019 )

La honte …

Quand on est timide depuis l’enfance, pas facile de ne pas avoir honte de parler en public. On sent ses joues devenir brûlantes, ses jambes flageoler. Et pourtant, si on se pose vraiment la question, que peut-il nous arriver ? Que des imbéciles se mettent à ricaner ? Que l’on se retrouve à bafouiller ?

C’est très complexe à gérer. Personnellement, je suis extrêmement vigilante avec mes élèves, favorisant des moments privilégiés où chacun peut s’exprimer sans être regardé bizarrement ou même jugé.

Manque de confiance en soi ? Certainement ! Seulement, ce n’est pas parce qu’on le sait que l’on peut facilement casser cette idée, surtout enfant. Les belles théories psychologiques, c’est une chose, mais la réalité une autre. Dernièrement, un élève est tombé dans la cour salissant tout son pantalon. Presque liquéfié, on avait l’impression qu’il disparaissait sous cette honte, celle de devoir montrer une image qui pouvait laisser aller à penser qu’il s’était fait pipi dessus. Immédiatement de retour en classe, j’ai rebondi sur cette chute, laissant chacun imaginer avec humour comment cette situation aurait pu se produire dans d’autres circonstances. D’un fait qui aurait pu s’avérer traumatisant, nous en avons fait un jeu théâtral.

 

Nous sommes tous, adultes, enfants, responsables de la honte ressentie par certains.

Honte d’être mauvais en maths, honte d’être trop gros, honte d’être d’une couleur différente … nous ne devons pas laisser cette honte prendre de l’emprise sur ce que nous sommes. Nous avons tous un souvenir de cette honte, parfois simplement liée à un mot, un seul, violent. Comme j’en ai souvent parlé sur ce blog, je suis hyper gourmande. C’est mon défaut, je ne résiste pas au sucre ce qui me vaut quelques rondeurs. Je ne m’en étais jamais préoccupée, toujours souriante, contente, dérangeante peut-être,  jusqu’au jour, il y a neuf ans, où une personne m’a informée qu’un bon ami à moi me dénigrait à cause de mes formes.

Je me suis sentie terriblement honteuse, car je tenais beaucoup à cette personne, espérant que « l’autre » se trompait. Il n’en fut rien ! Notre relation amicale s’est stoppée les jours suivants. Pour information, je n’étais pas obèse, juste « grassouillette » et je le suis toujours ! Il m’a fallu des mois pour que ces mots s’effacent. Un mot, un seul, et j’avais perdu confiance, car perdre un ami pour des kilos en trop, cela signifiait que je ne valais pas grand chose à côté.

Heureusement, j’ai eu la chance d’avoir des personnes qui m’aimaient vraiment, qui me voyaient avec mes qualités et mes défauts, mais qui ne me jugeaient pas. Je me suis donc reconstruite autour de cette honte, la jetant dans un feu de joie, pour aujourd’hui rire d’elle.

Au fond, elle ne fut pas si inutile ! Elle m’a permis d’être beaucoup plus réceptive face à ceux qui flirtent avec la honte et de m’éloigner des personnes nocives, ces personnes qui portent des masques, qui font semblant de vous aimer ou de vous apprécier, qui jugent sur l’apparence. Faisons la guerre à la honte, car elle n’est qu’une arme de fumée maniée par des personnes souvent bien malheureuses pour pousser les autres à se détruire !

Comme je le dis à mes élèves, une personne sincère n’est pas là pour « mettre la honte », mais pour offrir la chaleur de ses mots. Et que l’on se rassure, aujourd’hui, j’assume mes formes en n’ayant surtout pas renoncer à ma gourmandise, car c’est ça, croquer la vie !

 

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( 5 février, 2019 )

Pour ai-je choisi l’aquarelle ?

Ce n’est plus un secret, je me suis mise depuis quelques mois à l’aquarelle, et c’est devenu une véritable passion. Avant c’était pas un jour sans une ligne, bientôt ce sera pas un jour sans un coup de pinceau. C’est devenu un besoin viscéral, presque thérapeutique. Pourtant , ce n’était pas gagné. Peindre était le domaine de mon père, c’était lui l’artiste. Est-ce parce que j’ai son âge lorsqu’il a quitté ce monde si jeune, que je me suis autorisée à tenter ? En tous les cas, même si je gribouille, c’est une vraie envolée.

Peindre m’a permis de faire baisser ma tension artérielle de manière stupéfiante ! Allergique à tous traitements allopathiques, n’arrivant pas à « méditer » comme certains, je devais trouver un moyen de faire du bien à mon corps et à mon esprit.

C’est un pari réussi.

Pourquoi l’aquarelle ? Par hasard, tout simplement, question de coût de départ, de facilité de rangement. J’ai tout de même tenté l’acrylique que je trouve , pour le moment, moins agréable, mais je compte bien prendre des cours l’an prochain pour découvrir d’autres techniques.

Pour le moment, je ne suis qu’au stade gribouilleuse, « tâtonneuse ». Je découvre, j’apprends. Je m’aide de deux supers ouvrages qui m’invitent à découvrir comment nuancer, comment pigmenter, mélanger.

Un véritable bonheur de pouvoir poser avec tendresse et douceur ces couleurs. Une nouvelle manière de partager mes émotions. Alors oui, j’aime cela !

Pour mes derniers mois d’école, je fais partager cette passion à mes élèves en les initiant à cette technique peu enseignée en élémentaire, et j’avoue que j’ai un franc succès ! Une bonne manière de leur faire appréhender la difficulté, la persévérance pour finir par le succès.

Est-ce une technique de peinture facile ?

Pas du tout, surtout quand on a toute sa vie peint avec des peintures classique, ce qui était mon cas. Mes premières esquisses furent catastrophiques. On avait l’impression que j’utilisais de la peinture à l’huile tellement c’était opaque. Et puis, j’ai commencé à mieux maîtriser ( merci à un ami pour ses précieux conseils), à diluer, à éviter de tout mélanger, à laisser sécher.

Pour le moment, je reste au petit format A4, jusqu’à ce que je finisse de tester chaque possibilité. Peut-être un jour rejoindrais-je le talent de mon père ? Qui sait ? Il faut y croire, non ? J’espère juste ainsi que là où il est, il me sourit … parce que j’en ai des heures de travail avant de l’égaler ! :)

En résumé, un excellent moyen peu coûteux de réduire le stress, de vider son esprit, sans pour autant être doué ! Juste prendre du plaisir …

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Premières ébauches

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( 5 février, 2019 )

L’influence de ce qui n’est pas dit

Selon un proverbe, il est dit : « attention à tes pensées, elles deviendront tes paroles, attention à tes paroles, elles deviendront tes comportements, attention à tes comportements, ils deviendront tes habitudes ».

 

Trop de personnes s’imaginent encore que ce qui n’est pas dit, ce qui n’est pas formulé, n’a pas de conséquences sur nos vies. C’est totalement faux. Tout se sait toujours un jour, et surtout la vérité éclate souvent quand on s’y attend le moins.

Certains individus se complaisent dans des situations qui les avantagent, qui leur donnent le bon côté, mais ce n’est souvent qu’une façade, et un jour les masques tombent. Bien pires sont les choses qui ne furent pas dites, qui sont restées cachées dans l’ombre.

Une fois encore il ne sert à rien de se renfrogner dans des pensées négatives, de ruminer une situation. Que d’histoires dramatiques à cause de ça ! J’en vous chaque jour dans le monde du travail, de petites rancœurs qui quand elles explosent, quand elles sont trop lourdes vont devenir des épées puis des comportements agressifs quotidiens et cela dès l’enfance.

Dire, sortir ses mots, non en hurlant sur l’autre, simplement en prenant un papier. Écrire ce qui n’est pas dit, couvrir la feuille blanche de mots, même si c’est plein de fautes , voilà ce que je conseille à mes élèves. Ne gardez rien de négatif en vous !

Souvent, une fois la pensée sur le papier, on s’aperçoit qu’au fond, ce n’était pas si grave ! C’était juste notre orgueil qui était infecté, et ainsi en déchirant ou en brûlant pour les adultes ces pensées, on peut revivre autrement !

C’est la même chose pour ces liens qui relient négativement les hommes, cette attraction parfois malsaine qui font continuer. Écrire pourquoi nous gardons un lien ou une relation inutile permet de prendre du recul et de claquer cette porte dont je parlais.

Trop souvent, les personnes mélangent l’attachement ou l’amour à ce simple besoin que notre pensée a de ne perdre ! Accepter d’avoir fait une erreur, de ne pas avoir besoin d’une personne, pire oser se dire que même si on s’est bien entendus, aujourd’hui au fond, on s’e, fout, est un grand pas !

 

Notre pensée a un véritable pouvoir, bien plus que certains actes.

 

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( 4 février, 2019 )

Une vraie amitié ne se brise jamais.

Étant très fidèle en amitié, je suis convaincue que la vraie amitié ne se brise jamais.

Seulement, il nous arrive parfois de confondre les vrais amis et ceux de passage, qui ne sont pas des personnes sincères.

Quelles différences allez-vous me dire ? Les vrais amis sont ceux qui peuvent prendre une pause, se fâcher, tracer une route différente, mais qui toujours à un carrefour vont se retrouver sans gêne, comme si rien n’avait changé, comme si l’horloge du temps s’était tout simplement stoppée. Les autres, ce sont ces visages que vous allez croiser, qui vont s’infiltrer dans votre vie, souvent pour combler le vide de leur propre solitude, ce sont des personnes qui vous ont choisi, curieusement peut-être pour vos failles, pour l’admiration ou la reconnaissance que vous allez leur montrer, mais qui, en aucun cas, ne s’intéresseront vraiment à vous.

Les vrais amis sont ceux qui seront là, toujours, sans juger, sans rien dire. Qui accepteront vos peurs, votre peine, vos angoisses, qui laisseront un mot bienveillant pour vous redonner courage dans la tourmente. Un vrai ami ne vous tournera jamais le dos. Il pourra ne pas vous comprendre, et se contentera dans ce cas de sécher vos larmes, mais il ne portera ni jugement ni avis négatif.

Un vrai ami sera là autant dans les bons moments que dans les pires, ni jaloux ni rancunier, il sera tout simplement.

 

Une véritable amitié se cultive, toujours, avec régularité, chose parfois difficile dans cette société où personne n’a le temps. Bien sûr, tout comme en amour, une vraie amitié pourra traverser des tempêtes, des périodes de sécheresse, mais jamais elle ne disparaîtra. Un vrai ami ne fera jamais de mal volontairement. Restant un humain, il pourra s’emporter, mais toujours reviendra s’excuser. Il ne colportera ni ragots, ni rumeurs ni propos destructeurs. Un vrai ami n’est pas là pour détruire mais pour tendre la colle pour aider à reconstruire.

L’amitié est une chose précieuse, peut-être même plus importante que l’amour, qui au final au fur et à mesure du temps, se transforme souvent en amitié, un sentiment unique où cet autre est une des racines de l’arbre de notre existence.

Préservons nos amis, car c’est eux qui nous aident à traverser la vie.

 

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( 4 février, 2019 )

Ce qui ne tue pas rend plus fort !

 

« Ce qui ne tue pas rend plus fort. » Nietzsche.

J’adore cette phrase de ce grand philosophe qui contient tout le pouvoir que nous avons en nous, celui de toujours aller plus loin, celui de nous relever, cette résilience.

J’applique cette philosophie depuis le jour où on m’a annoncé que mon fils de deux ans avait un cancer incurable. J’ai refusé de sombrer dans la dépression lors de son départ un an plus tard, parce qu’il croyait dans la vie, parce que du haut de ses trois ans, il m’avait demandé d’être forte ! Ce n’était qu’un enfant, une injustice, une incompréhension, et pourtant j’ai choisi de me battre afin de faire de chaque jour que je vivais un nouveau tableau. Je ne dis pas que ce fut facile, car au fond ce qui est facile n’aura jamais un tel impact sur nos vies. Ce fut possible parce que c’était compliqué, parce que j’ai dû franchir des montagnes. J’ai dû serrer les dents, j’ai dû apprivoiser son absence, je suis devenue plus forte pour lui, par lui. Je pensais, après ce drame, vivre paisiblement jusqu’à la fin de mes jours. Malheureusement, j’ai traversé, il y a quelques années, un nouvel ouragan qui a bien failli me tuer, invitant Hashimoto dans ma vie.

La méchanceté, la vraie, peut tuer bien plus qu’un accident de la route. J’ai failli tout laisser tomber, car à quoi bon continuer de se battre contre les mensonges et la calomnie, mais je me suis rappelé ses yeux noirs qui m’avaient fait promettre de toujours me battre, jusqu’au bout. Alors, malgré ma fatigue, malgré l’incompréhension, rien n’est pire que de ne pas comprendre, j’ai continué, d’abord à genoux, puis petit à petit debout. J’ai puisé tout au fond de moi, sa force, à lui. Elle m’a de nouveau éblouie, cette flamme, cette force, cette évidence, cette réalité. La malveillance ne me tuera pas. La maladie ne m’anéantira pas. La vie m’attend. Elle est là.

Alors j’ai pris mes stylos et j’ai écrit, tout et n’importe quoi, des histoires d’amour, des intrigues policières, des recueils, pour voir petit à petit les graines que j’avais semées,  devenir de merveilleuses fleurs.

Aujourd’hui, j’ai associé à mes mots, mes pinceaux, des couleurs pleines de vie, de soleil, d’amour, des dessins qui font du bien.

 

Mes mots, mes livres, mes peintures, sont la preuve vivante que la vie peut nous pousser au fond du puits, mais qu’au final, si nous croyons en notre petite étoile, les crachats ne nous atteindront plus simplement parce que nous sommes protégés de cette magnifique bulle positive que nous avons crée, notre plus grande force ! Parce qu’on a simplement survécu … Et au fond, si sur notre route nous n’avions pas trouvé le bonheur, et bien il nous aurait simplement suffi de l’inventer …

 

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( 3 février, 2019 )

Une porte fermée

 

« Personne ne peut revenir en arrière et prendre un nouveau départ, mais n’importe qui peut commencer dès aujourd’hui et faire une nouvelle fin. » Maria Robinson.

Il faut savoir fermer une porte même si c’est douloureux, simplement parce que personne ne peut rester figé sur le palier. Souvent, ceux qui s’enlisent dans des histoires sans fin de vengeance ou de rancoeur ne font que répondre à leur orgueil, à leur amour propre, mais s’ils prenaient un peu de recul, ils s’apercevraient vite que ce n’est que futilité et perte de temps, et que de l’autre côté de la porte, un autre monde les attend.

Refuser de fermer cette porte est une façon de s’interdire de respirer. C’est un peu comme si on freinait des deux pieds par crainte de chuter encore plus bas. Qui ne s’est pas un jour trouvé face à une situation totalement inconfortable où on s’aperçoit qu’une personne n’est pas celle que nous pensions, qu’elle n’est qu’un reflet dans le miroir, qu’une illusion. Nous sommes alors coincés entre notre ressenti ( cette personne nous plaît bien, elle est sympathique, agréable) et la réalité ( le contexte ne se prête pas à notre ressenti, nous devons choisir de préserver nos proches)

Alors nous refusons de fermer cette fichue porte par peur de rater quelque chose tout en éprouvant un immense malaise, car nous ne savons pas comment réagir. Nous voulons que l’autre soit heureux, mais nous voulons aussi être heureux, et que les autres le soient aussi. Véritable paradoxe, car comment concilier un tel bonheur ?

Ainsi naissent de nombreux conflits ou ruptures, causés par cette porte qui refuse de se fermer, qui reste un peu ouverte « au cas où » et qui empêche de nombreuses personnes de s’épanouir.

Notre véritable liberté est de faire un choix, un vrai, définitif, nécessaire,bienveillant , car bon pour nous, de passer ensuite cette porte la tête haute, et tant pis pour les retombées possibles, et surtout de ne jamais revenir en arrière.

Une porte qui se ferme n’est qu’une autre porte qui s’ouvre, tout simplement.

 

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( 2 février, 2019 )

La chandeleur

 

Aujourd’hui, on fait des crêpes ! Juste pour rappel contrairement à certaines croyances, la chandeleur est une fête païenne à l’époque romaine, où on célébrait

Lupercus le dieu de la fécondité.

On a ensuite associé cette date du 2 Février à une fête religieuse très tardivement. ( quarante jours après Noël )

« Le jour des crêpes » ne fut donc célébré qu’à partir de 492 sous le pape Gelase 1er, pape peu connu car il n’a siégé que quatre ans. Ce dernier avait décidé de donner gracieusement des crêpes aux pèlerins qui venaient à Rome.

Pourquoi le nom chandeleur ?

Simplement parce qu’avant, le fête religieuse nommée fête du seigneur s’accompagnait de chandelles allumées. Ces chandelles étaient ensuite conservées toute l’année car avait une mission protectrice.

Il n’y a donc qu’un pas pour assurer que faire sauter les crêpes à la chandeleur assure ensuite le bonheur toute l’année, et entre nous, vrai ou faux, une chose est sûre, moi qui adore les crêpes, ce soir, je vais bien me régaler !

 

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( 2 février, 2019 )

Les faux-culs

Aujourd’hui, j’ai envie de laisser courir ma plume sur ces animaux un peu particuliers qui hantent souvent le monde du travail ou relationnel, les faux-culs !

D’où nous vient cette savoureuse expression ?

Et bien des temps anciens où les femmes portaient un faux cul, c’est à dire un rembourrage sous leur robe pour augmenter leur postérieur, mode de l’époque.

Aujourd’hui, les faux culs sont ces personnes qui inondent nos vies tels des parasites. La jeune secrétaire sans cervelle qui va porter le café tous les matins à son big boss en espérant bien une promotion ( attention pas nécessairement canapé !), cet autre pour qui la hiérarchie nécessite nécessairement de cirer les pompes (certainement un lien avec l’autorité paternel), et je ne vous parle même pas des faux culs qui ne sont là que pour se faire valoir. Dans le monde trouble de l’édition vous en avez plein, qui vont brosser les éditeurs dans le sens du poil pour mieux les critiquer quelques mois plus tard.

Je suis connue pour mon franc parlé, peut-être parfois un peu trop direct, mais le lèche-bottes n’appartient nullement à ce que je suis. Si j’aime, je le dis. Si je n’aime pas, je le fais savoir. En aucun cas, j’irai copiner, séduire voire mentir pour obtenir faveurs ou promotions. Je suis de la vieille école, et ce type de stratagème me semble avilissant. Tout comme ce n’est pas moi non plus que vous trouverez demandant si vous m’aimez autant que je vous aime, autant à mes amis, à mes lecteurs qu’à l’homme de ma vie. Je n’ai nul besoin de preuves. Si vous êtes là, malgré mes caprices, c’est que vous tenez à moi. Et si vous ne venez pas flâner dans mon jardin, et bien tans pis pour vous ! Aucune inquiétude, ma vie est bien plus belle sans lèches c … ! :) :) :)

 

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( 1 février, 2019 )

L’insomnie

On dit que les artistes, les poètes dorment peu, parfois chatouillés par madame l’insomnie qui vient s’installer, prendre place pour ne plus jamais les quitter. Elle ne doit pas m’aimer, car je ne l’ai presque jamais croisée. Je fais partie de ceux qui ont toujours dormi comme un bébé, sans besoin de somnifères pour rejoindre Morphée. Le sommeil s’invite à moi dès que je suis fatiguée, et la nuit m’accueille dans ses bras où je me vautre confiante, l’esprit en paix. Parfois je me réveille. Un bruit dehors. Un ronflement plus fort. Mais cette interruption ne m’empêche pas de repartir dans le monde voluptueux des rêves, un peu moins vite c’est vrai depuis que j’ai un dysfonctionnement thyroïdien. Ce sommeil lourd me fait parfois regretter cet univers dans lequel pénètrent certains auteurs, cet horizon sur lequel se dessinent leurs mots. Même si je les dessine durant ces minutes où je suis réveillée, ils vont s’effacer ensuite. Heureusement, je me réveille toujours lorsque le soleil se lève, même en vacances, aimant ce moment entre chiens et loups où naît chaque jour mon heure d’inspiration. La nuit m’invite à me ressourcer pour au final mieux faire naître les mots au petit matin.

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