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( 1 février, 2019 )

Réaliser sa promotion grâce aux réseaux sociaux.

Un petit auteur qu’il soit édité par une maison d’édition ou en autoédition ne pourra se faire connaître de nos jours que par le biais des réseaux sociaux. Pourquoi ? Simplement parce qu’aucun éditeur ne va jouer son édition sur un auteur inconnu qui ne lui aura pas rapporté déjà des royalties. Même si c’est déboussolant pour un auteur novice, c’est tout à fait normal. Le monde de l’édition a bien du mal à garder sa barque sur les flots, écrasé par des taxes astronomiques, pourquoi irait-il risquer une faillite possible en investissant à perte ?

C’est ainsi que de nombreux auteurs frustrés après la sortie de leur premier ouvrage, s’en prennent à l’éditeur qui leur a donné leur chance, sans analyser avec lucidité la situation.

 

Une solution ? Peut-être ! Les réseaux sociaux sont là pour aider un livre à se démarquer des autres. Et pour qu’un livre se démarque, il faut le mettre en avant sans pour autant abuser de la promotion à outrance. Trop d’auteurs deviennent indigestes en utilisant le forcing : partages abusifs sur les groupes, sur les profils privés, messages répétitifs sans même regarder si la personne n’a pas déjà lu le livre.

Personnellement, je ne supporte plus ces comportements, bloquant directement les profils et n’achetant surtout pas ces livres même s’ils sont susceptibles d’être bons.

 

Bien réaliser sa promotion, c’est s’autoriser à cogner discrètement à la porte d’un lecteur intéressé sans pour autant lui mettre le livre entre les mains. C’est aussi rester humble, sans avoir la grosse tête, car ce n’est pas parce que l’on a publié quelques livres que l’on peut prétendre se comparer à Musso ou Levy. C’est aussi accepter les critiques, les retours sur un manuscrit. Dernièrement, j’ai assisté à une scène hilarante d’une personne souhaitant l’avis de bétas lecteurs. Une amie et moi-même, nous nous sommes penchées sur ce manuscrit, bourré d’incohérences et fort mal écrits au demeurant, distillant avec bienveillance nos remarques pour aider la dite personne. Que n’avions-nous fait ? Le retour fut violent, blindé d’insultes. Nous n’avions pas décelé, honte à nous, le best-seller dans ce superbe texte ! Inutile de vous dire qu’un tel comportement est contraire à une bonne promotion, et ayant passé six heures sur ce livre, s’il sort par miracle un jour, je n’irai certainement pas l’ovationner ni l’acheter !

 

Vous l’avez donc compris. Réussir sa promotion passe nécessairement par la bienveillance. Un livre ne se vend pas comme un pack de cocas. Un roman est fait de mots, d’émotions, de vie à l’état pur. C’est bien plus qu’un simple objet commercial. L’encre qui a coulé du stylo est le sang des veines de l’auteur, les mots sont issus du bruit que fait son coeur, un manuscrit, c’est un morceau de soi qui part dans de multiples mains pour vivre sa propre vie.

Alors faisons en sorte que les mains qui vont le tenir soient emplis de bienveillance …

 

J’en profite juste pour rappeler tout de même que les réseaux sociaux sont à double tranchants, bourrés de faux profils, de personnes malveillantes, et qu’il faut surtout s’en protéger. Un auteur, même petit, pourra toujours être la cible de jaloux. Bloquer les personnes nocives ( en veillant régulièrement à vérifier si les magies de l’informatique ne les ont pas débloquées, car cela arrive) et surtout rester indifférents à tout ce qui n’est pas positif.

Ne jamais oublier qu’un livre lu est un livre qui vit du bouche à oreilles parce qu’il fait simplement le temps d’un instant du bien ! Écrire, c’est offrir du rêve …

 

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